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PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR

ALPES DE HAUTE PROVENCE (04)

  • Ongles

Cette plaque qui rend hommage aux harkis est apposée sur le Foyer Rural "Yvan Durand". Ce foyer a été construit par les anciens harkis qui ont séjourné à Ongles de septembre 1962 à janvier 1965. C’est à l’initiative du lieutenant Yvan Durand qu’ils ont entrepris cette construction pour créer des liens entre les familles arrivées d’Algérie et la population locale. Pendant de longues années, ce fut dans le canton « la première salle des fêtes ». Ongles est le premier village d’accueil de ces familles et le premier hameau de forestage de notre département. Ongles fut aussi le premier centre pilote de préformation professionnelle en faveur des fils des anciens harkis (1965/1971)

Exposition permanente sur les harkis à la MHeMO (Maison d’Histoire et de Mémoire d’Ongles)

  • Manosque

  

Fabrication d'une stèle en granit et fixation de la plaque fabriquée en octobre 2002.

Inauguration le 25 septembre 2003 lors de la cérémonie d'hommage aux harkis.

Plaque refaite le 11 mai 2012 suite à un acte de vandalisme.

  • Sisteron

  

Les premiers rapatriés et Harkis sont arrivés à Sisteron en novembre 1963.

Stèle commune aux rapatriés d'Algérie et Harkis. Stèle érigée au cimetière de Sisteron porte n° 4, à l'entrée du carré Musulman. Elle a été élevée à cet endroit, il y a une vingtaine d'années à la demande du président  de l'association des Rapatriés d'Afrique du Nord et de la municipalité de Sisteron .  le Comité local du SOUVENIR FRANÇAIS a également contribué à cette construction.

Deux autres camps de Harkis existaient dans les Hautes-Alpes : ROSANS et MONTMORIN, distants de quelques kilomètres.

 

HAUTES-ALPES (05)

  •  Rosans

Camp de forestage de Rosans.

  • Montmorin

Camp de Montmorin, distant de quelques kilomètres de Romans. Il n'exista cependant aucune association ni installation mémorielle : ni monument, ni stèle, ni plaque.

 

ALPES MARITIMES (06)

  • Mouans-Sartoux

Plus d'une centaine de familles d'anciens supplétifs s'installèrent dans les Alpes-Maritimes en 1962, essentiellement dans 5 hameaux forestiers (50 à Mouans-Sartoux, 46 à Roquesteron, etc.) où le logement se faisait sous des tentes militaires. L'office national des forêts fut leur premier employeur. La construction de maisons puis l'accession à la propriété individuelle, la formation, formation professionnelle, furent les réponses progressives à l'insertion des anciens Harkis et de leurs familles dans ce département qui, au fil des ans, devint département-pilote en  la matière.

  • Nice

Monument érigé en 2010, en souvenir des "Français d'Algérie et des Harkis"

 

BOUCHES-DU-RHÔNE (13)

  • Arles

Plaque située au cimetière des neuf collines, Chemin de Truchet, 13200 ARLES

Inscription  : « La République française témoigne sa reconnaissance envers les rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie pour les sacrifices qu’ils ont consentis (loi du 11 juin 1994 art.1er) ».

Mas Thibert, localité faisant partie de la commune d’Arles, voit l’installation en mai 1962 d’une forte communauté Harkis dirigé par le bachagha Saïd Boualam. L’installation se fera en plusieurs temps, d’abord sous des tentes au Mas Fondu puis, à partir d’octobre, dans des maisons de cantonniers, sur la route du Mazet, mises à leur disposition. Enfin, en 1964, la construction de quinze préfabriqués prend fin sur le terrain communal dit « du Mazet ». Ce dernier va alors vite prendre le nom de « cité du Mazet ». A l’heure actuelle, la communauté y est une des plus importantes de la région.

Ce lieu est donc logiquement pressenti lorsque, en 2001, dans le cadre de la Journée Nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives se déroulant tous les 25 septembre (qui sera officialisée par le décret du 31 mars 2003), l’Etat décide de la mise en place d’une plaque officielle en hommage aux harkis. Etonnamment, ce ne sera pas la localité de Mas Thibert qui va en fin de compte accueillir la plaque, mais le cimetière des neuf collines, situé à Arles même. Dès 2001, une cérémonie est donc organisée et un dépôt de gerbes réalisé devant celle-ci.

La position géographique des Bouches-du-Rhône en fit l'un des tous premiers départements à voir s'installer, en 1962, d'anciens supplétifs et leurs familles. C'est au mas-Thibert que se fixa la famille Boualam dont le chef, le bachaga Saïd Boualam, fut officier dans l'armée française et député d'Orléansville en 1958. Créateur des premières harkas, il fut rapatrié avec les siens. Progressivement, d'autres familles d'anciens supplétifs vinrent occuper des logements préfabriqués puis des lotissements dans les années quatre-vingt. Jusqu'à sa mort, en 1982, le bachaga Boualam se consacra à la "communauté harkie".

  •  Jouques 

Mémorial installé sur la route départementale D96, 4 kilomètres après Peyrolles, en direction de Manosque, 13490 JOUQUES

Inscription 1  : « Hommage aux anciens Harkis et à leurs familles 1963. Le camp du logis d’Anne, sur la commune de Jouques, accueille plus d’une centaine de familles d’anciens Harkis, réparties entre la Cité Forestage, la Cité du plateau, la cité EDF et la Cité Phénix.

1994. Le Logis d’Anne est fermé officiellement. Les familles se réinstallent essentiellement sur les communes de Peyrolles et de Jouques.

Le 29 septembre 2012. Inauguration de ce mémorial pour que la mémoire de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants ne soit pas oubliée.

Le Collectif des Associations de la Communauté des Harkis d’Aix et du Pays d’Aix. »

Inscription 2 : « Mémorial inauguré par Madame Maryse JOISSAINS- MASINI

Maire d’Aix-en-Provence et président de la Communauté du Pays d’Aix le 29 septembre 2012.

Réalisation de la Commune d’Aix-en-Provence sur un terrain cédé par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône avec l’accord de la Commune de Jouques. »

A partir de l’été 1962 et suite au rapatriement de harkis et de leurs familles, menacés de représailles en Algérie, les autorités françaises tentent de trouver des solutions à l’installation et au reclassement de ces populations. C’est dans ce cadre que sont ouverts les premiers camps et hameaux de forestage, à l’instar du Logis d’Anne.

Le camp du Logis d’Anne est ouvert en 1963, à 8 km du village de Jouques, au bord de la RN 96 pour accueillir 110 familles dans des logements familiaux préfabriqués.

Les ex-supplétifs travaillent sur le chantier de forestage, mais aussi au centre atomique de Cadarache, à la CITRA, à l’usine ABC,…

Ce camp du Logis d’Anne sera un des foyers les plus actifs du mouvement harki revendiquant un droit de représentation et un droit à l’intégration. Des mouvements de protestation (grève de la faim, barrage routier,…) portés par les enfants de harkis (la « deuxième génération) y ont lieu à plusieurs reprises, notamment en 1974, 1987, et 1991.

Le Logis d’Anne ne fermera qu’en 1995.

Ce monument à la mémoire des familles de harkis est inauguré le 29 septembre 2012 en présence des élus locaux, des institutions et associations.

  • La Roque d'Anthéron

Stèle au hameau de la Baume, à la sortie du village, au dessus de l’Abbaye de Silvacane, 13640 La Roque d’Anthéron

Inscription  : « Pour que vive la mémoire des harkis et de leurs enfants.

Ici furent installées des familles de harkis de juin 1964 à janvier 1975. »

Dans le cadre du reclassement des harkis et de leur famille en métropole, des hameaux forestiers sont mis en place, pour la majorité dans le sud-est de la France. Entre 10 et 40 travailleurs forestiers selon les hameaux y travaillent pour l’Office National des Forêts (ONF). La création de ces hameaux de forestage permet de fournir un travail rémunéré aux ex-supplétifs tout en logeant leur famille.

Le hameau forestier de la Baume accueille des harkis et leurs familles de juin 1964 à janvier 1975.

Aujourd’hui réhabilité en Centre de Vacances, le site voit l’installation d’une stèle commémorative le 22 septembre 2012, sous l’initiative du Collectif Harkis 13 de La Roque d’Anthéron.

  • Marseille

  

Plaque en hommage aux Harkis sur le monument aux morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines (au dos du monument, sur le pilier droit, face à la mer)

En face du 165 Corniche Président John Kennedy, 13007 MARSEILLE

Inscription  : « Hommage aux Harkis ».

En même temps qu’il est la principale porte d’entrée en métropole pour les Européens rapatriés, le port de Marseille sert aussi au rapatriement des Harkis et de leurs familles. Ainsi, en juin et juillet 1962, plusieurs milliers de Harkis (comprenant les ex-supplétifs, leurs femmes et enfants) arrivent à bord de bateaux de la Marine nationale (comme Le Lafayette) dans le port de Marseille avant d’être redirigés, pour la majorité d’entre eux, vers des camps d’accueil et de transit.

Œuvre de l’architecte Gaston CASTEL et du sculpteur Antoine SARTORIO le monument aux morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines fut inauguré le 24 avril 1927 après une souscription nationale avec la participation de l’Etat, du département et de la ville de Marseille.

La plaque en hommage aux harkis a été mise en place dans les années 2000.

Le lieu est choisi par la mairie de Marseille pour commémorer la Journée Nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives (instaurée par le décret du 31 mars 2003) chaque 25 septembre.

  • Mas Thibert (commune d’Arles) 

  

Plaque apposée sur le monument aux morts, place de la Mairie, 13104 MAS THIBERT

Inscription : « La République française témoigne sa reconnaissance envers les rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie pour les sacrifices qu’ils ont consentis (loi du 11 juin 1994 art.1er) ».

Le choix du site (cimetière des 9 collines à Arles) pour l’apposition d’une plaque en hommage aux harkis avait donné lieu, en 2001, à des réactions diverses au sein de la communauté Harkis locale (divergences d’appréciation et conflits de personnes qui traversèrent la communauté).

Il a donc été décidé, en 2003, de mettre en place une autre plaque, identique, mais cette fois sur le monument aux morts de Mas Thibert (lieu réel d’implantation en 1962 des familles harkies entourant le Bachaga Boualam). Il est à noter qu’après plusieurs tentatives pour réconcilier les deux sites (deux cérémonies en parallèles, alternance du lieu…), toutes les cérémonies officielles mises en place dans le cadre du décret du 31 mars 2003 se déroulent désormais devant cette plaque.

  • MAS THIBERT (commune d’Arles) 

Plaque en hommage au Bachaga, apposée sur le mur d’enceinte du cimetière de Mas Thibert, 13104 MAS THIBERT

Inscription  : « Plaque en hommage au Bachaga Saïd Boualam, Officier de l’Armée française, Vice-président de l’Assemblée nationale et aux harkis du Pays d’Arles.

Devoir de reconnaissance à l’égard d’hommes qui ont choisi la France dans l’honneur et la dignité au péril de leur vie.

Mas-Thibert 25 septembre 2002

Association des rapatriés et de leurs amis du Pays d’Arles. »

  •  Salon de Provence

Colonne au cimetière des Manières, dédiée aux rapatriés

 

VAR (83)

  • Bormes-les-Mimosas

En 1962, le département du Var accueillit un fort contingent d'anciens supplétifs qui furent répartis en plusieurs communes. L'Office national des forêts leur confia des travaux dont le développement amena la création de 12 hameaux forestiers.

En 1963, dans la forêt de Dom, des bâtiments préfabriqués abritèrent 235 personnes, venues en grande partie du camp du Larzac. En 1971, de nouvelles familles arrivèrent du Tarn. D'emblée, les responsables du hameau des Caunes avaient privilégié l'intégration de la "communauté harkie" au village voisin, politique renforcée en 1979 par la construction d'un lotissement dans le quartier des Fontêtes, se substituant au hameau forestier. Sur les 12 hameaux forestiers d'origine, 6 ont été lotis de même, 2 subsistent encore, les autres ont été désaffectés. Le hameau des Caunes est aujourd'hui centre de vacances.

  • Montmeyan 

Plaque aux Harkis

  • Carqueiranne

Monument "aux Rapatriés d'Outre-Mer".

  • Saint-Raphaël

A Mascara, l'ancienne capitale d'Abd El Kader, le Poilu du monument aux morts trônait sur une haute colonnade. Après l'indépendance de l'Algérie, à la demande des anciens combattants de Saint-Raphaël, M. Montanat, déjà à l'origine du rapatriement de plusieurs monuments, obtint le démontage de celui de Mascara et son transport, en 1963, à Toulon puis à Saint-Raphaël. Ce n'est toutefois qu'en 1971 que la statue du monument fut installée à son emplacement actuel.

 

VAUCLUSE (84)

  • Apt

Une plaque en hommage aux Harkis a été posée et inaugurée à APT au monument aux morts Bd National APT, le 25 septembre 2008.

Une stèle sera également inaugurée au quartier Saint Antoine.

  • Cucuron

Stèle située au monument aux morts, route de Cabrières d’Aigues. (Demeure un hameau avec une dizaine de maisons)

  • Pertuis

Stèle au monument aux morts, avenue de la Liberté.

 

Stèle au cimetière, rue du Chanoine TROUILLET