La nécropole nationale de Riche

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Nécropole nationale de Riche. Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Riche

 

Située à trois kilomètres au sud de Morhange sur les anciennes positions occupées par les hommes du 37e RI et du 4e BCP, la nécropole nationale de Riche regroupe les dépouilles des soldats morts pour la France en août 1914 lors de bataille des frontières. Créé au lendemain des combats, le cimetière rassemble les corps épars relevés sur les communes alentours, notamment Morhange et Achain. Il est inauguré en 1924 afin de célébrer le 10e anniversaire de ces combats. D’une superficie de 12 990 m2, le cimetière rassemble les dépouilles de près de 2 500 soldats français dont plus de 1 000 sont répartis en deux ossuaires et 158 corps de soldats russes.

 

Bataille de Morhange, batailles des frontières, 19 - 20 août 1914

Au terme de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le tracé des frontières est modifié. Morhange est ainsi occupée par les Allemands.

Le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Appliquant le plan XVII, le général Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871.

En Lorraine, le 14 août 1914, la 2e armée française franchit la frontière et avance en direction de Morhange. Progressant rapidement, les Français atteignent, le 18 août, la ville de Dieuze. Le 19, ils entrent en contact avec la VIe armée du prince Ruprecht de Bavière. 

Maitre du terrain et doté d’une importante artillerie lourde de campagne, l'ennemi, placé en embuscade, harcèle les Français de la 11e division, appelée Division de fer. Cibles de choix, ils sont cloués sur place et rapidement débordés. Luttant au corps à corps pour tenir la position, les soldats français sont forcés, dans l'urgence, de se replier précipitamment, abandonnant, sur le champ de bataille, près de 7 000 morts et 10 000 blessés. Au soir du 20 août, l'offensive française est brisée. Harassés, les Français reculent vers le Grand-Couronné de Nancy où s'est décidé, en septembre 1914, le sort de la Lorraine française.

Le succès de l’armée allemande est sans équivoque. Du côté français, c'est l'étonnement et la désillusion. Conçue et prônée à la veille de la guerre, la doctrine de l'offensive à outrance s'est avérée inadaptée aux réalités de la campagne de l'été 14.

Toutefois, la victoire allemande n’est pas totale. Non seulement l’offensive française a retenu en Lorraine des troupes ennemies qui aurait dû être engagées à l’ouest pour la marche vers Paris, mais en plus les Français se sont repliés en bon ordre. Ils n’ont perdu que peu de territoire tout en conservant Nancy. Le front se fige. Joffre ordonne aux troupes de se replier sur la Marne, qui trouveront les ressources, morale et physique pour reprendre l'offensive. La bataille de la Marne va devenir la première victoire française de la Grande Guerre. A la fin 1914, le front se stabilise le long de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle.

La nécropole de Riche

Quatre jours après ces violents combats, les civils sont réquisitionnés par les Allemands pour relever les corps, qui en raison de la chaleur, se dégradent rapidement. La tâche est particulièrement éprouvante et les civils inhument, à la hâte, ces dépouilles dans d'importantes fosses communes, surmontées pour les Allemands d'un casque à pointe et d'un képi pour les Français. Aujourd'hui, restée très attachée au souvenir de cet épisode tragique, la population locale organise, tous les ans, une cérémonie commémorative.

Erigé en 1924 par l'amicale des anciens du 37e RI, un monument régimentaire honore la mémoire des soldats français tombés en Lorraine, et plus particulièrement ceux du 37e RI qui reçut le baptême du feu à Riche. Ce monument-ossuaire rassemble les dépouilles de quinze majoritairement issues du 37e RI. Conçue par l'architecte Marchal, cette œuvre fut offerte par la famille Gardeur dont le fils repose sous ce monument-ossuaire.

Parmi les soldats inhumés, repose le sous-lieutenant de Castelnau (Tombe 969) dont le père le général de Castelnau conduisait les opérations sur Morhange.

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Infos pratiques

Adresse

Riche
Au sud de Morhange

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts des combats des 19-20 août 1914 - Chapelle commémorative -Tombe de Joseph de Curières de Castelnau, sous-lieutenant au 4e BCP, fils du général, mort pour la France le 20 août 1914

La nécropole nationale de Chicourt

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Nécropole nationale de Chicourt. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Chicourt

 

La nécropole nationale de Chicourt se situe au sud-ouest de Morhange. Elle regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats du 20 août 1914. Créé en 1914 par l’armée allemande lors de la bataille de Morhange, le cimetière est réaménagé en 1915 et 1924. Cette nécropole rassemble les corps de 129 Français dont 128 en ossuaires et de 50 Allemands en ossuaire.

Deux monuments ont été érigés respectivement à la mémoire des soldats du 146e régiment d’infanterie (RI) et aux combattants bavarois tombés au champ d'honneur le 20 août 1914.

 

L’offensive de Lorraine en août 1914

En 1914, l’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées par l’Allemagne suite à la défaite de 1870. Le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Pour sa part, appliquant le plan XVII, le général français Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus. Ce mouvement comprend une dimension psychologique et politique importante. En effet, il s'agit de libérer cette province perdue du joug de l'ennemi.

Les 1re et 2e armées françaises sont ainsi engagées. Les Allemands ont anticipé cette manœuvre en quadrillant le terrain, facilitant le réglage de l’artillerie. Les troupes françaises attaquent à découvert des positions fortifiées et subissent de lourdes pertes.

Les secteurs de Morhange et Sarrebourg sont structurés dès le 1er août par des tranchées bétonnées avec des réseaux de fil de fer et des mitrailleuses. A partir du 14 août, l'attaque vers Morhange et sa région est confiée à la 2e armée du général de Castelnau qui lutte face à la VIe armée allemande du prince Rupprecht de Bavière.

La bataille de Morhange 19-20 août 1914

Le 15 août, c’est le baptême du feu pour le 146e RI de Toul. Il participe à la reconquête de Salins et Château-Salins, le 17 août. Le 19, le régiment gagne Chicourt.

Le 20 août, après une nuit calme, les obus ennemis pleuvent sur Chicourt devançant des mouvements de fantassins allemands. Deux unités du 146e RI se déploient pour contrer l’avancée adverse et préserver le village de Frémery. Tôt dans la matinée, un avion ennemi survole les lignes françaises, précisant leur emplacement par des fusées. Des obus de tous calibres s’abattent alors sur le bataillon. Dans l’après-midi, les troupes allemandes progressent vers Fonteny. Les batailles d’artillerie sont telles que le clocher de Fonteny s’écroule. Au soir du 20 août, l'offensive française est brisée. Harassés, les Français reculent vers le Grand-Couronné de Nancy où vient de se décider le sort de la Lorraine française. Au cours de ces combats, 1 250 hommes sont tués. Parmi eux figure le colonel Bérot du 146e RI. Cet officier décède le 26 août 1914 à l’annexe de l’hôpital temporaire Tissot de Dijon. Premier chef de corps du régiment mort à la guerre, son nom est donné en 1919 à un ensemble de casernes dans la ville de Morhange.

Le succès de l’armée allemande est sans équivoque. Du côté français, c'est l'étonnement et la désillusion. Conçue et prônée à la veille de la guerre, la doctrine de l'offensive à outrance s'est avérée inadaptée aux réalités de la campagne de l'été 1914.

Toutefois, la victoire allemande n’est pas totale. Non seulement l’offensive française a retenu en Lorraine des troupes ennemies qui auraient dû être engagées à l’ouest pour la marche vers Paris mais en plus les Français parviennent à se replier en bon ordre. Ils n’ont perdu que peu de territoire tout en conservant Nancy. Le front se fige. Le général Joffre ordonne aux troupes de se replier sur la Marne où elles vont trouver les ressources morales et physiques pour reprendre l'offensive. La bataille de la Marne devient la première victoire française de la Grande Guerre. A la fin 1914, le front se stabilise le long de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle.

 

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Infos pratiques

Adresse

Chicourt
Au nord-est de Nancy, D 20

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Metz-Chambière

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Nécropole nationale de Metz-Chambière. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Metz Chambiere

 

Créée en 1870, la nécropole de Metz-Chambière regroupe, en raison de son histoire, les sépultures de 13 015 militaires et civils de toutes nationalités. Français, Allemands, Belges, Britanniques, Belges, Canadiens, Italiens, Russes, Roumains, Portugais, Indochinois et soldats issus de l’Empire reposent en ce lieu symbolique de la mémoire des conflits contemporains. Rassemblant les restes mortels des blessés soignés dans l’un des hôpitaux militaires ou inhumés dans l’un des nombreux cimetières militaires provisoires de la région, ce site s’articule autour de trois sections : l’une dédiée aux sépultures de 1870 ; une autre à la guerre 1914-1918, une dernière à la guerre 1939-1945.

Témoin de cette histoire et de l'annexion de la Lorraine au Reichland, ce site reflète la manière dont les autorités civiles et militaires ont appréhendé le traitement des corps des soldats décédés sur le champ de bataille ou des suites de leurs blessures.

Le traitement et la gestion des corps de soldats morts au Champ d’honneur

Jusqu’au début du XXe siècle, les dépouilles des officiers morts au combat reposent généralement en tombes individuelles, tandis que les hommes de troupe sont inhumés en fosse collective. Ce principe subsiste jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Progressivement, malgré l’importance des pertes consenties aux premiers mois du conflit, le recours aux tombes individuelles se généralise pour tous les combattants français, désormais munis d’une plaque d’identité.

La loi du 2 juillet 1915 crée la mention officielle "Mort pour la France", puis celle du 29 décembre 1915 institue la sépulture perpétuelle aux frais de l’État, pour les militaires titulaires de cette mention. Cette nouvelle approche souligne la reconnaissance de la Nation envers les soldats tués dont l’État se fit l’interprète et le garant. Ce droit permet ainsi aux familles endeuillées de se recueillir sur un lieu précis où repose le corps de l’être cher. Ce principe se poursuit lors la Seconde Guerre mondiale et perdure encore

Aujourd’hui, au nom de l’État, le ministère des armées coordonne et met en œuvre les rénovations, l’entretien et la mise en valeur de ces lieux d’hommage et de recueillement pour qu’ils deviennent des lieux d’enseignement et de réflexion. Ce patrimoine mémoriel est constitué de 274 nécropoles nationales, où le site de Metz-Chambière apparaît comme l’un des plus particuliers.

Un patrimoine funéraire exceptionnel

Au regard de son histoire, le site de Metz-Chambière dispose d'un patrimoine funéraire des plus riches. Dès son entrée, cette nécropole nationale impressionne par son ordonnancement, son esthétisme, ses richesses culturelles…

Malgré la loi de standardisation et l’arrêté du 14 septembre 1934, ce site a conservé des emblèmes de toutes les époques. En fonte ou en pierre, ils disposent, en fonction des périodes concernées, d'une symbolique différente mais respecte la confession du soldat inhumé. Plus de soixante stèles de type différent de 1870 à nos jours sont recensées. Parmi elles, une cinquantaine de stèles spécifiques par leur forme, leur matériau, pour le premier conflit mondial : stèles standardisées par nationalité ou déclinées dans toutes leurs variantes. Au regard de ces caractéristiques, ce site se décline, en quelque sorte, comme un conservatoire du patrimoine funéraire.

Monument commémoratif et la tombe du général Razout

Inhumé en ce lieu, le général Razout devient officier en janvier 1792. Chef de bataillon sur le champ de bataille le 5 novembre 1797, il seconde Bonaparte lors de son coup d’état du 18 Brumaire. Général en 1807, puis en 1811, général de division, il s’est illustré sur de nombreux champs de bataille de l’Empire, en particulier Novi, Austerlitz, Iéna, Lubeck, Eylau, Sarragosse, Wagram, Mojaisk et Dresde. Il décède à Metz, le 10 janvier 1820. Son nom figure sur les colonnes de l’Arc de Triomphe à Paris.

Chapelle du souvenir

À la fin du XIXe siècle les Allemands érigent une chapelle pour organiser les cérémonies dédiées aux militaires inhumés dans ce cimetière de garnison. D'architecture baroque, ce monument s'élève au milieu des tombes. Son parvis, aujourd'hui place d'armes, invite les pèlerins et les personnalités à se regrouper et à se recueillir lors des commémorations ou des visites. Son style révèle sa période de construction, le troisième quart du XIXe siècle, période de l'annexion. Elle reflète la culture de l’occupant par son architecture baroque. Elle sert durant la Grande Guerre de morgue.

Aujourd’hui, cet édifice permet d'accueillir des cérémonies du souvenir célébrant la mémoire des morts de tous les conflits.

Mémorial des Dames-de-Metz de 1871

Ce monument reconnaît la bravoure et le mérite de près de 300 femmes qui, au cours du siège de Metz, se dévouèrent auprès des nombreux malades et blessés. De toutes conditions sociales, ces femmes apportèrent un soutien précieux à ces hommes. Mais ce zèle fut fatal pour quelques-unes. Quelques unes d’entre elles moururent de maladies ou d'infections contractées auprès des blessés. Érigé par souscription et après accord des autorités d’occupation, ce mémorial honore le souvenir de ces femmes. Il fut inauguré, le 7 septembre 1871.

Sont aussi érigés trois monuments commémoratifs 14-18 : la croix allemande, le monument italien et le monument aux Morts de la guerre 1914-1918 de la ville de Metz.

 

La guerre de 1870-1871 et l'annexion au Reichland

 

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La nécropole de Metz-Chambière regroupe, en sept ossuaires, les corps de 6 270 combattants décédés principalement dans les structures médicales de la région. Chaque tombe collective rassemble près de 1 200 corps, sauf la septième où reposent 433 Français inconnus. En tombes individuelles reposent 177 combattants, principalement des officiers.

Dès l'arrivée de Napoléon III, l'armée française, en juillet 1870, est désorganisée. Les combats à Borny (14 août), Rezonville (16 août) et Gravelotte (18 août) aggravent la situation. Aux soldats égarés s'ajoutent les nombreux blessés, près de 22 000. Très vite, l’hôpital de Fort-Moselle est saturé. Bâtiments publics et privés sont réquisitionnés. Près de 65 ambulances sont aménagées tandis que certains blessés sont accueillis chez l’habitant. À partir du 15 août, on enregistre près de 5 668 décès aggravant la détresse et les difficultés. Redoutant les épidémies, les autorités accélèrent la mise en terre. Dans l'urgence, les soldats sont alors inhumés en fosse commune au cimetière de l’hôpital tandis que les officiers sont enterrés au cimetière civil.

En 1871, les Allemands aménagent le cimetière de l’hôpital militaire pour devenir un cimetière de garnison. Pendant l’annexion, 283 Allemands sont ainsi inhumés dont 4 généraux.

 

La Première Guerre mondiale

 

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En 1914-1918, ville de l'arrière-front allemand, Metz joue un rôle dans le traitement des blessés. A nouveau, les édifices publics et privés sont réquisitionnés. Les blessés sont soignés dans l’un des 36 hôpitaux de la ville et de sa région. Pour raison de santé publique, les défunts sont enterrés au cimetière de garnison. Après la guerre, les corps de soldats inhumés dans des cimetières provisoires de la région et ceux de prisonniers de guerre, décédés en captivité, soit 1 280 Russes dont 16 en ossuaire, 476 Français, 89 Italiens, 78 Britanniques, 15 Belges, deux Canadiens et un Portugais sont transférés en ce lieu. À cet effet, constituée d’une mosaïque de carrés militaires nationaux imbriqués, la section 14-18 reflète l’internationalisation du conflit.

Le carré français rassemblent les corps de soldats prisonniers ou de blessés ramassés sur les champs de bataille de Morhange (août-décembre 1914), d’Argonne (mars-juillet 1915), de Saint-Mihiel, de Bois-le-Prêtre. Parmi les corps de 14-18, repose notamment le corps d'Édouard Gury, 17 ans (tombe n° 161). Cet adolescent a été fusillé par les Allemands le 2 septembre 1914. Voulant se rendre à l’usine de Joeuf où son père travaillait, il ne s’arrête par sur l'injonction de la sentinelle postée à l’entrée de l’entreprise qui le blesse. Après huit jours de traitement, il est jugé au motif « d’attaque d'un poste militaire» et condamné à mort. En 14-18, la région comprend de nombreux camps intermédiaires où sont regroupés des prisonniers français, britanniques ou russes. Certains vont y décéder et être inhumés à Chambière. Parmi ces hommes, repose Edmond Gomberveaux (ossuaire n° 1). Capturées en août-septembre 1914, ce prisonnier civil décède à Novéant-sur-Moselle en mai 1915.

Rassemblant 1280 corps, le carré russe, est le plus « grand cimetière de prisonniers russes » du front. Ces derniers décèdent pour 75% d’entre eux, dans les hôpitaux de Montigny, surtout, durant les hivers 1915-1916 et 1916-1917. Les autres corps proviennent du regroupement des cimetières mosellans de Hagondange, Creutzwald, Freyming, Vanerville, Louvigny.

Le carré militaire italien est inauguré le 29 mai 1927 en présence du général français Hirschauer. Il regroupe les corps de soldats et d’officiers qui furent, au sein du IIe Corps d’Armée italien, engagés en mai 1918 sur le front de la Marne.

Le carré allemand et ses croix de pierre, ses stèles originelles, se situe au nord et rassemble 2053 tombes. Ses croix de pierre portent l'indication de deux morts sur chaque face, se situe au nord du cimetière.

Le carré militaire britannique est composé de stèles anglaises réglementaires, au milieu desquelles se dressent deux mémoriaux spéciaux dont l’un honore le souvenir d’un pilote. Ces hommes étaient inhumés initialement à Labry et Jarny.

En Alsace-Lorraine, près de 3 000 à 4 000 civils ont été arrêtés, internés ou expulsés. D'une part, des citoyens français, Alsaciens-Lorrains d'origine, présents dans le Reichsland ou dans le reste de l'Allemagne au moment du conflit. D'autre part, des Alsaciens-Lorrains de nationalité allemande que les autorités considèrent comme francophiles. À Chambière, cinq Alsaciens-Lorrains sont inhumés : Prosper Berriatte (tombe n° 369E), Fernand Henri (tombe 369A), Fridochi Muller (tombe n° 369C), Albert Raupp (tombe n° 369D) et Michaël Schumacher (tombe n° 369B).

 

la Seconde Guerre mondiale

 

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En ce lieu sont inhumées 741 personnes décédées au cours de la Seconde Guerre mondiale, dont 188 prisonniers soviétiques et 30 Britanniques.

Certains Français inhumés en ce lieu ont été tués lors des premiers combats de septembre 1939 puis lors de la Drôle de guerre mais la grande majorité l'a été lors de la Campagne de France.

En mai 1940, les Allemands lancent une puissante offensive sur la Hollande, la Belgique, le Luxembourg et la France. Les combats sont des plus violents mais très vite les fantassins français fléchissent sous la force de la pression mécanique ennemie. Dans l’Est, ils sont encerclés, refoulés dans les Vosges. Un à un, les ouvrages de la ligne Maginot tombent. En deux mois, l'armée française est défaite. Aux mains de l’ennemi, les prisonniers français sont envoyés dans des kommandos de travail ou dans des camps, les Stalags ou les Oflags. Certains camps sont implantés en Moselle, Stalag XII E à Metz et XII F à Forbach où Français, Britanniques et Soviétiques sont internés.

Après la Seconde Guerre mondiale, le site de Chambières est remanié pour inhumer les prisonniers soviétiques (camps de Forbach et Woippy). La Grande Croix ou Hoch Cruz est déplacée. En 1969, on y regroupe les corps des Français de 39-45 exhumés en Moselle. Utilisés comme main d’œuvre, les prisonniers de guerre soviétiques sont décédés dans les camps de Forbach et de Woippy où les conditions de vie étaient particulièrement éprouvantes. Leurs corps ont été retrouvés en 1963-1965 dans des charniers. C’est pourquoi ils reposent aujourd’hui en ossuaire à Chambière.

Six incorporés de force reposent à Chambière. Ils sont décédés durant la guerre à l’hôpital militaire de Metz, tués lors de combats ou fusillés près de Wiesbaden (Allemagne). Entre 1942 et 1944, environ 30 000 jeunes gens, les Malgré Nous, ont été enrôlés de force dans l’armée allemande.

Metz est le lieu présumé du décès de Jean Moulin mais c’est aussi une région de résistance. Simon Bonafos (tombe n° 192, carré Fr 39/45) natif des Pyrénées-Orientales, il combat en 1914-1918 puis s’engage dans la Résistance. Arrêté en octobre 1943, il est déporté le 22 janvier 1944 vers Buchenwald. Libéré, il est rapatrié très malade et décède quelques jours après son hospitalisation à Thionville.

Repose en ce lieu, le corps du général Jean Marcel Guitry, gouverneur militaire de Metz de 1934 à 1936. Rappelé en juin 1940 au commandement de la 10e région militaire (Rennes), il organise le réduit breton. Fait prisonnier à son PC, il est envoyé en captivité en Allemagne, où il décède de maladie en 1941.

 

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Infos pratiques

Adresse

Metz
À Metz, rue des deux cimetières

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts 1870-1871 - Chapelle-ossuaire des trois guerres 1870-1945

La nécropole nationale de Frémery

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Nécropole nationale de Frémery. © ECPAD

 

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En venant de Morhange, la nécropole nationale de Frémery se situe à l’est de Chicourt sur la D70. Elle regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille de Morhange en août 1914. Créé en 1914, par l’armée allemande, lors de la bataille de Morhange, le cimetière est réaménagé en 1915 et 1924. Cette nécropole regroupe les corps de 147 Français et de 29 Allemands en ossuaire.

Un monument "Aux soldats français morts pour la Patrie le 20 août 1914", dû à l'architecte Steinmetz, est inauguré fin 1927 où figurent les noms des soldats français reposant en l'ossuaire.

 

L’offensive de Lorraine en août 1914

En 1914, l’Alsace et une partie de la Lorraine sont occupées par l’Allemagne suite à la défaite de 1870. Le 1er août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique "neutre" un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Appliquant le plan XVII qui définit l’emploi des forces, le général Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871.

Les 1ère et 2e armées françaises attaquent donc en Lorraine. Le secteur est tenu par les armées sous le commandement du Prince Rupprecht de Bavière. Les Allemands avaient anticipé ce mouvement offensif et prit le soin de repérer le terrain, facilitant ainsi le réglage de l’artillerie. Les troupes françaises attaquent à découvert des positions fortifiées et subissent de lourdes pertes. Les secteurs de Morhange et Sarrebourg sont structurés dès le 1e août par des tranchées bétonnées avec des réseaux de fil de fer et des mitrailleuses. A partir du 14 août, l’attaque vers Morhange et sa région est confiée à la 2e armée du général de Castelnau qui lutte face à la VIe armée allemande du prince Rupprecht de Bavière.

La bataille de Morhange : 19-20 août 1914

Le 15 août, c’est le baptême du feu pour le 146e régiment d’infanterie (RI) de Toul. Il participe à la reconquête de Salins et Château-Salins, le 17. Le 19, le régiment gagne Chicourt.

Le 20 août, après une nuit calme, les obus ennemis pleuvent sur Chicourt devançant des mouvements de fantassins allemands. Deux unités du 146e RI se déploient pour contrer l’avancée adverse et préserver le village de Frémery. Tôt dans la matinée, un avion ennemi avait survolé les lignes françaises, précisant leur emplacement par des fusées. Ce fut alors un véritable enfer. Des obus de tout calibre s’abattent alors sur le bataillon. Dans l’après-midi, les troupes allemandes progressent vers Fonteny. Les batailles d’artillerie étaient telles que le clocher de Fonteny s’est écroulé. Un obus blesse grièvement le colonel Bérot du 146e RI, qui décède le 26 août 1914 à l’annexe de l’hôpital temporaire Tissot de Dijon. Premier chef de corps du régiment mort à la guerre, son nom est donné en 1919 à un ensemble de casernes dans la ville de Morhange. 1250 hommes sont tués lors de ces combats.

Au soir du 20 août, l'offensive française est brisée. Harassés, les Français reculent vers le Grand-Couronné de Nancy où vient de se jour le sort de la Lorraine française.

Le succès de l’armée allemande est sans équivoque. Du côté français, c'est l'étonnement et la désillusion. Conçue et prônée à la veille de la guerre, la doctrine de l'offensive à outrance s'est avérée inadaptée aux réalités de la campagne de l'été 14.

Toutefois, la victoire allemande n’est pas totale. Non seulement l’offensive française a retenu en Lorraine des troupes ennemies qui aurait dû être engagées à l’ouest pour la marche vers Paris, mais en plus les Français se sont repliés en bon ordre. Ils n’ont perdu que peu de territoire tout en conservant Nancy. Le front se fige. Joffre ordonne aux troupes de se replier sur la Marne, qui vont trouver les ressources, morale et physique pour reprendre l'offensive. La bataille de la Marne va devenir la première victoire française de la Grande Guerre. A la fin 1914, le front se stabilise le long de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle.

 

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Infos pratiques

Adresse

Frémery
Au nord-est de Nancy, D 70

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Thionville

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Nécropole nationale de Thionville. © ECPAD

 

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La nécropole nationale de Thionville est créée durant la Première Guerre mondiale par l’armée allemande. Elle regroupe 787 soldats allemands dont 86 en ossuaire, 692 Russes (dont un travailleur civil), 161 Français (dont un Alsacien-Lorrain et une victime civile, Justin Bray inculpé pour avoir révélé aux Français la position d'une sentinelle allemande et fusillé le 28 août 1914 – Tombe n° 119), trois Britanniques, trois Luxembourgeois (victimes civiles décédées le 16 juillet 1918), ainsi que deux Belges. Aménagé en 1924, ce cimetière comprend un monument commémoratif pour la guerre 1914-1918.

 

Thionville en 1914-1918

Après la guerre de 1870-1871, la ville de Thionville devient Diedenhofen et appartient au Reichsland Elssass-Lothringen – Terre d’empire d’Alsace-Lorraine annexée par l’Allemagne impériale. Sa position géographique aux portes de l’Allemagne et du Luxembourg lui donne une importance pour les troupes allemandes. Le 31 juillet 1914, l’état de guerre – kriegszustand - est instauré dans toute l’Allemagne et des affiches de mobilisation générale sont placardées partout dans la ville. Le 3 août, le Grand Duché du Luxembourg est occupé par les Allemands. Pour ces derniers, la place forte de Thionville apparaît comme un enjeu essentiel dans la poursuite de son mouvement. La gare de Thionville devient alors un lieu de transit pour les trains militaires. Le 16, l’état major de la Ve armée s’installe à Thionville où les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles. C’est dans ce contexte particulier qu’est condamné à mort le jeune Justin Bray.

La ville accueille de nombreux blessés soignés dans les hôpitaux temporaires. Le 5 septembre 1914, le conseil municipal vote la création d’un cimetière militaire de 800 tombes dans le quartier Saint-François à proximité du cimetière civil.

Tout au long de la guerre, la ville de Thionville est survolée par des avions français qui observent les mouvements de troupes ou bombardent les usines et le réseau ferroviaire. Parmi les victimes, on relève de nombreux civils. Le 16 juillet 1918, 18 avions britanniques larguent 37 bombes notamment autour de la gare, dont certaines au phosphore. C’est au cours de ce bombardement que sont décédées les trois victimes civiles luxembourgeoises, inhumées aujourd’hui dans la nécropole (tombes 168 à 170). En septembre 1918, les Alliés atteignent les rives de la Meuse. L'ennemi recule peu à peu. En octobre, en raison de la grippe espagnole, les écoles sont fermées et deviennent des cantonnements pour les troupes allemandes. Le 11 novembre 1918, selon les clauses de l’Armistice, les troupes allemandes doivent, sous 15 jours, quitter les territoires occupés notamment l’Alsace-Lorraine. Mais, contrairement à Metz ou à Strasbourg, il n’y a pas de défilé ou de manifestation particulière à Thionville. La présence française est marquée le 19 novembre par le retour à l’heure française et le 22 novembre par l’arrivée officielle de l’armée française dans la ville, soit le 17e corps conduit par les généraux Hellot et Pougin accueillis par les élus.

Les Roumains en France 1916-1918

D’août 1916 au début de l’année 1917, des milliers de combattants roumains sont faits prisonniers par les Allemands. Au 1er février 1917, on dénombre près de 80 000 prisonniers, dont 43 000 internés en Allemagne. Leurs conditions de détention sont très difficiles. L’accord de Berne du 7 mars 1918 améliore un peu leur sort, mais en octobre 1918, seulement 28 000 sont encore en vie. Certains sont envoyés en France où ils employés dans des kommandos agricoles, les mines, les usines ou à proximité du front. A la fin de la guerre, certains responsables allemands sont désignés comme criminels de guerre sur une liste de noms lors du Traité de Versailles (28 juin 1919).

Les prisonniers de guerre russes en Alsace pendant la Grande Guerre

Au cours de la Grande Guerre, 3,4 millions soldats russes sont faits prisonniers, dont 1,5 millions détenus en Allemagne. À partir du printemps 1915, le gouvernement allemand décrète l’utilisation des prisonniers de guerre pour pallier à la pénurie de main d’œuvre. En Alsace, plusieurs milliers de prisonniers russes sont ainsi employés à des tâches difficiles comme le drainage de zone humide, la coupe du bois, ou la construction de routes. En raison de la dureté du travail et des conditions de vie difficiles, le taux de mortalité des prisonniers de guerre est particulièrement élevé.

 

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Infos pratiques

Adresse

Thionville
A 31

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Le Simserhof

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Ouvrage du Simserhof. ©SporRegArm. Source : http://communes.sporegarm.fr

Le fort du Simserhof est l'un des plus importants ouvrages de la ligne Maginot et l'un des mieux conservés.

Situé à 8 Km à l'Ouest de Bitche, sur le ban de la commune de Siersthal dans le département de la Moselle (Lorraine), le Simserhof, avec ses 5 kilomètres de galeries (dont 1 700 mètres de réseau ferré), ses 2 entrées (l'une pour les hommes, l'autre pour les munitions) et ses 8 blocs de combat, est l'un des ouvrages les plus importants et les mieux conservés de la ligne Maginot.

Construit entre 1929 et 1935, l'ouvrage, intégré au secteur fortifié de Bitche, possédait une grande puissance de feu. En outre, un équipage de 876 hommes, des canonniers des 150e et 155e RAP, des soldats du 152e RIF ainsi que des sapeurs-mineurs, électromécaniciens, sapeurs de chemin de fer et transmissions du Génie vivaient de façon permanente dans cette gigantesque forteresse souterraine.

A partir du 10 mai 1940, début de la Blitzkrieg, ces soldats, commandés par le lieutenant-colonel Bonlarron résistèrent héroïquement aux nombreuses offensives de l'armée allemande. Invaincus, ils déposèrent les armes, sur ordre de l'état-major français, le 30 juin 1940, soit 5 jours après le cessez-le-feu puis se rendirent au camp de Bitche, première étape vers le chemin de la captivité en Allemagne. Quatre années plus tard, du 3 au 19 décembre 1944, après de violents combats, deux divisions américaines reprirent le fort aux Allemands.

Propriété du ministère de la Défense, l'ensemble du site, confié au département de la Moselle et à la communauté de communes de Bitche, a fait l'objet d'un vaste programme de mise en valeur culturelle et touristique. Réouvert au public depuis le 14 juillet 2002, la visite se déroule en deux temps. Tout d'abord, un film sur écran géant, d'une durée de 18 minutes, réalisé par Gabriel Le Bomin et l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPA_D) raconte l'histoire de la ligne Maginot de 1918 à 1940.

Ensuite, à bord de véhicules robotisés et sonorisés, le visiteur emprunte l'entrée des munitions et pénètre de plain-pied dans l'ouvrage. Commence alors un voyage d'une durée de 30 minutes dans les galeries du Simserhof, guidé par la voix de l'acteur Bruno Putzulu qui, incarnant un soldat imaginaire de 1940, fait revivre au public la vie quotidienne de l'équipage, l'architecture militaire et la puissance de feu de l'ouvrage. Son récit se termine, au milieu du vacarme des canons et des obus, par les 50 jours de combat du Simserhof. D'autres parties de l'ouvrage ont été aménagées. Le public peut ainsi découvrir le casernement, véritable ville souterraine, comprenant notamment l'infirmerie - ultra-moderne pour l'époque - équipée d'une pharmacie, de salles d'hospitalisation et d'opération et d'un poste de désinfection pour les gazés, le foyer bar du soldat dans lequel le canonnier Romain Simon, décorateur de théâtre à l'Opéra de Paris, a peint des fresques inspirées du dessin animé de Walt Disney, Blanche Neige et les sept nains, les cuisines fonctionnant à l'électricité, les locaux des officiers et des soldats de troupe. Il peut également contempler l'usine de production électrique et sa salle des machines constituée de 4 impressionnants groupes électrogènes diesel de fabrication Sulzer (6 cylindres, 265 CV) dont la consommation de gasoil s'élevait à 66 litres par heure.

 

Le Simserhof

Renseignements et réservations Simserhof Rue André Maginot "Le Légeret" 57410 Siersthal

Tél : 33 (0)3 87 96 39 40

Fax : 33 (0)3 87 96 29 95

E-mail : resa.simserhof@cc-paysdebitche.fr

 

Parking gratuit Réservation fortement conseillée, obligatoire pour les groupes (accueil personnalisé pour ceux-ci).

En raison de la fraîcheur des galeries du fort (+/-10°C), prévoir un vêtement chaud

Accès de la visite aux personnes à mobilité réduite

Programme de reconstitutions, d'expositions et spectacles sur demande

Cafétéria avec restauration rapide

Boutique souvenirs, artisanat et produits du terroir

 

Tarifs Individuels : adultes 12 € / enfants 6 à 16 ans 8 € Groupes adultes (à partir de 20 adultes payants) : 10 € Groupes enfants (à partir de 10 enfants payants) : 7 € Gratuité pour les moins de 6 ans Réductions sur présentation de la carte : étudiants, demandeurs d'emploi, anciens combattants

 

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue André Maginot 57410
Siersthal
03 87 96 39 40

Tarifs

10€ à partir de 13 ans / 8€ de 6 à 12 ans / Gratuit pour les moins de 6 ans / Un tarif réduit est appliqué pour les étudiants, les personnes présentant le Pass Lorraine, les scolaires et centres aérés du Pays de Bitche, les membres d’associations « Maginophiles », les personnes présentant un billet d’entrée au Fort Casso, les groupes de plus de 10 personnes / Les familles nombreuses bénéficient d’un tarif spécial de 35€ pour 2 adultes + 3 enfants de 6 à 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

L’Ouvrage du Simserhof est ouvert au public tous les jours (sauf le lundi) de 13h à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermé le lundi sauf jours fériés

Site Web : simserhof.fr

Ouvrage Rohrbach

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Ouvrage de Rohrbach. Source : ECPAD

L’un des maillons de la célèbre Ligne Maginot, ensemble fortifié s’étalant des rives de la Mer du Nord aux plages de la Mer Méditerranée.

Situé en Moselle dans le village de Rohrbach-lès-Bitche, à mi-chemin entre Sarreguemines et Bitche, à moins de 10km de la frontière allemande.

Le Fort Casso, gardien du plateau de Rohrbach avec ses trois blocs et son installation souterraine (cuisines modernes, centrale électrique, système de ventilation), a résisté héroïquement aux assauts de l’armée allemande en Juin 1940 grâce au courage des 175 hommes d’équipage commandés par le capitaine De St Ferjeux.

L’ouvrage est totalement visitable aujourd’hui, vous pourrez y découvrir ces installations ultra-modernes pour l’époque : usine électrique, cuisine, casernement et centrale téléphonique.

 

   

   

L'association Fort Casso possède également un second site internet plus technique,
vous permettant d'approfondir vos connaissances sur la Ligne Maginot et son équipement : casso.fortiff.be
 

La visite se poursuivra par la découverte d’un bloc de combat et la mise en batterie d’une tourelle pour deux armes mixtes de 135 tonnes.

 

L'association du Fort Casso qui gère le site de l'ouvrage d'Infanterie de Rohrbach.

 

Association Fort Casso
Mairie - Rue du Chanoine Châtelain
57410 Rohrbach-lès-Bitche
Tél. : 00 33 (0)3 87 02 70 41
Courriel : fort.casso@wanadoo.fr

 

Site Internet : www.fortcasso-maginot.com

 

Tarifs :

6 € / adulte
5 € / tarif réduit (Pass Lorraine, Groupe)
3 € / enfant (de 5 à 13 ans)
2.5 € / enfant réduit (de 5 à 13 ans avec Pass Lorraine, Groupe)

 

IMPORTANT : Prévoir des vêtements chauds (température intérieure 13° toute l'année) et des chaussures de marche pour la visite de l'ouvrage.

 

Durée de la visite : 2h.

Horaires de visites : Du 24/02 au 15/06

Visites guidées tous les jours à 15h.

 

Du 16/06 au 15/09

Visites guidées du lundi au vendredi à 10h, 14h et 16h.
Visites guidées les samedis, dimanches et jours fériés à 15h et 16h.

Du 16/09 au 15/11

Visites guidées tous les jours à 15h.

Du 16/11 au 30/11

Visites guidées les samedis et dimanches à 15h.

Du 01/12 au 15/03

Visites guidées les 1ers week-ends du mois et les dimanches à 15h

 

Le fort est situé sur la route départementale 84 entre Rohrbach-lès-Bitche et Guising.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57410
Rohrbach-lès-Bitche
00 33 (0)3 87 02 70 41

Tarifs

6 € / adulte5 € / tarif réduit (Pass Lorraine, Groupe)3 € / enfant (de 5 à 13 ans)2.5 € / enfant réduit (de 5 à 13 ansavec Pass Lorraine, Groupe)

Ouvrage de Bambesch

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Ouvrage du Bambesch. Source : http://www.fort2metz.fr

Petit ouvrage de 3 blocs construit en 1932, il dépendait alors du "secteur fortifié de Faulquemont".

Situé à proximité de la route Metz - Saint-Avold - Sarrebruck, l'ouvrage de Bambesch est composé de 3 blocs reliés entre eux par des galeries souterraines.

Ce fort a été construit en 1932 à l'est du bois du Bambesch, il dépendait alors du secteur fortifié de Faulquemont. Suite au repli de l'armée française en juin 1940, l'ouvrage (isolé) a été encerclé et attaqué le 20 juin 1940 par des éléments allemands de la 167e Division d'Infanterie. Démoli par un canon FLAK de 88 mm, le bloc 2 (au sud) est évacué, les hommes se réfugient dans la galerie à 30 m sous terre. L'ennemi attaque finalement le bloc 3, risquant à tout moment de bloquer l'équipage au fond de l'ouvrage. Après guerre, l'entretien fut assuré en permanence par des spécialistes du génie militaire, jusqu'au rachat de l'ouvrage par la commune de Bambiderstroff.

Le site est ouvert au public depuis le 31 août 1973. Toutes les installations sont en bon état : machines, chambrées des soldats, infirmerie, installation électrique., chambres de tir... Les reliefs de l'ancien ''casernement léger'' construit juste à côté du PO ont été dégagés pour permettre l'observation.

 

Association des guides

M.Deguglielmo Tel : 03 87 90 31 95

 

Mairie de Bambiderstroff

Tel : 03 87 90 30 11

Fax : 03 87 90 41 74

 

L'ouvrage est ouvert le 2ème et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57690
Bambiderstroff
Association des guidesM.DeguglielmoTel : 03 87 90 31 95Mairie de BambiderstroffTel : 03 87 90 30 11Fax : 03 87 90 41 74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le 2e et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

Ouvrage du Michelsberg

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Construit entre 1930 et 1937, le Michelsberg est un gros ouvrage d’artillerie de la célèbre ligne Maginot.
 


 

Composé d’une entrée et de 5 blocs de combat, cet ouvrage était armé de 8 canons et plusieurs dizaines de fusils et mitrailleuses. Son armement lui permettait de tirer une tonne d’obus à la minute. Le bloc 5 comporte une tourelle de 75 qui est le plus gros modèle de la ligne Maginot et qui a une masse de 265 tonnes.

Son équipage de 515 hommes fut héroïque en opposant une vive résistance à l’attaque allemande du 22 Juin 1940. Ses canons tirèrent plus de 6200 obus. C’est « invaincu » que l’armistice imposa la fin du combat à ses hommes.

En compagnie d’un guide vous découvrirez l’univers souterrain de la ligne Maginot. Le parcours de visite vous mènera de l’entrée à un bloc de combat en passant par l’usine, la caserne, les cuisines et le PC. En haut du bloc retrouvez la tourelle de 75, monstre d’acier de 265 tonnes. Une visite au cœur de notre histoire !
 


 

 

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du commandant Pelletier 57320
Ebersviller
07 50 66 39 19

Tarifs

Adulte : 7€ / Enfant (8 à 14 ans) : 3,50€ / Groupe : 5€ par pers. / Gratuit (-) de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées uniquement les samedis et dimanches d’avril à septembre inclus à 14h30 / D’octobre à mars (voir dates sur site internet) / Tous les jours et toute l’année pour les groupes sur rdv

Ouvrage d'artillerie du Galgenberg

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Gros Ouvrage du GALGENBERG (A15). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

Construit à partir de 1931, il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle ...

L'ouvrage d'artillerie du Galgenberg a été construit à partir de 1931. Il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle et c'est de son PC qu'était dirigée l'artillerie des ouvrages voisins, d'où son surnom "Le gardien de la Moselle". En raison de la puissance de l'artillerie du Galgenberg et de ses voisins, le secteur ne subira pas d'attaques massives de la Wehrmacht.

Son armement est composé d'une casemate d'infanterie (Blocs 1 et 2), d'une tourelle de mitrailleuse (Bloc 3), d'une tourelle de 81 mm (Bloc 4). Le Bloc 5 renferme un observatoire et le Bloc 6, une tourelle 135 mm. Il avait une capacité d'accueil de 445 hommes. Quatre moteurs SGCM de 125 CH en assuraient le fonctionnement.

 

LM SFBC Ligne MAGINOT du Secteur Fortifié du Bois de Cattenom

Allée des platanes 57570 Cattenom

E-mail : contact@forticat.com

 

Retrouvez les dates, horaires d'ouverture et informations pratiques dans la rubrique "visites" du site www.forticat.com

 

Site consacré à la ligne Maginot

Site LM SFBC

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57570
Cattenom

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les dimanches des mois de juillet et d’août. Ouvert toute l’année sur rendez-vous