Newsletter

La nécropole nationale de Ranrupt

Aktie :

Nécropole nationale de Ranrupt. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Ranrupt

 

La nécropole nationale de Ranrupt regroupe les corps de soldats morts pour la France, lors des combats qui se déroulèrent, au cours de l'été 1914, dans la vallée de la Bruche. Aménagé de 1921 à 1924, ce cimetière réunit les dépouilles de 92 Français dont 21 reposent en tombes individuelles et 71 en ossuaire. Les restes mortels de 92 soldats allemands sont inhumés en ce lieu, dont 89 ont été rassemblés dans un ossuaire.

Par ailleurs, aux côtés de ces combattants, ont été enterrés trois membres de l’équipage d’un bombardier de la Royal Air Force qui s’est écrasé, le 26 février 1944, à côté du village de Ranrupt.

 

Les combats de la vallée de Bruche, 14-21 août 1914

Aux premiers jours de la guerre, pour appuyer la manœuvre de l’armée du général Pau, certaines unités doivent à s'emparer de la chaîne des Vosges. Le 12 août, le 21e corps d’armée (CA) reçoit cette mission. La résistance ennemie est importante sur les hauteurs entre Plaine et Diespach, mais les Français contrôlent rapidement les cols de Saales, de Hans ou encore celui du Donon. Ce massif est l'un des deux plus hauts sommets des Basses-Vosges et représentent ainsi un enjeu stratégique. Après avoir conquis sans difficulté le Donon, les hommes de la 25e brigade d’infanterie (BI) aménagent ses positions.

Dans la vallée de la Bruche les Français progressent sans difficulté. Le 14 août, ils libèrent Saint-Blaise-la-Roche où, au cours d'un assaut audacieux, les chasseurs du 1er bataillon de chasseurs à pieds (BCP) s'emparent du drapeau du 2e bataillon du 99e régiment de réserve alsacien et mettent en déroute le 132e régiment Poméranien. Schirmeck, Wisches et Villé sont aux mains des Français. Le 16, la frontière est atteinte. Mais, l'ennemi porte une violente contre-attaque sur la rive droite de la Bruche. Du côté français, les pertes sont importantes en particulier au sein des régiments d’infanterie (RI). Le 18, Wisches est aux mains de l'adversaire. Le 19, les Français se replient sur le massif du Donon composé du Haut et du Petit Donon.

Le 20 août, poursuivant leur effort les armées allemandes cherchent à repousser les armées françaises au-delà de la frontière. Le massif du Donon est au cœur des enjeux. Dans la soirée du 20, au terme d'un bombardement de huit heures, les hommes du BCP subissent l'assaut des chasseurs allemands, les Jäger. Suite à l'échec de la prise de Sarrebourg et d'un corps à corps, les Français se replient. Quelques-uns s'accrochent au sommet du Petit Donon. Au cours de la nuit, les Allemands renforcent leurs positions. Au matin, en dépit des ordres de retraite générale vers le Grand Couronné de Nancy, le commandant de la 25e BI cherche à reprendre les positions perdues. Cette tentative est un échec. Le lendemain, sans résistance, le Grand Donon tombe.

Les combats sur le Donon sont brefs mais très meurtriers. Dans leur repli et malgré quelques combats retardateurs, les Français abandonnent morts et blessés. À partir du 22 août, les Allemands commencent l'inhumation de ces combattants tandis que les blessés et les prisonniers sont envoyés à Schirmeck. À partir de cette date et jusqu'à la fin de la guerre, le massif du Donon est transformé en une forteresse imprenable où est exploitée une main d’œuvre composée de prisonniers russes et d'otages civils.

Les combats de l’Ormont, 16-26 septembre 1914

Le 12 septembre 1914, les Allemands s'emparent de la Fontenelle (cote 627) du massif de l’Ormont, et des cols de Saales et Sainte-Marie-aux-Mines. Le 16, les Français doivent reprendre ces positions en particulier l’Ormont et le massif du Spitzemberg. En dépit d'un relief difficile et de la résistance ennemie, les Français atteignent ces objectifs. Le 19, les Bavarois sont délogés de l’Ormont et le 20, le Spitzemberg tombe à son tour.

À partir du 26 septembre, le front se fige. La guerre de position débute et se prolonge dans ce secteur violemment disputé au cours de l'année 1915.

 

  • Nécropole nationale de Ranrupt. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Ranrupt. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Ranrupt. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Ranrupt. © ECPAD

  • Combats dans les Vosges, 1915. © MINARM/SGA/DMCA/Joëlle Rosello

  • Manœuvres près d’Etival, 1916. © Collections BDIC

  • Tranchée de 1re ligne près de St-Jean d'Ormont devant la ferme de Fayémont, mars 1917. © Collections BDIC

  • Poste d’observation  dans le Bois d’Ormont, 1917. © Collections BDIC

  • Ravitaillement en eau dans le front des Vosges, 1917. © Collections BDIC

  • L’église et la partie du cimetière de Saint-Jean-d’Ormont réservée à la 82e Brigade d’Infanterie (23e et 133e RI). © Collections BDIC

  • Discours du général Barrard, commandant du 152e RI lors de la cérémonie d’inauguration du monument à la mémoire du 152e RI, octobre 1919. En septembre 1914, le régiment conquit sur le Spitzenberg la première de ses sept citations. © Collections BDIC

  • > Zurück zu den Ergebnissen

    Informationen

    Anschrift

    Ranrupt
    Au nord-est de Saint Dié, N 424

    Wöchentliche Öffnungszeiten

    Visites libres toute l’année

    Mehr kennen

    Mehr kennen

    Agence de développement touristique du Bas-Rhin

    4, rue Bartisch

    67100 Strasbourg

    Tél. : 03 88 15 45 88

    Accéder au site internet