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Official launch of the 150th anniversary of the Franco-Prussian War

View the feature and read the editorial by the state secretary to the Minister for the Armed Forces

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It is 150 years since the Franco-Prussian War (1870-71), the first conflict between France and Germany. Remote in time, remote in our memories, this slice of French history flashes by when we try to evoke it. It lies in the shadow of the two world wars of the 20th century. And yet there have been few events of such founding importance, few episodes in history that have influenced the fate of Europe to such a degree. 

The Franco-Prussian War was behind the fall of the Second Empire, the proclamation of the Third Republic, the unification of Germany, the Paris Commune and a 75-year-long dispute between France and Germany, and because of that it is a blueprint for the 20th century and contemporary European history. A blueprint for the modern wars that would follow, with the fundamental role played by artillery, increasingly destructive firearms, the involvement of the civilian population through the press, and the phenomenon of irregular soldiers.

The fighting took place on French soil; Paris underwent a terrible siege; heroic figures came to the fore, like Gambetta; certain towns resisted in this national drama, such as Belfort or Bitche; despite the republican awakening, the country was overcome by defeat; German unification was proclaimed in the Hall of Mirrors of the Palace of Versailles. These events and memories, Alsace-Moselle blacked out on the map of France, it was all still fresh in the minds of the men and women who fought in the First World War – many of them in the Second World War as well. The memory then became blurred by the scale of the fighting in the First World War, then by the tragedies of the Second.

The Ministry of the Armed Forces, the French State’s number-two cultural actor and an essential contributor to remembrance policy, wishes to make the 150th anniversary a time of remembrance, for passing on a page of our national and European history. Therefore, we are approaching these commemorations from the angle of Franco-German friendship. Our actions will promote the cultural, educational and visitor programmes of museums and heritage sites. I am thinking, for example, of the remarkable Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion, in Gravelotte. We will also be supporting local projects and initiatives. 

Keeping the past alive and passing it on is not a duty. It is a collective responsibility, a job for the nation as a whole. The Franco-Prussian War marked the beginning of 75 years of conflict between France and Germany, followed by 75 years of peace in Western Europe. Let us make the 150th anniversary of that oft forgotten war a time to reflect on our European identity. Let us recall Victor Hugo’s words: “A war between Europeans is a civil war.” 

Geneviève Darrieussecq

State secretary to the Minister of the Armed Forces

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View the feature  and remembrance video

 

The remembrance video shown here was intended to be followed by a web series presenting ten key Franco-Prussian War sites. 

 However, due to the coronavirus pandemic, filming of this audiovisual production by ECPAD is currently suspended.

 

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Understanding the chronological and spatial context

 

 

 
  • View the   map of France showing the key Franco-Prussian War remembrance sites

 

 

 

Representing the war

 

  • In slides 

Contemporary photographs of the Franco-Prussian War, together with emblematic objects from the conflict, can be viewed at the bottom of the page.  

  • In paintings

View the catalogue of the Musée d’Orsay collections on the Franco-Prussian War. © Musée d'Orsay

  • In photographs

View the  ECPAD collections, in particular the collection of 44 card-backed albumen prints, part of which are attributed to Louis Joseph Gemmi de Prévot (1820-96).

 

 

 

Understanding the conflict

 

  • Read the historical articles

... On the events of the Franco-Prussian War and the battles of Saint-Privat and Champigny

... On France’s system of defence in the Franco-Prussian War (Annie Crépin)

... On the consequences of the conflict at various levels (two analyses by Eric Anceau and Annie Crépin)

... On the construction of the memorial landscapes of the war (Charlotte Schenique)

... On the conflict’s emblematic figures: Napoleon III and Léon Gambetta

 

 

 
  • Find out about the educational offerings of the remembrance sites:

Musée de la Dernière Cartouche - Musée Guerre et Paix en Ardennes - Château de Sedan - Musée de la Guerre 1870 - Loigny-la-Bataille - Musée Saint-Rémi - Citadelle de Bitche - Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion - Halle du Souvenir - Musée de la Bataille du 6 août 1870

 

 

 

 

Keep up with the latest news about museums and remembrance events in the regions

 

 

Due to the current health crisis, the programme of museum events is suspended and remembrance events are postponed until further notice. 

Why not take a look at the digital resources offered by our partners during the lockdown?

 

      

 
  • The University of Lille invites you on a virtual tour of the war memorials catalogued in its database

  • From 30 March to 3 May, the Musée Guerre et Paix en Ardennes invites you to take part in a quiz on the history of the Franco-Prussian War 

 

 

 

 

 

  • © Coll.particulière A.P.

    Casque de cuirassier de la ligne

    Ce casque, dont le modèle est directement inspiré de ceux du 1er empire, équipe les cuirassiers français lors de la guerre de 1870-1871. Il reste emblématique des désastreuses charges de Morsbronn et Froeschwiller, menées le 6 août 1870 par les brigades Michel et Bonnemains afin de dégager l'infanterie française menacée d'encerclement.

  • © Coll.particulière A.P.

    Casque de dragon de la ligne

    Le casque des dragons est entièrement en cuir et laiton, sa partie inférieure décorée d'un bandeau de feutre dont le motif imprimé évoque la peau de panthère. Son allure générale évoque, comme pour celui des cuirassiers, les casques et les gloires du premier empire. C'est avec cette coiffure que les 3ème et 11ème dragons sont engagés le 16 août 1870 dans les combats de Mars-la-Tour.

  • © Coll.particulière A.P.

    Shapska des lanciers de la ligne

    Les régiments de lanciers français sont coiffés depuis le premier empire d'une coiffure d'inspiration polonaise, la shapska, dont l'esthétique l'emporte résolument sur le côté pratique au combat. Ils forment, avec les Dragons, la cavalerie de ligne, notion assez vague qui les place en situation intermédiaire entre la cavalerie lourde, de réserve et de rupture (cuirassiers et carabiniers) et la cavalerie légère (chasseurs et hussards), dont la vocation est plutôt la reconnaissance et la poursuite. Le chiffre sur la plaque indique le régiment.

    Le 6 août 1870, deux escadrons du 6ème lancier sont engagés à Froeschwiller aux côtés des 8ème et 9ème cuirassiers, avec le même succès, ce dont témoigne l'historique du régiment: " Le 6e lancier, entré presque tout entier dans la rue principale du village de Morsbronn avec le 9e cuirassiers, y est écrasé par le feu de l'infanterie prussienne établie dans les maisons, dans l'église et dans les jardins ; la fusillade est particulièrement meurtrière à la sortie du village où la rue suit une pente raide et se trouve resserrée entre les maisons. Après une charge d'un quart d'heure au milieu d'un terrain accidenté, couvert d'arbres isolés, de houblonnières et de vignes, coupé de haies et de fossés, les trois régiments sont presque anéantis. 11 officiers sur 13 du 6e lancier sont laissés sur le terrain, tués ou blessés et neuf dixième de l'effectif est perdu."

     

  • © Coll.particulière A.P.

    Shapska de lancier, petite tenue

    En tenue de ville, de sortie ou de campagne, les officiers et sous-officiers des lanciers font fréquemment usage d'une shapksa allégée en carton recouverte d'une toile cirée noire. Plus légère et moins couteuse que la coiffure d'ordonnance, elle reste néanmoins fragile. Sa silhouette la distingue par ailleurs mal des coiffures des uhlans allemands, une similitude qui a parfois occasionné de tragiques méprises.   

  • © Coll.particulière A.P.

    Shako d'officier de cavalerie légère

    La coiffure d'ordonnance des hussards et chasseurs à cheval est le talpack, une coiffure en cuir plus ou moins cylindrique et recouverte de fourrure, mais de nombreux officiers lui préfèrent un shako non réglementaire de petite tenue, en carton et toile cirée, plus léger et jugé plus élégant. Le pompon ici arboré identifie un officier subalterne du 3ème régiment de chasseurs à cheval.

  • © Coll.particulière A.P.

    Képi de sous-officier d'infanterie

    L'infanterie française est réglementairement équipée d'un shako, dont les modèles 1860 et 1867 sont encore en dotation à la veille de la guerre. Le képi, héritier des campagnes africaines et réintroduit en 1867, à la grande satisfaction de la troupe, lui est toutefois largement préféré. En 1870, les shakos restent donc aux dépôts régimentaires et le képi s'impose comme coiffure d'ordonnance. C'est avec lui que les soldats français partent au combat et c'est avec cette coiffure que leur silhouette est définitivement figée par les peintres de bataille. Le képi devient, au même titre que le pantalon garance, l'attribut caractéristique du soldat français.

  • © Coll.particulière A.P.

    Bonnet de police de voltigeur de la Garde

    Le bonnet de police "à soufflets", introduit en 1860, sert de coiffure de repos à tous les corps de troupe jusqu'en 1867, date à laquelle il est remplacé par le képi dans les régiments de ligne. Les régiments de la Garde conservent le bonnet de police et, à l'instar de l'ensemble de l'armée, laissent leur coiffures d'ordonnance au dépôt lors de l'entrée en guerre. C'est donc coiffés du bonnet de police que les voltigeurs de la garde, ici un sous-officier du 4ème régiment, participent aux batailles de Mars-la-Tour et de Saint-Privat avant de s'enfermer dans Metz et de partir en captivité fin octobre 1870

  • © Coll.particulière A.P.

    Képi de colonel d'artillerie ou du génie

    Alors que la généralisation du système Gribeauval avait assuré, durant les guerres du premier empire, une nette supériorité à l'artillerie française, celle-ci est, à la veille de la guerre de 1870, surclassée par  son homologue prussienne. La puissance de feu allemande fera ainsi la différence lors de nombreuses batailles, notamment à Saint-Privat. Le képi présenté est commun aux armes de l'artillerie et du génie, semblable aussi à celui que portait le colonel Denfert-Rochereau lors du siège de Belfort

  • © Coll.particulière A.P.

    Képi d'officier de la garde nationale mobile

    Créée par la loi Niel de 1868, la garde nationale mobile doit permettre de suppléer la faiblesse des effectifs de l'armée d'active en créant une réserve immédiatement mobilisable de 600 000 hommes en cas de conflit. Dans les faits, son manque d'encadrement et de formation ainsi que son armement médiocre nuisent à l'efficacité militaire de la garde mobile. C'est toutefois elle qui, à partir de septembre 1870, constitue l'essentiel des forces françaises opposées aux envahisseurs, livrant d'héroïques combats en plusieurs points du territoire, notamment lors du siège de Paris. A Belfort, elle représente les trois-quarts de la garnison qui tient tête aux troupes allemandes pendant plus de trois mois. Le képi, d'une coupe semblable à celui des officiers de la ligne, présente toutefois des couleurs inversées, bandeau rouge et turban bleu foncé.

  • © Coll.particulière A.P.

    Képi de troupe de la garde nationale

    Institution placée en sommeil sous le second empire, la garde nationale (-à ne pas confondre avec la garde nationale mobile- ) est peu présente durant la phase impériale de la guerre et il faut attendre la fin du mois d'août pour qu'elle soit organisée en régiments provisoires d'infanterie. La défaite de Sedan et la mise en place d'un gouvernement de défense nationale appelant à une levée en masse changent la donne. Participant activement aux combats, le garde national devient alors, aux côtés du "lignard" et du "moblot", une des figures emblématiques de la phase républicaine de la guerre. En mars 1871, la garde nationale parisienne passe en masse du côté de l'insurrection (Commune de Paris) et l'institution est définitivement dissoute le 25 août 1871.

    Le 210ème bataillon de la garde nationale de la Seine, placée durant le siège de Paris sous les ordres du général Clément-Thomas (fusillé à Montmartre le 18 mars 1871), est un des 16 bataillons du 12ème arrondissement (Reuilly) de la capitale.