Paysages de la Première Guerre mondiale
Dickbuchenweg (Pour Vivre ici). Tirage fine art 60 x 90 cm. OEuvre de Sophie Zénon, photographe plasticienne, représentant la forêt des Vosges dans le secteur du Hartmannswillerkopf, 2017. © S. Zénon
L’approche des paysages hérités de la Première Guerre mondiale est par nature pluridisciplinaire. Si l’imaginaire collectif se représente facilement des champs de bataille lunaires, des villages détruits et des tranchées longues de plusieurs kilomètres, il faut convoquer l’histoire, la géographie, l’archéologie, la géologie, les sciences environnementales ou encore les arts pour appréhender et comprendre la diversité et la complexité de ces paysages.
Derrière les questions liées à la reconstruction et à la mise en tourisme abordées dans les première et dernière parties de ce numéro, surgissent d’autres problématiques en lien avec la perception que certains acteurs ont des paysages de la Grande Guerre. Ils deviennent un voyage poétique sous la plume de Maurice Genevoix, un espace de fouilles innovant pour l’archéologue ou encore un champ inépuisable de créativité pour le photographe.
Cette partie se propose de mettre en lumière la singularité des paysages façonnés par la guerre de 14-18, qui ont largement inspiré ses contemporains et interpellent encore les scientifiques de toute discipline.