Lieux de mémoire autour de la bataille de Vimy
En Belgique et en France, le Canada a érigé 13 monuments commémoratifs de champ de bataille pour marquer le service des troupes canadiennes au cours de la Première Guerre mondiale.
Parmi les Canadiens qui ont servi outre-mer au cours de la Première Guerre mondiale, 20 474 n'ont pas de sépulture connue. Leurs noms sont inscrits sur des monuments commémoratifs au Canada, et en Europe, à Vimy, à la Porte de Menin et à Beaumont-Hamel.
De même, le Combattant inconnu, inhumé à l'abbaye de Westminster le 11 novembre 1920, représente tous les soldats portés disparus du Commonwealth britannique au cours de la Grande Guerre.
Le parc commémoratif du Canada à Vimy
Carte du parc de Vimy. Source : Mémorial de Vimy
1 - Le Monument
2 - Bureau d'information - Guides
3 - Parcs de stationnement
4 - Téléphones et toilettes publiques
5 - Bureau administratif
6 - Monument à la Division marocaine
7 - Cimetière canadien N° 2
8 - Cimetière canadien du chemin de Givenchy
9 - Monument du Club Lions International
10 - Souterrains
11 - Tranchées restaurées
12 - Centre d'interprétation
Le Monument commémoratif du Canada à Vimy est ouvert au public du lever au coucher du soleil tout au long de l'année et l'entrée est libre. Du 1er avril au 30 novembre, des étudiants canadiens offrent des visites guidées chaque jour de 10 h à 18 h.
Le monument de Vimy
Le gouvernement français, aux termes d'un accord signé en 1922, mit à la disposition du Canada un terrain de 100 hectares situé entre Souchez et Vimy et surplombant la plaine de Douai. Le mémorial, portant l'inscription "Canada pleurant ses enfants morts", fut inauguré le 26 juillet 1936 par le roi Edouard VIII en présence du président de la République. Il accueillit les cérémonies d'hommage et rappelle la prise de la crête de Vimy par le corps canadien le 9 avril 1917. Les noms de 11 285 soldats "manquant à l'appel et présumés morts" sont gravés sur ses parois.
A Beaumont-Hamel, haut-lieu du souvenir terre-neuvien en France, un caribou commémore le combat livré par le régiment de Terre-Neuve à la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916, jour de deuil encore aujourd'hui à Terre-Neuve. C'est le. Les noms des 814 Terre-Neuviens dont la tombe reste inconnue apparaissent sur ce monument. Les Terre-Neuviens ont un autre mémorial, avec un second caribou, à Gueudecourt, point extrême de leur avance en 1916.
Les monuments commémoratifs du Bois de Bourlon Courcelette, de Dury, de Le Quesnel, de Masnières, de Monchy-le-Preux, rappellent le combat livré par le Royal Newfoundland à la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916, la traversée du canal du Nord, la prise du bois de Bourlon et la percée des dernières défenses de la ligne Hindenburg, le 27 septembre 1918, le rôle du Corps canadien sur les pentes de la Somme, de septembre à novembre 1916, la prise de la jonction ferroviaire Drocourt-Quéant et la percée de la ligne Hindenburg le 2 septembre 1918 (seconde bataille d'Arras), le combat livré par les forces terre-neuviennes à la bataille de la Somme, le 12 octobre 1916, l'attaque canadienne du 8 août 1918, la participation des forces de Terre-Neuve à la bataille de Cambrai, le 20 novembre 1917, et à la bataille d'Arras, le 14 avril 1917, la prise de la crête de Vimy, le 9 avril 1917.
En Belgique
Les sites de Courtrai, de la Côte 62, de Passchendaele, de Saint-Julien témoignent du de la résistance héroïque de la lre division canadienne lors de la première attaque au gaz, à Ypres, en 1915, du rôle joué par les troupes canadiennes dans la défense du saillant d'Ypres, principalement d'avril à août 1916, de la prise de la ferme de la Crête par le Corps canadien et de la bataille de Passchendaele, en octobre 1917, et du combat livré par les forces de Terre-Neuve à la bataille de la Lys en octobre 1918. Tous les mémoriaux canadiens en Belgique comme en France sont entretenus par la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth.