L’Adresse Musée de La Poste

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Dormeuse de poste - Aquarelle d'Henri Baud. ©Musée de La Poste

L'histoire du transport du message écrit, de la tablette d'argile à l'aéropostale en passant par les ballons montés, les timbres-poste sans oublier les personnages emblématiques tels le postillon ou le facteur.

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics. Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le « Chantier des collections ».

Le Musée est à la fois lieu de mémoire et de conservation, centre de recherche et de documentation, tourné vers l'écrit, les beaux-arts, l'histoire et la société.

Historique

Ouvert en 1946, le Musée de La Poste est alors situé dans l'ancien Hôtel de Choiseul Praslin, datant du début du XVIIIe siècle dans le 6e arrondissement de Paris. En 1973 ce lieu devenu trop exigu, le musée s'installe au 34 boulevard de Vaugirard en plein coeur du quartier de Montparnasse dans l'actuel bâtiment construit à cet effet. Aujourd'hui, le musée occupe 15 salles et le public débute la visite au 5ème étage et suit le parcours qui aboutit au rez-de-chaussée. 

Scénographie

Le Musée de La Poste propose en quinze salles, une découverte de l'histoire de La Poste, des origines à nos jours et une immersion dans le monde de la philatélie. Le parcours (début de la visite au 5e étage), qui associe la chronologie à des thématiques fortes, met l'accent sur la dimension sociale de cette entreprise. Mais c'est aussi, à travers La Poste et la philatélie, une histoire des Français qui nous est ici contée. Boîtes aux lettres anciennes, uniformes de postillons et de facteurs, maquettes de malles-poste, timbres-poste de valeur, oeuvres d'artistes : toutes ces pièces de collection présentent un ensemble rare et riche en couleurs.

Collections

Le Musée de La Poste gère les collections philatéliques et postales de l'Etat et celles de La Poste. Il expose sur 1500m2 le patrimoine historique, philatélique, scientifique et artistique constitué par des pièces de collection aussi diverses que les timbres-poste, les premières cartes de routes de poste, les uniformes de facteurs, les maquettes d'artistes, des archives ou des objets populaires et enfin une grand collection de mail art et d'art postal.

Le département des collections historiques est une précieuse mine de renseignements pour les historiens et les curieux qui s'intéressent au passé de l'administration des Postes. Le Musée détient des collections d'almanachs du facteur, calendriers des Postes, cartes postales, archives, guides routiers, livres de postes et itinéraires, estampes, objets populaires et oeuvres d'art contemporain.

La photothèque

Plus de 150 000 clichés, des héros de l'aéropostale aux affiches de Villemot sur l'épargne et ceux de tous les timbres-poste français. Consultation et prêt sur rendez-vous les mardi, mercredi et jeudi. 

La bibliothèque

Riche de près de 25 000 volumes et de plus de 850 titres de périodiques, la bibliothèque du Musée accueille chercheurs et curieux en quête d'une information philatélique ou sur l'histoire de la Poste. Ouvrages et périodiques sont consultables sur place, photocopies payantes. Mardi, mercredi et jeudi de 10 h à 18 h.

Le Point Philatélie

Dans le hall d'accueil du Musée se situe un " point philatélie " où l'on peut se procurer les timbres-poste de France, Monaco, Andorre, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, les timbres de service nouvellement émis, les prêt-à-poster et les produits philatéliques de La Poste. Timbre à date illustré. Le point philatélie est ouvert pendant les heures d'ouverture du Musée, du lundi au samedi de 10 h à 18 h.

Le service de prêts

Un service de prêts peut étudier toute demande concernant : Les collections historiques - Les collections philatéliques

L'Espace-Conférences

Le Musée possède un auditorium de 162 places susceptible d'être loué.

Le Service des collections historiques

Ce service gère les objets et documents iconographiques se rapportant à l'évolution de l'organisation et des métiers de la Poste, ainsi qu'aux traditions de l'écriture et de la correspondance. Le Musée possède également un important fonds d'archives sur l'histoire de la poste et du télégraphe. Consultation sur rendez-vous des pièces non exposées les mardi, mercredi et jeudi.

 

L'Adresse Musée de La Poste

34 boulevard de Vaugirard - 75015 Paris

e-mail : collections.historiques@laposte.net

Service de prêt : 01 42 79 24 34
Bibliothèque : 01 42 79 24 15
Photothèque : 01 42 79 24 16
Communication : 01 42 79 23 33 – 01 42 79 23 70

 

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics.

Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le «Chantier des collections».

La boutique, l’espace timbres et l’auditorium seront ouverts pendant les travaux.

Le Musée de La Poste restera présent dans la programmation culturelle parisienne avec des expositions et des ateliers proposés dans divers lieux.

Le programme sera consultable sur le site internet de l’Adresse Musée de La Poste : www.ladressemuseedelaposte.fr

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Infos pratiques

Adresse

34 boulevard de Vaugirard - 75015
Paris

Tarifs

Collections permanentesPlein tarif : 5,00 €Tarif réduit* : 3,50 €Gratuité pour les moins de 26 ans, le groupe La Poste, les Amis du Musée de La Poste, les titulaires de la carte ICOM, les accompagnateurs de groupe, les enseignants, les titulaires de la carte Inter-Musées.Les collections permanentes ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.Des plans du Musée sont disponibles gratuitement en français et en anglais à l’accueil.Expositions temporaires (dans la galerie du Messager)Plein tarif : 6,50 €Tarif réduit* : 5,00 €Gratuité pour les moins de 13 ans, les postiers et leurs conjoints* accordé aux demandeurs d’emploi, étudiants, groupe de plus de 20 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 10h a 18hLe 1er jeudi de chaque mois jusqu'à 20hTel : 01 42 79 24 24Fax : 01 42 79 24 00

Fermetures annuelles

Dimanche et jours fériésFermeture de la billetterie à 17h30et le 1er jeudi de chaque mois à 19h30.

Musée Clemenceau

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Georges Clemenceau a vécu dans cet appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant 35 ans, jusqu’à sa mort le 24 novembre 1929. Devenu musée, ce lieu est resté tel qu’il était le jour de la mort du « Père la Victoire ». Au premier étage, une galerie documentaire expose de nombreux objets retraçant la vie et l’œuvre de Georges Clemenceau : portraits, photos, livres, journaux et manuscrits, mais aussi le célèbre manteau et les guêtres qu’il portait lors de ses visites au front pendant la Première Guerre mondiale.

Georges Clemenceau s’installa rue Franklin, dans le 16ème arrondissement, en 1895, peu de temps après le scandale de Panama à la suite duquel, calomnié, il perdit son siège de député. Il vivra dans ce modeste appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant trente-cinq ans jusqu'à sa mort le 24 novembre 1929. 

Clemenceau ne quittera jamais cet appartement, même quand il exercera, par deux fois, les fonctions de Président du Conseil – d’abord comme ministre de l’Intérieur, entre octobre 1906 et juillet 1909, puis comme ministre de la Guerre, entre novembre 1917 et janvier 1920 - refusant à chaque fois d'habiter dans les palais officiels, ne souhaitant pas « vivre en meublé », selon ses propres termes.

C’est dans cet appartement que le général Mordacq vint lui annoncer la fin de la guerre.

« A 5h45, je recevai la nouvelle que l’Armistice était signé. Je me précipitai aussitôt chez Clemenceau . j’y arrivai vers 6 heures. Je trouvai le Président dans sa chambre, éveillé et levé. Il n’avait pas dû dormir beaucoup car, lui aussi, comme tous les bons Français, se demandait si décidemment, cette fois, c’était bien la fin du long cauchemar. Dès que je lui eu annoncé la bonne nouvelle, il me prit dans ses bras et m’y serra longuement. Très émus tous les deux, nous restâmes ainsi plusieurs minutes sans pouvoir parler » …. 

Général H. Mordacq, « L’Armistice du 11 novembre 1918, récit d’un témoin », Paris, Librairie Plon, 1937, p.78-84

A la mort de Clemenceau, l’appartement fut transformé en musée et conservé dans l’état. Le visiteur peut toujours y admirer les nombreux témoignages reflétant le goût de son célèbre occupant non seulement pour la Grèce antique, mais aussi pour l’Extrême-Orient, de même que la trace de ses amitiés nouées avec les artistes les plus novateurs de son temps (Monet, Manet, Rodin, etc….).

Une galerie documentaire au premier étage est adjointe au musée, quelques années après, retraçant la vie incroyablement riche de cette personnalité aux multiples facettes : médecin, maire de Montmartre, député et journaliste, ministre, Président du Conseil, anticlérical farouche, écrivain, collectionneur, ….

Quatre-vingt-six ans après la mort de Clemenceau, la Fondation a entrepris un premier chantier de restauration dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. Cette première tranche, regroupant la restauration du cabinet de travail et le vestibule de l’appartement du Tigre, répond à une exigence scrupuleuse dans la restitution fidèle des pièces telles que Clemenceau les avait connues jusqu’à sa mort, exigence répondant à l’objet même de la Fondation du musée. Les travaux de restauration du cabinet de travail et du vestibule auront duré cinq mois pour redonner tout son lustre au décor cher à Clemenceau.

Aujourd’hui, le musée a rouvert ses portes avec le plaisir d’y retrouver ses visiteurs de plus en plus nombreux.

 

Sources : ©Musée Clemenceau
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Infos pratiques

Adresse

8 rue Benjamin Franklin 75116
Paris
Tel. : 01 45 20 53 41

Tarifs

- Plein tarif 6€ (audioguide inclus)- Jeunes de 12 à 25 ans : 3€ (audioguide inclus)- Gratuité pour les - de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Jours fériés et le mois d’août

Chapelle Saint-Louis

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Intérieur de la Chapelle. Source : site orchestredelalliance.fr

Edifiée sous le règne de Louis XV, la chapelle Saint-Louis de l'École militaire constitue un témoignage original du patrimoine architectural du XVIIIème siècle.

En 1751, Louis XV décide la construction d'une Ecole royale militaire dans la plaine de Grenelle. Il confie le projet à son premier architecte Ange-Jacques Gabriel. Le chantier débute en 1753 et dure plus de trente ans au cours desquels les problèmes de financement bouleversent le projet initial. Les premiers plans prévoyaient l'édification d'une chapelle majestueuse au coeur même de l'enceinte.

En 1768, Gabriel propose un second projet dans lequel la chapelle intègre l'intérieur du bâtiment principal. Louis XV pose la première pierre de la chapelle le 5 juillet 1769. Achevée en 1773, elle est consacrée à saint Louis, le saint patron des armées. Jusqu'en 1788, elle est ouverte au culte et accueille les élèves et le personnel de l'Ecole militaire. Bonaparte y fait sa confirmation en 1785.

Saccagée sous la Révolution, elle est transformée en cantine puis en dépôt de fourrage et d'armes. Son mobilier est dispersé. A l'occasion des funérailles du maréchal Joffre en 1931, la chapelle est définitivement libérée de tout ce qui l'encombrait. Elle récupère son mobilier dans les années 30 avant d'être réouverte au culte catholique en 1951.

La chapelle est longue de 35 mètres et large de 13. Elle comprend une nef unique rectangulaire divisée en huit travées égales dont la dernière forme le choeur. Les travées sont séparées par des colonnes corinthiennes qui supportent une voûte en arc surbaissé.

Les fenêtres du rez-de-chaussée ont été aveuglées et servent d'emplacement aux tableaux représentant le cycle de Vie de saint Louis. Au nombre de neuf, ces toiles illustrent les principaux événements de la vie du roi. La chapelle conserve également l'un des panneaux d'un triptyque d'époque Renaissance.

Au dessus de l'entrée principale et sur toute la largeur de la chapelle s'étend une tribune supportée par quatre colonnes ioniques sur laquelle a été installé un orgue de facture récente.

Le mur du fond, situé derrière le choeur, est décoré de deux colonnes corinthiennes semblables à celles de la nef. L'autel comporte un tombeau en marbre blanc orné d'une guirlande en bronze doré. Deux bas-reliefs attribués au sculpteur Pajou se détachent des murs situés au dessus de la tribune et derrière l'autel. Ils mettent en scène des anges enfants soutenant une croix dans les nuées et une scène de l'Apocalypse de saint Jean.

De part et d'autre du choeur, s'ouvrent deux portes qui donnent accès à la sacristie. Au dessus d'elles, deux ouvertures murées indiquent l'emplacement d'anciennes tribunes où prenaient place les hôtes de marque lors de la messe. De nos jours, des drapeaux représentant les couleurs de l'armée française depuis le règne de Louis XV y ont été installés.

La chaire actuelle est décorée de motifs réhaussés à la feuille d'or et d'un médaillon représentant un aigle aux ailes déployées. Sous la chapelle a été aménagée une crypte dans laquelle reposent les corps du premier gouverneur de l'Ecole et de Pâris Duverney, l'un des conseillers de Louis XV. La chapelle n'est ouverte qu'à de rares occasions lors de cérémonies religieuses ou de concerts organisés par le ministère de la Défense.

La restauration de ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

La Chapelle Saint-Louis de l'Ecole militaire

1 place Joffre - Paris 7e - M° Ecole militaire

 

Aumônerie Catholique de l'École Militaire

Ministère de la culture

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Infos pratiques

Adresse

1 place Joffre 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La chapelle n'est ouverte qu'à de rares occasions lors de cérémonies religieuses ou de concerts organisés par le ministère de la Défense.

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Le lion de Belfort

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Place Denfert-rochereau, Paris XIVème.

Installé en 1880, le lion de la place Denfert-Rochereau, est une réduction, au tiers de sa grandeur, du fameux lion de Belfort de Bartholdi.

Au Salon de Paris de 1878, Bartholdi expose le modèle définitif en plâtre, au tiers de sa grandeur de son Lion de Belfort. Une oeuvre qui l'oppose d'ailleurs depuis quelques années à la ville de Belfort. Mais ce conflit, cette controverse ne semble pas toucher le conseil municipal de Paris qui, très attiré par le lion, en fait l'acquisition pour la somme de 20 000 frs. La sculpture, une ronde-bosse, est alors confiée à la maison Monduit - exécuteur de la « statue de la liberté » - pour être répliquée en cuivre martelé et installée, en 1880, place Denfert-Rochereau.

Un lieu qui n'est pas exactement celui qu'avait rêvé Bartholdi comme en témoigne une correspondance de 1879 adressée à un ami: " Je voulais vous voir ce matin pour vous annoncer la bonne nouvelle. Le conseil municipal de Paris a décidé l'acquisition du Lion de Belfort . il sera très probablement érigé aux Buttes-Chaumont. Je crois que cela pourra offrir des horizons nouveaux et nous essaierons de faire quelque chose avec la vente de photographies (...). La décision du conseil municipal n'est pas simplement une acquisition d'oeuvre d'art intéressante . c'est un hommage au patriotisme alsacien . c'est indirectement un hommage au patriotisme de la population de Paris pendant le siège. C'est un souvenir du passé mis sous les yeux de la population, en vue de l'avenir... Il peut être bon d'entamer un peu l'olifant sur cette belle matière, pour moi sculpteur dans l'intérêt de l'oeuvre, pour nous Français pour y attacher le véritable sentiment patriotique que cela doit entretenir sous les yeux du public. A vous de souffler dans l'olifant là ou vous pouvez. La décision a été votée à l'unanimité du Conseil... Zing... Boum... peut-être fera-t-on un fête patriotique, et cela embêtera les bons Allemands et leurs amis les bonapartistes ".

Le monument, de 4 mètres de haut et 7 mètres de long, remporte un vif succès dans la capitale, d'autant que la fête du 14 juillet, dont la première célébration a lieu l'année de son installation, attire place Denfert une foule nombreuse venue participer aux réjouissances : défilés, concerts, attractions en tous genres.

Un succès qui ne s'est pas démenti en plus d'un siècle, comme en témoigne ces mots d'Agnès Varda (journal Libération en date du 22 août 2003) :  « Par le boulevard Raspail et passant par la Fondation Cartier on arrive à la place Denfert-Rochereau. C'est la place de l'Etoile du XIVe, avec ses avenues en pétales. C'était la barrière d'Enfer au temps des octrois. Il y a eu allitération de hasard de l'Enfer à Denfert. Ce lion, bien installé au milieu de la place, est une copie de celui sculpté par Bartholdi, à même le rocher de Belfort en hommage au colonel Denfert-Rochereau qui avait défendu la ville (en 1870). Mais pourquoi ce lion franc-comtois à Paris ? Et là ? A un questionnaire «Que faire pour embellir les monuments de Paris ?», André Breton avait répondu : «Donner un os à ronger au Lion de Belfort et le tourner vers l'ouest.» Vers l'ouest, c'était fait. Quant à l'os, on a pu le voir, l'espace d'un matin, quand j'ai tourné le Lion volatil (2000 et 2003), 12 minutes. Une apprentie cartomancienne et un employé des catacombes ont la place Denfert comme décor de leur idylle et le lion comme témoin de sa fin (les catacombes se visitent, on y entre par un des bâtiments d'octroi construits par Ledoux). On jouera sûrement mon court métrage au Denfert, le petit cinéma culte du quartier. Les Guichard y font une programmation pointue et variée. En donnant les Glaneurs... et Deux ans après une fois par semaine, ils prolongent l'exclusivité de mon documentaire depuis juillet 2000. Salut les voisins ! Et salut à tous les marcheurs des manifs qui partent de Denfert ! J'habite donc Paris XIVe et pas Paris. Par commodité ou paresse, je tourne souvent près de chez moi. J'aime le Lion de Belfort et les cartes postales le représentant. Je serai enterrée là où repose Jacques, il y a dix battements d'aile de corbeaux entre notre maison et notre demeure finale »

En 2001, le lion, usé par le temps, la pollution et les manifestations estudiantines a fait l'objet d'une importante restauration. Et si vous décidez un jour de venir découvrir cette oeuvre, n'oubliez pas de faire un petit détour par le cimetière Montparnasse, afin de vous rendre sur la tombe du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi.

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

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Infos pratiques

Adresse

place Denfert-Rochereau 75014
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Val-de-Grâce - Musée du Service de Santé des Armées

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Vue d'ensemble. ©Dicod - site ecole-valdegrace.sante.defense.gouv.fr

Musée prestigieux installé dans un magnifique cloître. Actualités

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée >>> musée service santé


Il s'agit d'un musée de tradition, totalement restructuré et rattaché à l'Ecole d'Application du Service de Santé des Armées. Un site historique L'abbaye bénédictine, transformée en hôpital militaire en 1793, et ainsi préservée des destructions révolutionnaires, a été construite au XVIIème siècle. Elle résulte du voeu de la reine, Anne d'Autriche, en remerciement après la naissance de Louis XIV.

Sa réalisation est l'oeuvre des architectes et des artistes les plus renommés dont : François Mansart, Jacques Lemercier, Pierre Le Muet, Pierre Mignard, Michel et François Anguier. Symbolisant la nativité, l'église, la plus sculptée de France, est l'exemple le plus achevé de l'Art baroque français.

La présentation volontairement pédagogique des collections aide le visiteur, appartenant ou non à l'Institution, à mieux comprendre les fondements et les vocations multiples de la Médecine aux armées. Chaque thème est approfondi par une production audio-visuelle. Il est développé à l'occasion des expositions temporaires.

Les premières salles évoquent les personnels du Service de santé, notamment l'évolution de leurs uniformes et de leur enseignement. Elles présentent également la mission principale du Service, celle du soutien sanitaire des forces armées lors des conflits, depuis le ramassage du blessé sur les lieux du combat et son évacuation jusqu'aux hôpitaux de l'arrière, sur terre, sur mer et dans les airs.

Le visiteur découvre ensuite les activités de recherche, si souvent rythmées par les conflits, dans le Service de santé, au profit des armées. Les moulages en cire rappellent l'essor de la chirurgie maxillo-faciale durant la guerre de 1914-1918.

Les statuettes de Carli, Sudre ou Leriche témoignent des recherches du Service de santé en psychiatrie. Un caisson hyperbare et une tête de fusée Véronique illustrent la médecine subaquatique et la médecine aéro-spatiale. Les recherches menées par les pharmaciens militaires, lors des voyages de découverte, autour du monde ou sur les toxiques de guerre, sont également présentées.

La participation du Service de santé des armées au monde civil est rappelée depuis le début du XIXème siècle par ses actions humanitaires, ses soins aux populations, la création des écoles de médecine ou des Instituts Pasteur, sa lutte contre les grandes endémies. A l'exemple de Calmette, Yersin, jamot. Le Service de santé des armées possède également une expérience reconnue dans les progrès de l'hygiène.

Notamment l'hygiène alimentaire, vestimentaire, celle des lieux de vie ou encore celle du comportement. Son expérience est prépondérante dans la lutte contre les maladies infectieuses métropolitaines ou exotiques. Celle-ci est illustrée par les exemples de la typhoïde, de la méningite, de la peste, de l'hépatite virale et du paludisme.

Collection des docteurs François et Jacques Debat

Le visiteur peut également contempler la collection d'objets de pharmacie des docteurs Debat. Elle est installée dans les anciennes cuisines des religieuses 'bénédictines et rassemble des faïences italiennes et françaises, des instruments de médecine et des mortiers. Les «majoliques», céramiques italiennes de la Renaissance, illustrent les productions de Faenza, Montelupo, Deruta ou Venise.

On peut voir les instruments de pharmacie et de médecine, comme des scies à amputation ou des trépans, les coffrets de pharmacies portatives et les microscopes, pour la plupart du 18e siècle. Une apothicairerie est reconstituée, elle présente des faïences et porcelaines d'Ile-de-France ou des Pays Bas.

D'autres céramiques provenant des fabriques de Lille, Rouen, Nevers, Nîmes, Saint-Cloud, du Sud-Ouest ou encore d'Extrême-Orient sont exposées près des flacons en verre soufflé.

La collection des 103 mortiers est l'une des plus prestigieuse au monde. Cette magnifique typologie présente des objets depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, provenant de toutes les régions productrices et réalisés dans tous les matériaux.


Musée du Service de Santé des Armées
Val-de-Grâce - 1, place Alphonse Laveran - 75230 Paris cedex 05
Tél. : 01 40 51 51 92 - Fax : 01 40 51 51 93

Site officiel de l'amicale santé navale et Outre Mer

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place Alphonse Laveran - 75230
Paris
01 40 51 51 92

Tarifs

Plein Tarif : 5,00€Tarif réduit : 2,50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanchede 12h à 18h (dernières entrées à 17 h), visite libre ou en groupe (sur rendez-vous).

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, mois d'août, 25 décembre