Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG
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Located on the outskirts of Souain-Perthes-les-Hurlus on the former village road, the route de Tahure, now destroyed, Souain National Cemetery - L'Opéra holds the remains of 144 soldiers who died for France during the 1915 offensives. About twenty soldiers are buried in individual graves, while the others lie in ossuaries. This cemetery, so named due to its proximity to a parade ground that apparently was as large as Place de l'Opéra in Paris, contains the bodies of soldiers who died in the division ambulance centre set up in 1915 at this very spot. Built by the military engineering corps, this "Place de l'Opéra" parade ground, constructed using 20,000 bags of earth, was a strategic organisational centre in this sector. The oval shape of the cemetery thus recalls the former parade ground.
Today, the site is associated with the memory of Corporal Blaise Cendrars (1887-1961) who, on 28 September 1915 in Navarin, was hit in his right hand by machine-gun fire. Seriously wounded, with his hand attached only by strip of flesh, he was treated in the ambulance centre here before being transferred to Châlons-sur-Marne, where he had his right arm amputated, above the elbow. Commended for bravery in army dispatches in November 1915, he was transferred to Bourg-la-Reine. Originally from Switzerland, Cendrars, who had enlisted in the French Foreign Legion, was granted French nationality on 16 January 1916.
Overcoming this ordeal, he trained himself to write with his left hand and, in his autobiographical work, La Main Coupée (The Severed Hand), gives a poignant and realist account of the First World War.
Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG
Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG
Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG
Nécropole nationale de Souain-Perthes-lès-Hurlus - L'Opéra. © Guillaume Pichard
Nécropole nationale de Souain-Perthes-lès-Hurlus - L'Opéra. © Guillaume Pichard
Nécropole nationale de Souain-Perthes-lès-Hurlus - L'Opéra. © ECPAD
Nécropole nationale de Souain-Perthes-lès-Hurlus - L'Opéra. © ECPAD
Place de l'Opéra. © ECPAD
Place de l'Opéra. © ECPAD
Entrée de l'ambulance, place de l'Opéra. © ECPAD
Explosion d'un obus au dessus des lignes françaises au nord de Souain. Photo prise de la place de l'Opéra. © ECPAD
Ancienne tranchée allemande dans le secteur du Bois Sabot, 1916. Le 7 mars 1915, les Français entreprennent un nouvel assaut contre le bois Sabot où l'ennemi s'est très solidement fortifié. Malgré la résistance du 1e régiment de landwehr bavarois, cette position est enlevée au terme d'âpres combats conduits à la baïonnette. A partir d’avril, les positions se renforcent, les Allemands lancent cinq contre-offensives jusqu’en juin sans succès. Collection particulière/FBN/DR
Soldats français dans un poste d'écoute situé à 20 mètres des lignes ennemies, fortin de Beauséjour. Construite en 1825, la ferme modèle de Beau-séjour est implantée au coeur d'un domaine de 600 hectares. La vie y est paisible mais, en septembre 1914, ses habitants fuient les combats. Le front s'établit au nord de la ferme et les combats y sont d'une rare intensité. Aménagées progressivement par les Allemands, ces lignes fortifiées deviennent le "Fortin de Beauséjour" contre lequel les assauts successifs français se heurtent. De février et à mars 1915, ce bastion est pris et repris sept fois. La vie y est des plus difficiles. au cours de l'offensive de septembre 1915, l'ensemble du secteur est dégagé. Les régiments qui montaient en ligne arrivaient à pied sur la route de Minaucourt sans cesse bombardée par l'artillerie lourde allemande. A partir de Beauséjour, les soldats prenaient les tranchées pour rejoindre la première ligne. Collection particulière/FBN/DR
Cimetière national de l'Opéra, 1925. © MINARM/SGA/DPMA