Indochina 1954
Zusammenfassung
1858
Début de la conquête française de l'Indochine.
1859
18 février : occupation de Saigon par les Français.
1862-1867
Conquête de la Cochinchine.
1863
Août : protectorat français au Cambodge.
28 novembre : l'amiral de La Grandière gouverneur de Cochinchine.
1873
Conquête du delta tonkinois par Francis Garnier.
1874
15 mars : traité de Saigon : reconnaissance de l'indépendance de l'Annam par la France.
1883
25 août : traité d'Annam reconnaissant le protectorat français sur le Tonkin.
1884
11 mai : traité de Tientsin : évacuation du Tonkin et abandon de sa suzeraineté sur l'Annam par la Chine.
6 juin : traité de protectorat français sur l'Annam.
1885
9 juin : confirmation du traité du 11 mai 1884 : le Vietnam français.
1886
Paul Bert gouverneur de l'Indochine.
1887
5 juillet : création de l'Union indochinoise réunissant le Cambodge, la Cochinchine, l'Annam, le Tonkin et le Laos sous l'autorité française.
16 novembre : Ernest Constans premier gouverneur général de l'Indochine française.
1897
13 février : Paul Doumer gouverneur général de l'Indochine.
1898
Création de l'École française d'Extrême-Orient.
1908
Révolte de la garde indochinoise avec De Tham au Tonkin.
1911
15 janvier : Albert Sarraut gouverneur général de l'Indochine.
1925
Grèves ouvrières et manifestations en Indochine.
1927
Fondation du Parti populaire vietnamien (Parti nationaliste vietnamien) par Nguyen Thai Hoc.
1930
3 février : création du Parti communiste indochinois par Hô Chi Minh.
9 février : insurrection nationaliste de Yen Bay.
mai 1930-septembre 1931 : Émeutes agraires et troubles politiques en Cochinchine.
1940
25 juin : Jean Decoux, commandant les forces navales d'Extrême-Orient, gouverneur général de l'Indochine.
30 août : accord franco-japonais accordant des facilités militaires aux troupes japonaises et reconnaissant la souveraineté française sur l'Indochine.
1941
21 juillet : accord franco-japonais prévoyant l'installation de troupes japonaises sur le territoire indochinois.
2 septembre : création du Viêt-Minh par Hô Chi Minh.
7 décembre : attaque japonaise sur Pearl Harbor . entrée en guerre du Japon.
1945
9 mars : occupation de toute l'Indochine par les Japonais . Bao Dai, ex-empereur d'Annam, au pouvoir . repli des troupes françaises en Chine.
11 mars : proclamation de l'indépendance du Viêt-Nam par l'empereur Bao Dai.
8 août : formation du Comité de libération du peuple du Vietnam par Ho Chi Minh.
15 août : insurrection vietnamienne . l'amiral d'Argenlieu nommé haut-commissaire en Indochine.
25 août : abdication de Bao Dai.
2 septembre : signature de la capitulation japonaise . proclamation de la République démocratique du Vietnam à Hanoi.
23 septembre : prise de Saigon par l'armée française.
5 octobre : arrivée du général Leclerc à Saigon.
19 octobre : réoccupation des principales villes de la Cochinchine par les troupes françaises.
1946
Mars : négociations entre la France et le Viêt-Minh portant sur la reconnaissance du Vietnam comme État libre et décidant d'un référendum au Tonkin, en Annam et Cochinchine . débarquement des troupes françaises à Haiphong.
6 mars : accord Sainteny-Hô Chi Minh reconnaissant le Vietnam comme un État libre au sein de l'Union française.
3 avril : débarquement de troupes françaises à Haiphong.
Juin : l'amiral Thierry d'Argenlieu, gouverneur général d'Indochine, affirme le protectorat français en Cochinchine.
6 juillet-10 septembre : conférence de Fontainebleau sur le statut futur de l'Indochine . échec des négociations franco-vietnamiennes.
19 novembre : échange de tirs entre une jonque chinoise appartenant à des nationalistes vietnamiens et la douane française dans le port de Haiphong.
21 novembre : premiers accrochages entre troupes françaises et Viêt-Minh . début de la guerre d'Indochine.
23 novembre : bombardement de Haiphong par les Français.
19 décembre : insurrection viêt-minh à Hanoi, début de la guerre d'Indochine.
1947
5 mars : Émile Bollaert nommé haut-commissaire en Indochine.
23 décembre : adhésion du Cambodge et du Laos à l'Union française.
1948
5 juin : accords de la baie d'Along : reconnaissance par la France de l'unité et l'indépendance du Vietnam dirigé par l'empereur Bao Dai.
Septembre : reconnaissance par la France du statut d'États associés au Laos et au Cambodge.
20 octobre : Léon Pignon nommé haut-commissaire en Indochine.
1949
Victoire de Mao en Chine.
8 mars : reconnaissance par la France de l'unité et l'indépendance du Vietnam dans le cadre de l'Union française.
Septembre : conférence de Pau fixant les modalités du transfert des pouvoirs de la France aux États associés (Vietnam, Cambodge, Laos).
Novembre : contrôle de la frontière du Tonkin par la Chine.
1950
18 janvier : reconnaissance du Viêt-Minh par la Chine populaire.
31 janvier : reconnaissance du Viêt-Minh par l'Union soviétique.
7 février : reconnaissance du gouvernement Bao Dai par les États-Unis.
25 juin : début de la guerre de Corée.
30 juin : première livraison de matériel américain à l'armée française en Indochine.
8 octobre : défaite française à Cao Bang (3.10) . évacuation de Lang-Son (19.10).
6 décembre : de Lattre haut-commissaire et commandant en chef des troupes en Indochine.
1951
13-17 janvier : victoire française de Vinh Yen.
1952-1953
Octobre 1952-13 août 1953 : installation de la base aéroterrestre de Na San . échec des offensives viêt-minh vers le Laos.
1952
1er avril : Jean Letourneau haut-commissaire en Indochine.
12 avril : le général Salan commandant en chef.
4 septembre : l'entrée à l'ONU refusée au Viêt-Nam, au Laos et au Cambodge.
1953
14 avril : invasion du Nord-Laos par le Viêt-Minh. Évacuation de Sam Neua.
8 mai : le général Navarre commandant en chef en Indochine.
3 juillet : Maurice Dejean haut-commissaire . le gouvernement Laniel prêt à accepter l'indépendance des États associés.
25 juillet : fin de la guerre de Corée.
13 août : abandon du camp retranché de Na San par les Français.
20-22 novembre : opération "Castor" . occupation de Diên Biên Phu par les parachutistes français.
7 décembre : colonel de Castries commandant du camp retranché.
10 décembre : évacuation de Lai Chau par les troupes franco-vietnamiennes.
1954
13 mars-7 mai : bataille de Diên Biên Phu.
26 avril : début de la conférence de Genève sur la Corée et l'Indochine.
3 juin : le général Ély haut-commissaire et commandant en chef.
4 juin : accords franco-vietnamiens . signature du Traité d'indépendance du Vietnam.
21 juillet : accords de Genève mettant fin à la guerre d'Indochine.
14 août : accord de Trung Gia (Tonkin) sur l'échange des prisonniers entre les armées franco-vietnamienne et viêt-minh.
19 août : début des opérations d'échange de prisonnier.
9 septembre : départ des troupes françaises de Hanoi.
10 octobre : entrée du Viêt-Minh à Hanoi.
30 décembre : accords entre la France, le Vietnam, le Laos et le Cambodge.
1955
4 mai : départ des dernières troupes françaises du Vietnam du Nord.
26 octobre : proclamation de la République du Sud Vietnam.
1956
28 avril : dissolution du haut commandement français en Indochine.
Zusammenfassung
DATUM : 13. März-7. Mai 1954
ORT : Diên Biên Phu (Indochina)
AUSGABE : Französische Niederlage
PRÄSENTE STREITKRÄFTE : Französisches Expeditionskorps im Fernen Osten (circa 10.000 Männer bei Beginn der Kämpfe)
Truppen der Viêt Minh (circa 70.000 Männer)
Vor 60 Jahren lieferte die französische Armee während der heftigen Kämpfe in Diên Biên Phu die letzte große Schlacht in Indochina. Während der Eröffnung der internationale Konferenz in Genf beschleunigt diese Niederlage das Ende des Krieges und der französischen Präsenz in dieser Region.
Am 7. Mai 1954, nach 56 Kampftagen, hat sich das befestigte Camp Diên Biên Phu ergeben. Am nächsten Tag greifen die überregionalen Zeitungen das Thema auf und die französische Niederlage beherrscht in fetten Buchstaben die Schlagzeilen. Ein Teil der öffentlichen Meinung ist Bestürzung und Unverständnis: der Krieg in Indochina hat sich in Frankreich auf sehr grausame Art und Weise an diesem Jahrestag der deutschen Kapitulation in Erinnerung gebracht. Die Politik der Vierten Republik - außer vielleicht Kommunisten - ebenso wie viele Soldaten, die mit der Realität in Indochina wenig vertraut waren, stellen sich die Frage, die bald berühmt werden wird: "Warum Diên Biên Phu?".
Überquerung des Flusses Nam Nim durch Teile des 2. Fremdenregiments der Fallschirmjäger auf ihrem Vormarsch nach Nghia Lo Oktober 1951
© ECPAD
DIE FRANZÖSISCHE ARMEE IN DER SACKGASSE
"Auf der anderen Seite des Hügels" wird der Sieg der vietnamesischen Volksarmee (VVA) mit Inbrunst gefeiert. Für alle Vietnamesen, die sich für die Sache der Vi?t Minh eingesetzt haben, stellt Diên Biên Phueinen wichtigen Schritt in Richtung Frieden dar, für viele noch kolonialisierte Völker wird es zum Symbol der Hoffnung. Doch für Paris ist der Fall des militärischen Stützpunkts von Diên Biên Phu kein unüberwindbares Handicap, da die beteiligten - und somit verlorenen - Streitkräfte in der Schlacht nicht mehr als 3,3% der 450.000 Soldaten ausmachen, die Frankreich und seine Verbündeten gegen die Vi?t Minh haben. In der Tat stärkt der psychologische Schock den politischen Willen, den Konflikt zum Abschluss zu bringen, und beschleunigt das Ende.
Im Frühjahr 1953 ist der Konflikt in Indochina im achten Jahr. Die vielen wechselnden Regierungen haben nie klar definierte Kriegsziele genannt. Wenn es also nicht darum geht, die alte Kolonialordnung wiederherzustellen, geht es dann um den Aufbau einer echten französischen Union, die in jeder Hinsicht eine Last für das Land wäre, oder darum, im Namen der "freien Welt" gegen den internationalen Kommunismus zu kämpfen? Niemand weiß es wirklich, aber für viele Offiziere gibt es wenig Zweifel darüber, dass Frankreich - als Sieger oder Besiegter - kurz danach gehen muss.
Erster Abwurf auf Diên Biên Phu, Operation Castor, 20. November 1953.
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Aus militärischer Sicht ist der Krieg eine Sackgasse. Seit 1946 haben die Franzosen nach und nach die Initiative gegenüber den Viêt Minh verloren und die militärische Führung gibt sich damit zufrieden, die Schläge mehr oder weniger erfolgreich zu parieren. Die Siege "des Jahres von Lattre" - 1951 - scheinen fern und im Jahr 1952 konnten keine nennenswerten Fortschritte verzeichnet werden.
Die Siegesmeldungen am Tag nach der Schlacht von Na San sollten nicht darüber hinwegtäuschen, dass der Verteidigungserfolg in Wirklichkeit alles andere als zufriedenstellend ist. Wie Marschall Juin ein Jahr nach den Ereignissen schrieb: "Dank der Tüchtigkeit unseres Kommandos und unserer Truppen sind wir davongekommen, aber es bleibt die Tatsache, dass die Ergebnisse schwach [sind]".
Patrouille westlich von Diên Biên Phu mit Maschinengewehr-Batterie 1954.
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"EINEN EHRENHAFTEN AUSWEG" AUS DEM KONFLIKT FINDEN
In der Tat hat General Gilles, der in Na San das Kommando hatte, seinem Stab folgendes gesagt: "Wir dürfen uns nie wieder auf ähnliche Bedingungen einlassen". Auch wenn in Südvietnam in der Befriedung einige Fortschritte verzeichnet werden konnten, so dass einige Provinzen den Bataillons der vietnamesischen Volksarmee übertragen werden konnten, ist im Zentrum von Annam und mehr noch im Süden des Landes die immer stärkere Bedrohung durch eine Kampftruppe der Viêt Minh kein gutes Vorzeichen für die Zukunft. Die Situation wird immer schlechter und die "Verschlechterung" im Tonkin-Delta, wie es die Militärs nennen, wird jeden Monat größer, so dass am Ende dieses besagten Jahres ein General mit einer gewissen Ironie folgendes geschrieben hat: "Nicht die Viêt Minh, sondern wir sind in das Delta eingedrungen" ... Die Möglichkeit, dem Konflikt "ein Ende zu setzen", der mittlerweile zu einem echten finanziellen Desaster geworden war, ist in vielen Köpfen der politisch Verantwortlichen der Vierten Republik. Es ist René Mayer, Vorsitzender des Rates zwischen 8. Januar und 28. Juni 1953, der sich um die Umsetzung einer neuen Politik kümmert, mit der festen Absicht, das Wespennest in Indochina zu verlassen.
Diese Bereitschaft zur Veränderung zeigt sich sofort durch den Austausch von General Salan. Er ist sicherlich einer, der Indochina und auch den Gegner am besten kennt, aber seine Strategie ist umstritten - vor allem bei den Amerikanern, die ihn für zu "zaghaft" und nicht "offensiv" genug halten - und vor allem muss ein Mann gefunden werden, der eine neue Politik umsetzen kann. Dieser Mann ist General Henri Navarre, der am 8. Mai 1953 zum Kommandanten ernannt wird. Er versichert, dass die völlige Unkenntnis über Indochina es möglich macht, die Situation mit "neuen Augen" zu sehen. Die Mission von General Navarre ist klar: Es geht darum einen "ehrenhaften Ausweg" aus dem Konflikt zu finden, d.h. die Viêt Minh an den Verhandlungstisch zu bringen, nachdem man sie zuvor politisch und militärisch geschwächt hat.
Um diese Mission zu erfüllen, schlägt Navarre einen Zwei-Jahres-Plan vor, der folgendes vorsieht: im ersten Jahr sollen sich die Streitkräfte des Expeditionscorps - gemäß der Kampagne von 1953-1954 - in Nordvietnam streng defensiv verhalten und das Delta nur verteidigen, wenn sie angegriffen werden. In Süd-Vietnam wiederum muss die Befriedung fortgesetzt werden und es dürfen nur groß angelegte Operationen zur Reinigung von Zentral-Vietnam wie die bekannte Lien Khu V (oder Interzone V) der Viêt Minh durchgeführt werden. Parallel dazu würde General Navarre versuchen, die Sicherheit der sichersten Regionen so weit wie möglich der vietnamesischen Nationalarmee zu übertragen. Mit dieser Politik wäre es möglich, Einheiten zurückzugewinnen und ein Kampfkorps aufzubauen, das sich dieses Namens als würdig erweist und sich den gegnerischen Divisionen von General Giap widersetzen kann.
Überführung eines Verletzten von Diên Biên Phu nach Luang Prabang (Laos).
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Nach den Worten von General Navarre würde im zweiten Jahr von 1954-1955 die Offensive in Nordvietnam wieder aufgenommen und die Franzosen könnten hoffen, dass sie dank der wiederhergestellten mobilen Streitkräfte, der verstärkten vietnamesischen Ausbildung und der größeren amerikanischen Unterstützung dem Feind einen schweren Rückschlag zufügen könnten, der "eine angemessene politische Lösung des Konflikts" ermöglichen sollte. Dieser Plan, der letztlich auf den Empfehlungen von General Salan basiert, bleibt in der Tat Theorie und beruht auf unsicheren Annahmen.
Denn damit die Chance bestand, dass er eingesetzt würde und die gewünschten Ergebnisse erzielen könnte, wäre es notwendig, dass die Viêt Minh im Winter 1953-1954 keine große Offensive in Richtung Laos machten und sie nicht mehr Unterstützung aus dem kommunistischen China bekämen. Tatsächlich nahmen die Lieferungen von Ausrüstung und Waffen an die Divisionen der Viêt Minh im Laufe eines Jahres stark zu. Zusammenfassend schreibt Pierre Rocolle in seinem Werk Warum Diên Biên Phu?, der Plan von Navarre "sieht vor, 1954 das Gleichgewicht zum Kampfkorps der Viêt Minh zu erreichen und es in der zweiten Hälfte des Jahres 1954 zu übertreffen".
Es gab keine großen Einwände gegen den Plan von Navarre, der erstmals im Juli 1953 in Paris im Ausschuss der Generalstabschefs, dem Organ, dem alle Generalstabschefs der Streitkräfte (Land, Luft, See) angehören, und dann in verschiedenen Ministerräten, die Interesse an Indochina-Fragen hatten, besprochen wurde. Wenn der Plan nicht Gegenstand einer formellen Genehmigung ist, ist es seltsam, dass der Kommandant in Indochina nicht mehr klare Richtlinien für die Politik erhält, die die Regierung verfolgen will. Als dann Navarre die Frage nach der Strategie stellt, die er bei einer Bedrohung von Laos einsetzen soll, bleibt diese offen: er erhält keine Antwort.
EXPEDITIONSCORPS EINGESCHLOSSEN IN DIÊN BIÊN PHU
Von Seiten der Viêt Minh blieben die Kriegsziele unverändert; es ging immer noch darum, die Macht zu übernehmen und im wiedervereinigten Vietnam ein kommunistisches Regime zu etablieren. Aber im Herbst 1953 wird der Strategie, die Giap verfolgen möchte, kein gutes Ende gesetzt: eine allgemeine Offensive im Delta, wo die Franzosen im Schutz ihrer Festung ihre Feuerkraft voll ausnutzen können, erscheint riskant, vor allem da Verstärkung aus dem Mutterland erwartet wurde. Auch beschloss das Kommando der Viêt Minh Ende Oktober 1953, den Krieg in die hohe Tonkin-Region zu verlegen: das Ziel ist, Laïchau in Thailand zu erobern, dass gegenüber den Franzosen loyal geblieben ist, und die pro-kolonialen Maquis zu zerstören, die die Einheiten der Viêt Minh erheblich behinderten.
Stab der GAP (Groupement Aéroporté) von Dien Bien Phu mit, von links nach rechts, Kapitän Botella, Bataillonskommandeur Bigeardm, Hauptmann Tourret, Oberstleutnant Langlais und Kommaneur de Seguins-Pazzis.
© ECPAD
Die Division 316 und das unabhängige Regiment 48 werden nach Laïchau geführt. General Navarre, der über die Absichten des Gegners vollständig informiert ist, befiehlt am 2. November 1953 das Tal von Diên Biên Phu wieder zu besetzen, um zu verhindern, dass eine Operationsbasis der Viêt Minh wird. Sie ist zu dieser Zeit die einzige wichtige Ebene der Region, die reich an Reis ist; sie sieht aus wie eine Ellipse, deren Nord-Süd-Achse bis zu 17 Kilometer erreicht und die Ost-West-Achse beträgt stellenweise bis zu 7 Kilometer. Die Operation Castor fand schließlich am 20. November 1953 statt: drei Bataillone Fallschirmjäger der Luftlandetruppen Nr. 1 (GAP 1) werden abgesetzt und schlossen sich in den folgenden Tagen drei anderen Bataillons der Luftlandetruppen Nr. 2 (GAP 2) an. Am Abend des 22. November, 1953, haben 4.560 französische und vietnamesische Fallschirmjäger das Tal von Diên Biên Phu besetzt und begonnen, daraus eine Luftlandebasis zu machen, d.h. ein Logistikbereich um eine Flugfeld, das von Widerstandszentren verteidigt wird.
Im Geiste von Navarre entspricht die Einrichtung einer Luftlandebasis in Diên Biên Phu sicherlich der Verpflichtung, Laos zu schützen, aber sie muss auch als Ausgangspunkt für die französischen Truppen dienen, um die gegnerischen Truppen auf der Rückseite zu erreichen und sie schließlich vom Delta wegzulocken, wo ein Angriff immer noch möglich war. General Giap, sieht er vor allem in der Einrichtung dieser Garnison, die einzig und allein von der Luftversorgung abhängig ist, eine Möglichkeit, einen wichtigen Sieg zu erringen: Am Tag nach der Operation Castorbefiehlt er also, einem Teil seines Kampfkorps im Eilmarsch nach Diên Biên Phu. so ist Diên Biên Phu nicht das Ergebnis einer lange geplanten Offensive, sondern das Resultat von Entscheidungen und Reaktionen, die jede Seite getroffen hat.
Bereits Ende Dezember 1953 sind Oberst Christian de la Croix de Castries und zwölf Bataillone des Expeditionskorps, die jetzt die Garnison in Diên Biên Phu bilden,
eingekreist. General Giap hat einen Großteil seiner Kampftruppen - die Infanteriedivisionen 308, 312, 215 und ein Teil der 304 - um ein Camp konzentriert, das de facto zu einem richtigen militärischen Stützpunkt wird. Darüber hinaus ist die gesamte Infanteriedivision 351 mit ihren Artillerie- und Luftverteidigungsregimentern präsent.
DER ANGRIFF DER VIÊT MINH
Ende Januar 1954 verschiebt der General den Angriff schließlich, weil er der Ansicht ist, dass die Voraussetzungen für den Sieg nicht gegeben sind. Trotz der Enttäuschung der Kämpfer der Viêt-Minh, die begierig waren, diese Situation des Wartens zu beenden, ist dieser Aufschub eine gute Entscheidung für die Viêt-Minh. Tatsächlich führt Mitte Februar 1954 die Ankündigung einer Konferenz in Genf, die das Ziel hat, das Problem der Wiederherstellung des Friedens in Indochina" zu untersuchen, zu einer plötzlichen Beschleunigung der chinesischen Hilfe: Bewaffnung, Munition, Fahrzeuge, Benzin kommen in Massen.
Im Stützpunkt der Viêt-Minh ist ein Sieg in Diên Biên Phu die Voraussetzung dafür, dass sie in einer starken Position an den Verhandlungstisch kommen: Dies muss erreicht werden, egal welche menschlichen Verluste dazu notwendig sind. Am Vorabend des Angriffs ist der militärische Stützpunkt von Diên Biên Phu eine Stellung, die die Besucher - Politiker wie Journalisten - beeindruckt, die sich dorthin auf den Weg machen. Die Verteidigung von Diên Biên Phu ist auf den Schutz des Flugplatzes, ein Schlüsselelement der Anlage, die von Widerstandszentren geschützt wird, die auf den Hügeln mit weiblichen Vornamen eingerichtet wurden: Anne-Marie, Béatrice, Gabrielle, Huguette, etc.
Am 13. März 1954 um 17:10 Uhr eröffnet die Artillerie der Viêt-Minh das Feuer: der Kampf beginnt und wird fast zwei Monate dauern. Auch wenn die Franzosen von dem Angriff nicht überrascht wurden, die Uhrzeit war dank der Geheimdienste bekannt, sie waren von der Gewalt bestürzt. Aber noch größer ist der Schock, als man am Morgen des 14. März vom Fall von Béatrice erfährt, dieser Hügel wurde von einem der Bataillons verteidigt, das als das stärkste angesehen wurde: die 3. der 13. Halbbrigade der Fremdenlegion. Am nächsten Tag fällt das Zentrum des Widerstands Gabrielle trotz heftiger Kämpfe. Der Bataillonskommandant Roland de Mecquenem, der eine Zeit lang unter Schock stand, erinnert sich, als er das Bewusstsein wiedererlangt: "Ich hörte Lärm [...], zuerst das Kampfgetöse, dann näher kommende Geräusche, Stöhnen, Schmerzensschreie. [...] Ich hebe die als Tür dienende Zeltplane an, um hinauszugehen. Es ist noch Nacht, die Luft ist voll mit gelbem Staub. Eine [Flugzeug] Dakota wirft nacheinander Leuchtbomben ab. Die Feuer von Freunden/Feinden kreuzen sich: die Artillerie von Diên Biên Phu zielt auf den Norden von Gabrielle, wo ich bin. Das Schauspiel ist unfassbar".
In den folgenden Tagen führt der Ausfall einer Reihe von thailändischen Soldaten, die Anne-Marie besetzten, dazu, dass die gesamte Nordpartie des militärischen Stützpunkts an die Viêt Minh ausliefern mussten. Giap hat die erste Runde gewonnen: er bedroht unmittelbar die Start-/Landepiste, die Lebensader der französischen Garnison, die schließlich vom 26. März an nicht mehr verwendet wird. Nur noch Fallschirmabwürfe können die Soldaten versorgen und die Garnison verstärken. Die Angriffe der Viêt Minh waren jedoch sehr blutig und Giap wird nun eine Taktik anwenden, die abwechselnd aus brutalen Angriffen und der allmählichen Aufzehrung der französischen Anlagen besteht. Für diese Aufzehrung lässt er ein Netz von Gräben bauen, die den Militärstützpunkt buchstäblich "ersticken".
EINE GROSSE NIEDERLAGE
In der Nacht vom 30. bis 31. März startete Giap die zweite Phase seiner Offensive und beginnt die sogenannte Schlacht um die "fünf Hügel" östlich des Militärstützpunkts. Die Zentren des Widerstands Dominique und Éliane sind Schauplätze heftiger Nahkämpfe, aber die Franzosen müssen sie unbedingt halten, denn das Schicksal der Garnison hängt davon ab. Letztendlich dauern die Kämpfe bis zum 10. April 1954 an: durch die Gegenangriffe der Fallschirmjäger und Legionäre kann ein Teil der verlorenen Stellungen zurückerobert werden. Die Auszehrung wird in der zweiten Aprilhälfte verstärkt, in der es auch zu regnen beginnt. Für die Franzosen wird die Versorgung durch die geringere Fläche des Stützpunkts immer prekärer und in den Unterkünften sind Tausende von Verletzten unter unhygienischen Bedingungen zusammengepfercht. Am 1. Mai 1954 beginnt General Giap die letzte Offensive: die Stützpunkte, verteidigt von erschöpften Soldaten, denen die Munition ausgeht, fallen nacheinander. Nachdem er das erkannt hat, gibt General de Castries (am 15. April befördert) am 07. Mai am späten Nachmittag endlich den Befehl, den Kampf einzustellen. Am Tag nach dem Fall des Stützpunkts wird Bilanz gezogen.
Wie es oft bei der Bestimmung der Verluste der Fall ist, sind die Daten je nach Quelle unterschiedlich und es ist schwierig, eine genaue Schätzung zu erhalten. Beim Expeditionskorps, das 17 seiner besten Bataillone im Einsatz hatte, ist die Berechnung weniger kompliziert. Am 5. Mai 1954 wissen wir, dass 1.142 Soldaten als tot und 1.606 als vermisst gemeldet sind; außerdem
wurden 4.436 mehr oder weniger schwer verletzt. Zu dieser Summe kommen noch die Verluste der letzten zwei Kampftage hinzu, die zwischen 700 und 1000 Mann geschätzt werden. Die Viêt-Minh haben insgesamt etwas mehr als 10.000 Männer gefangen genommen, davon starben 60% in den Lagern der Viêt-Minh an Unterernährung, Krankheiten, physiologischem Elend. Auch wenn der vietnamesische Staat offiziell immer noch nicht mehr als 4.020 Tote, 792 Vermisste und 9.118 Verwundete auf der Seite der VVA offiziell anerkennt, liegen die allgemein von Historikern akzeptierten Zahlen bei 22.000 Opfern, die entweder getötet oder verwundet wurden.
Wenn es an der Zeit ist Bilanz zu ziehen und sich zu besinnen, ist es auch Zeit, auf die Such nach den Verantwortlichkeiten zu gehen. Schon am 8. Mai 1954 übernimmt General Navarre seine Verantwortung in dem Moment, in dem er die Besetzung und die Schlacht von Diên Biên Phu rechtfertigt. Dadurch wurde Laos verschont, das feindliche Kampfkorps blutete aus und die französischen Bataillone haben insgesamt 33 Bataillone der Viêt Minh in großer Entfernung vom Delta festgehalten und rettete dieses so vielleicht vor einer Katastrophe.
Aus dieser Perspektive wäre Diên Biên Phu sicherlich eine taktische Niederlage, aber dennoch ein strategischer Sieg, da die vom befehlshabenden Kommandanten angestrebten Ziele erreicht wurden. Diese Ansicht scheint sich tatsächlich durchzusetzen und die von Navarre vorgebrachten Argumente schienen zuzutreffen, auch wenn dieser nicht schuldlos ist.
Doch der Fall des Stützpunkts - was auch immer die objektiven Gründe für die Niederlage waren: Verstärkung der Feuerkraft der Armee der Viêt Minh aufgrund der Hilfe Chinas und der Ankündigung der Genfer Konferenz, Schwäche der französischen Luftwaffe, Fehler in der Kampfführung auf allen Ebenen - war eine große politische und psychologische Niederlage für die Franzosen. Drei Monate später, am 21. Juli 1954 wurde der Waffenstillstand unterzeichnet, der den ersten Indochinakrieg beendete. Sechzig Jahre danach ist Diên Biên Phu eine Stadt mit rund 70.000 Einwohnern geworden, in der man hier und dort die Überreste der heftigen Kämpfe sehen kann, in denen sich Franzosen und Viêt Minh gegenüberstanden. Die Taten beider Seiten müssen unter Achtung der Geschichte im nationalen Gedächtnis Frankreichs und auch Vietnams bewahrt werden.
Eiinzug der Truppen der Vietnamesischen Volksarmee (VVA) in Hanoi, Oktober 1954.
© ECPAD
Autor
Ivan CADEAU - Offizier und Doktor der Geschichte im Service Historique de la Défense (Historischer Verteidigungsdienst)
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Online-Artikel:
Die Schlacht von Na San – Indochina: November-Dezember 1952
Die Schlacht von Diên Biên Phu – Ein Kampf für das Unmögliche – 13. März 1954-7. Mai 1954
Fotogalerie:
Das Jahr 1950 in Indochina, das Desaster von Cao Bang
Der Kampf von Na San in den Bildarchiven der ECPAD
Operation ""Castor"" in Diên Biên Phu, 20.-24. November 1953
Anerkennung im Norden von Diên Biên Phu
Bilder von Diên Biên Phu im Fundus der ECPAD
Schlacht von Diên Biên Phu, 13.-17. März 1954
Videos:
Probleme im Fernen Osten Nr. 1
Das Jahr 1950 in Indochina, die Katastrophe von Cao Bang
Blick auf Indochina Nr. 4. Na San, ein Kampf im Dschungel
Bilder von Diên Biên Phu im Fundus der ECPAD
Artikeln der Zeitschrift
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Das Ereignis
Les prisonniers français au Vietnam
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Der Akteur
Volontaires pour Diên Biên Phu
En avril 1954, après les combats qui se sont succédé lors de la bataille des cinq collines, la situation des effectifs du camp retranché s’est considérablement dégradée. Afin de renforcer la garnison, des volontaires non parachutistes sont largués sur Diên Biên Phu.
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Die Wartung
Général Simon
Le général Simon sert en Indochine de 1951 à 1956. Au moment où débute la bataille de Diên Biên Phu, dans le Tonkin, il effectue son deuxième séjour dans le pays, à l’est de Saigon, en Cochinchine.
Témoignage.
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