RHÔNE-ALPES

ARDECHE (07)

  • Largentière

Jardin public situé à proximité de l’Hôtel de la Sous-préfecture, rue Camille Vielfaure D 305.

Stèle témoignant  de la reconnaissance de la Marine Nationale envers ses anciens Harkis, dévoilée le 22 juin  2002 à l’occasion du 40ème anniversaire de leur rapatriement. 

En juin 1962, la Marine Nationale rapatriait sur les Bâtiments de Débarquements de Chars -BDC-  Trieux et Argens un millier de personnes, harkis de la Demi-brigade de Fusiliers Marins (D.B.F.M.) et leurs familles.

En septembre 1962, après un passage au camp du Larzac,  grâce aux démarches de responsables de la Marine et de l’Association Amicale de la Demi-brigade de Fusiliers Marins(A.A.D.B.F.M), plus de 65 familles,  soit 280 personnes avec les célibataires s’implanteront principalement  à Largentière et à Rocles.

Au pied de cette stèle ont été apposées, au cours des ans, trois plaques commémoratives . « Hommage de l’Amicale des Fusiliers Marins et Commandos » en 2001,  « la plaque commémorative des Harkis morts pour la France » le 7 juillet 2007 et « l’Hommage aux Harkis des Anciens Combattants de la ville de Neuilly sur Seine »  le 7 juin 2008.

 

DRÔME (26)

  •  Pierrelatte

Monument aux Rapatriés

  • Valence

Dans le cimetière municipal, l'Union nationale des anciens combattants harkis a fait ériger, en septembre 1999, un sobre monument. En forme d'obélisque, il comporte une plaque de granit portant la dédicace rendant hommage aux Harkis morts pour la France.

 

ISERE (38)

  • Grenoble

Un monument pour les rapatriés se trouve dans le cimetière de Grenoble.

Une communauté qui s’est installée à ROYBON dans un camp pour travailler à l’ONF et les entreprises alentours, la population harki y réside depuis 1962

De plus quelques familles se sont installées à LE PONT DE CLAIX pour travailler dans les usines de produit chimique, la population de la ville a doublé entre le recensement de mars 1962 et celui de 1968. Présence d’une main d’œuvre importante de « français-musulmans » dans l’usine chimique Progil Bayer Ugine en 1962. (se ne sont que des hypothèses)

Deux familles d’origine harki ont été identifiées à CHASSE SUR RHÔNE

Quatre familles se sont installées à LE GRAND LEMPS, indépendamment du dispositif de reclassement et du programme de transfert et de relogement mis en place à la fin de la guerre, ils ont travaillé dans les entreprises locales.

MORESTEL, construction dans les années 60 de la cité Logirel une cinquantaine de petites maisons construites pour accueillir des rapatriés.

Quelques personnes ont pu être identifiées à LA MURE

Quelques familles à LE PONT DE BEAUVOISIN

VOIRON, en 1963 78 « algériens musulmans » (hommes célibataires) et 13 familles (81 enfants et adultes) ont été accueillis.

 

LOIRE (42)

  • Saint-Etienne

Plaque à la mémoire de Harkis.

 

RHÔNE (69)

  • Lyon

Le monument aux morts d'Oran avait été réalisé en 1927, à la mémoire des 12 500 "morts pour la France" du pays oranais. Sur un piédestal de 8 m de haut, trois soldats hiératiques regardaient la ville et la mer. En 1956, Edouard Herriot, maire de Lyon, jumela sa commune avec celle d'Oran. Après l'indépendance de l'Algérie, de nombreux rapatriés s'installèrent dans le quartier lyonnais de la Duchère. Voulant honorer ses nouveaux concitoyens, M. Pradel, maire de Lyon, obtient de l'Assemblée populaire d'Oran, en 1966, le transfert de la parie supérieure du monument aux morts de cette commune. Le nouvel ensemble fut inauguré le 13 juillet 1968.

Outre ceux qui sont arrivés avant le 2 juillet 1962, la plupart en ayant suivi leurs officiers, les anciens supplétifs s'établirent progressivement dans le département rhodanien, en provenance des camps de regroupement. D'autres, libérés des prisons algériennes, les rejoignirent dans le milieu des années soixante, entrevoyant une opportunité de travail dans le secteur des travaux publics ou les hospices civils de la communauté urbaine de Lyon. Vénissieux, Vaux-en-Velin, Décines, Bron, furent notamment leurs communes d'accueil, des programmes locatifs ayant été lancés à cet effet.

L'apposition d'une plaque commémorative sur le monument aux morts symbolise leur insertion dans la population rhodanienne.

 

HAUTE - SAVOIE (74)

  • Annecy

De septembre 1955 à novembre 1962, le 27e bataillon de chasseurs alpins a participé à la guerre d'Algérie dans la région de la Kabylie. La politique du chef de corps s'appuya sur la multiplication des petits postes et la constitution de harkas, comme celle d'Aït Zellal.

Dans la caserne de Cran Gevrier, lorsqu'il s'est agi de graver dans la pierre la mémoire des combattants en Algérie, les anciens du 27e BCA n'omirent pas d'y inclure, sur une plaque, les noms des  Harkis qui se battirent à leurs côtés.

De septembre 1955 à novembre 1962, le 27e bataillon de chasseurs alpins a participé à la guerre d'Algérie dans la région de la Kabylie. La politique du chef de corps s'appuya sur la multiplication des petits postes et la constitution de harkas, comme celle d'Aït Zellal.

Dans la caserne de Cran Gevrier, lorsqu'il s'est agi de graver dans la pierre la mémoire des combattants en Algérie, les anciens du 27e BCA n'omirent pas d'y inclure, sur une plaque, les noms des  Harkis qui se battirent à leurs côtés.