Repenser les paysages
Batailles d’Artois : Lichfield Crater, un cratère de mine transformé en cimetière militaire. © S. Compoint
Après les guerres se pose très vite la question du devenir des paysages ruraux et urbains transformés par les combats et les bombardements, confrontés à la mort de masse et aux massacres, ou affectés par les politiques de répression et de persécution.
Doit-on conserver en l’état les traces du passé dans notre environnement ? Ou au contraire reconstruire les sites et paysages alentour pour aller de l’avant ? Doit-on "patrimonialiser" ces lieux où le vent de l’histoire a soufflé tragiquement pour en faire des lieux de recueillement et de connaissance ? Ou bien laisser les paysages parler d’eux-mêmes aux touristes de la mémoire ? Ce sont autant de questions que cette partie se propose d’aborder, à travers des exemples concrets d’espaces dont le destin mémoriel a évolué en fonction des époques et des acteurs impliqués.
"Repenser" les paysages, c’est aussi leur donner de nouveaux usages. C’est particulièrement le cas des sites militaires (forts, citadelles, casernes, etc.), utilisés dans le cadre des politiques de défense de la France, et reconvertis pour s’intégrer pleinement dans leur environnement.
- La mémoire des poilus : Notre-Dame-de-Lorette
- La mémoire des poilus : la tranchée des baïonnettes
- La mémoire des villages martyrs : Oradour-sur-Glane
- La mémoire des villages martyrs : le village de Maillé
- La mémoire de la Résistance : le maquis du Vercors
- La mémoire de la Résistance : le Mont-Valérien
- Reconvertir le patrimoine militaire