La nécropole nationale de Ly-Fontaine
Nécropole nationale de Ly-Fontaine. © ECPAD
Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici
Cette nécropole nationale rassemble 46 soldats français morts pour
La bataille de Guise - 28-30 août1914
Après l'échec de la bataille des frontières et la perte de Charleroi, le haut-commandement français veille à ralentir l’avancée des troupes allemandes qui progressent vers Paris. Après avoir été engagée en Belgique, la 5e armée du général Lanrezac entame un mouvement rétrograde pour s'opposer aux troupes allemandes du général von Bülow.
Au soir du 27 août 1914, la situation est délicate. La 5e armée est menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisage déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon. Le 28 août, après le désastre de Mons, le général Haig, commandant le 1e corps britannique, informe Lanrezac que l'armée anglaise ne peut plus combattre et entame son repli. Pourtant, le général Joffre prescrit à la 5e armée de surprendre son recul pour attaquer en direction de Saint-Quentin, que les Allemands occupent. A la hâte, des troupes de réserve sont engagées notamment à Renansart. Le 10e corps d'armée (CA) supporte l'effort mais ne peut contenir la poussée allemande. Aussi, cherche-t-il à se déployer plus au sud pour dégager Saint-Quentin. Mais faute de moyens, cette initiative échoue. L'ennemi progresse encore. Le 1er CA, après une intense préparation d'artillerie, est engagé sur le front de Jugueuse à Vervins. Face à cette attaque, l'ennemi décroche. Poursuivant son effort, le 1er CA conquiert Jonqueuse, Bertaignemont, Clanlieu, Puisieux et refoule le Xe corps allemand sur Guise. Grâce à ce soutien, le 10e CA reprend
Au terme de ceux-ci, les Français permettent à ralentir le rythme de la progression allemande. Pour autant, la 5e armée reste toujours menacée sur ses ailes. De plus, le corps expéditionnaire britannique poursuit son repli. En dépit des ordres de Joffre, Lanrezac abandonne ses positions si chèrement conquises. En conséquence, malgré ce succès moral et l’inflexion de l'itinéraire défini par le plan d'invasion allemande, Lanrezac est limogé le 3 septembre. Faute de moyens suffisants, Saint-Quentin reste aux mains de l'ennemi jusqu'au 2 octobre
L'engagement du 236e régiment d'infanterie à Ly-Fontaine
Après les combats du 24 août 1914 dans le secteur de Maubeuge, le 236e RI, régiment de réserve du 36e RI, se replie vers le sud. Les hommes dont beaucoup proviennent de Normandie sont fatigués et n'ont guère le moral. Pourtant, le 29 août, ils reçoivent l'ordre de conquérir Hinacourt et Benay et garder les passages de l’Oise. Mais, faute de soutien le régiment est submergé par une force ennemie supérieure en nombre. Grâce à l'engagement de la 23e compagnie qui résiste à Ly-Fontaine pendant deux heures, le régiment parvient à se replier sans trop de pertes sur Renansart. C'est au cours de ces combats qu'est grièvement le commandant Brémond. Malgré leur état de fatigue, les Normands sont engagés dans un nouvel assaut entre Bethenicourt et Alaincourt et sur Séry-les-Mézières. Ils doivent aussi interdire le franchissement de l'Oise. Mais cette fois, les pertes sont importantes. Débordés par le nord, les hommes, malgré leur dévouement, sont contraints d'abandonner leurs positions. Au terme de deux jours de combats, le 236e RI perd la moitié de ses effectifs. Il est alors contraint de se replier vers le sud et gagne la forêt de Saint-Gobain en vue d'être reconstitué.
Le 17 octobre 1920, la commune de Ly-Fontaine, citée à l'ordre de l'armée, est décorée de
Infos pratiques
Ly-Fontaine
À 16 km au sud de Saint-Quentin, D 34
Visites libres toute l’année
En résumé
Eléments remarquables
En savoir Plus
En savoir plus
Agence de développement et de réservation touristiques
24/28, avenue Charles de Gaulle
02007 Laon
Tél. 03 23 27 76 76