La nécropole nationale de Loupeigne
Nécropole nationale de Loupeigne. © Guillaume Pichard
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Aménagée à flanc de colline, la nécropole de Loupeigne a été créée en 1919 pour rassembler les dépouilles de soldats morts pour
Cette nécropole nationale regroupe aujourd’hui 1 077 corps de soldats parmi lesquels reposent 598 Français, dont près de 120 ont été inhumés en ossuaire. Au titre de
Une chapelle mausolée est édifiée à la mémoire des officiers d’artillerie et d’infanterie tombés en 1917-1918.
L’opération Blücher-Yorck, la bataille du Chemin des Dames, mai-juin 1918
Perdant en intensité après l’échec de l’offensive française conduite sur le Chemin des Dames en avril 1917, le front de l’Aisne, qui s’étend entre les villes de Soissons et de Reims, connaît à partir du 28 mai 1918 un regain d’activité. Il est en effet le théâtre d’une forte offensive allemande. Au premier choc, ce secteur tombe sans résistance. Au terme d’un bref et intense bombardement, les lignes françaises sont enfoncées par les troupes d’assaut allemandes. Le 29 mai, elles s’emparent de Soissons, franchissent l’Ourcq et atteignent, le 31 mai,
Malgré d’importantes pertes (400 000 hommes), les Allemands avancent rapidement, menaçant Amiens et Reims. Dans l’Aisne, les troupes alliées tiennent difficilement les points de passage sur
La seconde bataille de la Marne , juillet 1918
Après les succès sur l’Oise et sur l’Aisne, le haut commandement allemand frappe dans
Après un violent bombardement, les vagues d’assaut ennemies s’élancent entre l'Aisne et l'Ourcq. Si certaines sont stoppées, de nombreuses autres franchissent la Marne. Une tête de pont est établie. A l'ouest, Dormans est pris. La lutte est des plus vives. Les alliés s’accrochent à leurs positions, au point que, le 17 juillet, la situation est rétablie en leur faveur.
Du côté allié, le général Foch lance sa contre-offensive décisive. A 4h45, sur un front de 50 kilomètres, l’artillerie française pilonne les lignes adverses. Grâce à l’emploi massif des chars et de l’aviation, l’armée Mangin, concentrée dans la forêt de Villers-Cotterêts, progresse rapidement. Soutenues par les troupes britanniques et américaines, les armées françaises attaquent dans le Soissonnais et suivent l’Ourcq. Le 20 juillet, les troupes allemandes se replient derrière la Marne. Le 21, Château-Thierry est libéré par les troupes françaises et américaines.
Au cours de l’été, les Alliés conduisent une série d’actions brèves, exécutées par surprise et dans divers secteurs, accablant plus encore l’ennemi.
Asphyxiée sur le plan économique et frappée par la guerre civile, l’Allemagne est contrainte d’accepter, le 11 novembre 1918, les conditions d’un armistice.
Infos pratiques
Loupeigne
Au bord de la D79 entre Loupeigne et Mareuil-en-Dôle
Visites libres toute l’année