Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

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Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Fort de Sucy-en-Brie

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Le fort de Sucy-en-Brie. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Ce fort est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris mis en place par le général Séré de Rivières.

Le Fort de Sucy-en-Brie est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris. Ce système défensif est mis en place par le général Séré de Rivières en complément de celui établi sur la nouvelle frontière de l'Est après 1871.

En 1870-1871, les Allemands firent du village de Sucy un des points d'appui de leurs lignes de tranchées. L'état-major tira les leçons de du siège de Paris en 1870, et décida de construire une ligne de dix-huit ouvrages pour tenir à distance un assaillant éventuel.

Pour le fort de Sucy, il s'agit d'avoir sous le feu de son artillerie les voies de pénétration constituées par les routes nationales de Paris vers Strasbourg (N°4) et Mulhouse (N° 19). De cette position, les Prussiens purent
en effet bombarder la presqu'île de St-Maur. Il devait aussi interdire le débouché du bois Notre-Dame, extension de la forêt d'Armainvilliers où l'ennemi pourrait s'installer en cas de siège.

Edifié de 1879 à 1881, sa construction, qui a coûté presque 20 000 Euros, est en maçonnerie et sa protection est assurée par des massifs de terre qui devaient permettre de subir, sans dommage, les impacts des obus tirés avec de la poudre noire. Mais très vite, la mélinite rendit ces protections insuffisantes et il fallut renforcer les forts, à peine achevés, par des carapaces en béton, la plupart des forts de l'Est le furent.

Le projet de 1911 prévoyait 4 300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait que 14 canons sur le rempart et 10 dans ses caponnières.

Par manque de crédits, les forts d'Ile-de-France ne furent pas modernisés : en octobre 1913, il fut envisagé d'établir des canons de 75 anti-aérien sur plate-forme dans le fort, mais c'est un projecteur de 110 cm qui fut installé en fin 1914 . deux pièces de 75 mm anti-aérien furent toutefois mises en place en 1915.

A part la mise en place de canons lourds de D.C.A. vers 1935, le fort de Sucy servit peu pendant les deux guerres mondiales. Malgré la destruction du dépôt de munitions de la caserne le 22 août 1944, il nous est parvenu avec ses éléments d'origine en parfait état : bâtiment d'entrée, casemate dans le fossé, plate-formes de tirs.

A l'origine, ce fort à massif central présentait une face, deux flancs et une gorge en deux parties, battus par une caponnière double, une simple et une de gorge, l'ensemble étant ceint par un fossé de 9 mètres de largeur. La caponnière double de gorge avait la particularité d'être traversée par l'entrée et accolée à l'avant des corps de garde. L'entrée était fermée par un pont roulant et précédée d'un curieux coffre crénelé dans la contrescarpe.

L'escarpe, cependant, semi-détachée de 4,5 m de haut était mal protégée des obus ennemis qui pouvaient passer en rasant le sommet de la contrescarpe de 5 m de haut seulement. Le rempart portait 11 traverses avec abris.

Deux traverses étaient pourvues de casemates à canon. La caserne, placée sous le massif central avec le magasin pour 67 tonnes de poudre, pouvait abriter 372 hommes et 10 officiers, une citerne et différents magasins. Abandonné par l'armée, envahi par la végétation, il a été acheté par la commune de Sucy en 1970. Depuis 1996, une association de bénévoles essaie de redonner au Fort son aspect d'origine et cherche à ranimer le site.

 

Fort de Sucy-en-Brie

Allée du général Séré de Rivière 94370 Sucy en Brie

 

L'association "A La Découverte du Fort de Sucy"

14 Place du Clos de Pacy

BP58

94370 Sucy en Brie

06 14 96 37 20 - contact@defenseparis.fr

 

Mairie de Sucy-en-Brie

Tél. 01 49 82 24 50 - Fax 01 49 82 24 61

 

Visite guidée le premier dimanche de chaque mois à 15h.

Pour les groupes (plus de 15 personnes), prendre rendez-vous.

 

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Infos pratiques

Adresse

Al. du G. Séré de Rivière - 94370
Sucy-en-Brie

Monument de Champigny

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Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

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Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Musée de la Résistance nationale

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Le Musée rassemble les plus importantes collections relatives à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Site officiel     Facebook du MRN
Ressources pédagogiques  Educ@def

Renseignez-vous par téléphone au 01 49 83 90 90 ou par mail : reservation@musee-resistance.com

L’Espace Aimé Césaire, nouveau lieu des expositions ouvert au public (renseignements ici)

Le Musée de la Résistance nationale, c’est un collectif qui œuvre pour répondre à une nécessité essentielle : transmettre l’histoire et la mémoire de la Résistance.

L’espace muséographique et pédagogique

Ce bâtiment offrant 1 000 m2 d’exposition sur trois niveaux et un auditorium de 120 places abrite les nouveaux espaces muséographiques et pédagogiques ainsi que les expositions temporaires du nouveau MRN.
Le bâtiment idéalement situé dans le centre-ville de Champigny-sur-Marne rend le MRN plus accessible par les transports en commun et plus proche de ses publics.
Grâce à une très riche collection, la nouvelle exposition permanente met en avant tous les aspects et tous les enjeux de l’histoire et de la mémoire de la Résistance. Une programmation culturelle vient compléter les contenus proposés aux visiteurs et aux citoyens désireux de mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui, qu’éclaire cette histoire.
L’Espace Aimé Césaire permet également de développer une programmation scientifique, pour rendre plus accessible les avancées de la recherche.

Espace Jean-Louis Crémieux-Brilhac : le centre de conservation et de recherche

Le continuel enrichissement de la collection depuis 1965 (250 000 pièces environ en 1985, près d’un million aujourd’hui) nécessite de nouveaux espaces de réserves créés dans les locaux abritant le musée actuel.
Le site historique, avenue Marx-Dormoy, va ainsi devenir un grand centre de conservation et de consultation des collections ainsi que le siège des deux associations mères du projet.
Au total, la collection du MRN, qui dépend depuis novembre 2000 d’une convention avec les Archives nationales, a été constituée de plus de 5 000 dons. Elle représente un ensemble exceptionnel sur l’histoire de la Résistance nationale, sa mémoire et les travaux historiques qu’elle suscite. Elle illustre par son ampleur et sa diversité les parcours de milliers de résistants : hommes et femmes, Français, immigrés et étrangers ; anonymes et personnalités.

 

 

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Infos pratiques

Adresse

40 quai Victor Hugo 94500
Champigny-sur-Marne
01 49 83 90 90

Tarifs

https://www.musee-resistance.com/votre-visite/tarifs-et-reservations/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 13h30-18h Samedi et dimanche : 11h-19h

Fort de Champigny-sur-Marne

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Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

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140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Le château de Vincennes

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Château de Vincennes ©Jacques Robert

Construit au XIVème siècle par Charles V, le château de Vincennes est, avec le Louvre, l'un des châteaux les plus importants de l'histoire de France...

Le château de Vincennes est un site historique exceptionnel : d'abord manoir capétien, il devint une résidence royale du XIIème au XVIIème siècle avant d'être utilisé au XVIIIème siècle comme prison d'État durant les XIXème et XXème siècles il fut transformé en grand établissement militaire.

Sa localisation géographique n'est pas due au hasard : la proximité de la capitale fut voulue par la monarchie afin que le roi et la fonction de gouvernement soient protégés et maintenus en cas de troubles.

Le site a particulièrement souffert des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, notamment les pavillons classiques. Le 2 août 1944 trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installent dans les lieux. Au moment de la libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août, elles détruisent trois dépôts de munitions installés dans les casemates : l'incendie du pavillon de la Reine dura près de 8 jours et de nombreux documents et collections furent détruits.

Ce site représente aujourd'hui un ensemble monumental rare : le donjon de Charles V, la Sainte Chapelle et les pavillons du Roi et de la Reine sont autant de témoignages du rôle important tenu par le château dans l'histoire de France.

Propriété de l'Etat, le château est affecté aux ministères de la Défense et de la Culture. Il a souffert des dommages du temps et des destructions provoquées par les hommes.

En 1986 l'Etat prit conscience de la nécessité de réhabiliter le site et une mission d'étude fut confiée à Jean-Philippe Lecat, ancien ministre de la Culture, qui déposa un rapport en 1988 : «Vincennes, mémoire et création».

Cette analyse est à l'origine de la vaste campagne de restauration menée depuis lors . elle s'est accompagnée de la création d'une commission interministérielle Défense/Culture (CICV) chargée de coordonner la restauration, la mise en valeur et l'animation du monument sur lequel interviennent de multiples partenaires (Défense, Culture (maîtres d'ouvrage), villes de Vincennes et de Paris, avec les différents services gestionnaires (Bâtiments de France, Monum, etc.).

Depuis 1988, plus de 40 M ont été investis sur le château par les deux ministères Défense et Culture : les travaux ont concerné essentiellement la Sainte Chapelle, le donjon et l'enceinte. Ils ont fait apparaître une complexité technique insoupçonnée au départ tant au niveau de la restauration des bâtiments que des fouilles archéologiques. Les différentes problématiques du monument sont désormais intellectuellement appréhendées.
Ce chantier a été exemplaire dans la coopération qui s'est installée sur le long terme entre la Culture et ses services (Direction du Patrimoine, Service National des Travaux) et la Défense qui a toujours accordé les moyens nécessaires. Une équipe de recherche du CNRS (ERCUBE) associe chercheurs et professionnels. Ceci en fait un des plus beaux chantiers européens dont la vocation culturelle et touristique est évidente.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Vincennes

Entrée principale Avenue de Paris 94300 Vincennes

Tél/Fax : 33 / (0)1 48 08 31 20 ou 33 / (0)1 58 64 23 95

 

Ouvert : du 1er septembre au 30 avril de 10h à 12h et de 13h15 à 17h du 2 mai au 31 août de 10h à 12h et de 13h15 à 18h

Attention ! Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

 

Accès Réseau routier :

Par le périphérique Est : sortie Porte de Vincennes (Route Nationale N34: avenue de Paris), ou Porte Dorée

Du sud du Val-de-Marne : autoroute A86, prendre le périphérique Est au niveau de la Porte de Bercy. Parking gratuit (côté Esplanade Saint Louis)

Depuis l'aéroport d'Orly : En voiture, autoroute A6 et périphérique Est

Depuis l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : En voiture, autoroute A1 et périphérique Est

Par le métro et le RER : Ligne n° 1 : station Château de Vincennes ou RER A station Vincennes

Par le bus : Gare routière Château de Vincennes : Ligne 46 Saint-Mandé Demi-lune --> Gare du Nord. Départ Château de Vincennes du lundi au vendredi après-midi pendant l'été, le mercredi après-midi du 1er mai au 30 septembre, les samedis après-midi, dimanches et jours fériés toute l'année. Ligne 56 --> Porte de Clignancourt Ligne 112 --> Joinville / La Varenne-Chennevières Ligne 114 --> Villemomble / Le Raincy Ligne 115 --> Porte des Lilas Ligne 118 --> Rosny-sous-Bois Ligne 124 --> Val de Fontenay Ligne 210 --> Villiers-sur-Marne Ligne 318 --> Romainville-les-Chantaloups Ligne 325 --> Bibliothèque François-Mitterrand

 

Château de Vincennes

Service historique de la Défense

Mairie de Vincennes

Ministère de la culture

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Paris 94300
Vincennes
01 48 08 31 20 ou 01 58 64 23 95

Tarifs

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 € - Groupe adultes : 6 € (à partir de 20 personnes). Audioguide : Plein tarif : + 4,50 €* - Couple (2 appareils) : + 6 €* - Groupe adulte, - de 18 ans : + 2 €**en supplément du droit d’entrée Gratuit : Moins de 18 ans (en famille) - 18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers sur le territoire français) - Personne handicapée et son accompagnateur - Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 2 mai au 31 août : de 10h à 18hDu 1er septembre au 30 avril : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.