Chapitre : Histoire et mémoires des conflits
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Mémoires partagées,de la 1ère Guerre Mondiale à la guerre d’AlgérieLe Musée de l’Armée a fait un travail sur les débats autour de la mémoire des conflits, à la fois dans la perspective des relations franco-allemandes mais aussi, dans le cas de l’a guerre d’Algérie, dans le contexte d’un conflit de décolonisation. Sur la 1ère Guerre Mondiale, les salles Alsace-Lorraine et Joffre, ainsi que l’exposition France-Allemagne(s) 1870-1871 (site internet et catalogue dédiés) sont à visiter :
Sur la guerre d’Algérie, l’historial Charles de Gaulle (réouverture novembre 2020) proposera des analyses de la période et des mémoires partagées :
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La mémoire de la Shoah
D’abord mise de côté face aux mémoires nationales, la mémoire de la shoah prend toute sa place à partir des années 1970-1980. Elle devient rapidement un instrument pour européaniser les sociétés européennes disparates, surtout après la chute de l’URSS. Les salles Seconde Guerre mondiale du Musée de l’Armée, ainsi que des lieux emblématiques sur le site des Invalides rappellent le génocide juif et tsigane :
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Un exemple de mémoire et d’identité professionnelle :l’Armée de l’Air, de la naissance de l’aviation aux héros célébrés
Le XXe siècle naissant voit l’aviation prendre son envol et l’armée contribuer au développement de cette invention. Le mot « aéroplane » est employé en France jusqu’en 1911 pour désigner les appareils de navigation aérienne « plus lourds que l’air » à hélice et à voilure.
En 1915, Roland Garros remporte trois victoires aériennes à bord d’un monoplace armé d’une mitrailleuse tirant à travers le champ de l’hélice. Il va ainsi jouer un rôle de premier plan dans l’enfantement de l’aviation de chasse et du combat aérien.
Le lieu de mémoire permet de mettre en place les conditions de fabrication du « sentiment national ». Ce lieu, qui peut être abstrait, peut être aussi un personnage. Dans cet esprit, les bases aériennes françaises ont élu leur parrain, symbole du courage et de la ténacité dont savent faire preuve les aviateurs.
Il y a 70 ans, l’état-major des Forces aériennes françaises libres prend une décision dont l’application est toujours d’actualité : attribuer un nom de tradition aux unités navigantes. Les unités prennent le nom de provinces et de villes de manière à rappeler en permanence l’objectif de libérer le territoire national.
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