Mémorial 39-45

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© Mémorial 39-45

Créé en 1994 par la Ville de Saint-Malo pour le 50e anniversaire de la Libération, le Mémorial est installé dans un ensemble de bunkers bâtis par l’armée allemande, à partir de l’automne 1942, dans la cour de l’ancien fort de la Cité d’Alet (fort du XVIIIe siècle).

Le Mémorial 39-45 propose deux visites différentes, uniquement guidées et complémentaires l’une de l’autre. La visite « Histoire » se déroule dans l’ancien bunker de la défense antiaérienne (3 niveaux), elle retrace la période 1940-1944 dans la région malouine (1h/25 personnes maximum). A certains horaires, elle est accompagnée de la projection du film d’archives : « La bataille de Saint-Malo » (45mn).

La visite « Découverte des fortifications » est un parcours intérieur /extérieur qui permet de comprendre l’implantation et le rôle des fortifications sur la Cité d’Alet ainsi que la vie quotidienne des soldats. Elle permet d’accéder à un rare bunker pour mitrailleuse entièrement rééquipée et au poste directeur de tir de l’artillerie récemment restauré avec l’aide de la Mission Bern, de la Fondation du Patrimoine et la FDJ. (1h15/19 personnes maximum).

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Allée Gaston Buy 35400
Saint-Malo
02 99 82 41 74

Tarifs

Pour 1 visite au choix = Adulte : 6,20€ - Étudiants, scolaires : 3,10 € - Famille (2 ad. + 2 enf. et plus) : 15,50 € / Pour les 2 visites = Adulte : 9,30€ - Étudiants, scolaires : 4,10 € - Famille (2 ad. + 2 enf. et plus) : 20,70 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d’avril à octobre (Visite « Histoire » : H - Visite « Fortifications » : F) / Du 1 avril au 30 mai - Fermé le lundi - Visites à 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) / Du 1er juin au 30 juin - Fermé le lundi - Visites à 10h30 (F) du jeudi au samedi et 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) le reste de la semaine / Du 1er juillet au 31 août - Visites 10h15 (H), 11h (F), 14h (F), 15h (H), 16h (H), 17h (F) tous les jours / Du 1er septembre au 30 septembre - Fermé le lundi - Visites à 10h30 (F) du jeudi au samedi et 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) le reste de la semaine / Du 1er octobre au 31 octobre - Fermé le lundi - Visites à 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F)

Fermetures annuelles

Fermé de novembre à mars

Saint-Malo

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Saint-Malo. Source : ECPAD

La cité fortifiée de Saint-Malo.

Les fortifications de Saint-Malo ceinturent la ville close sur près de 2 km. De la Porte Saint Vincent (datant de 1709) à la Porte Saint Thomas, chaque courtine regorge d'histoire et de panoramas tous différents présentant la Baie de Saint-Malo.

Un peu d'histoire ...

L'histoire des fortifications de Saint-Malo est particulièrement riche.

1) La cité ne se développe qu'au XIIème siècle. Les fortifications sont d'époque médiévale. Saint-Malo fut l'objet de multiples convoitises. Sous le règne de la Duchesse Anne, la ville entourée de remparts était déjà une forteresse. A l'époque de Jacques Cartier, les fortifications de Saint-Malo vont se développer. Les XVIIème et XVIIIème siècles marquent une période de grande prospérité grâce au commerce : la cité se renforce.

Vauban construit de nouveaux remparts, saupoudre la baie de nombreux forts pour rendre le port imprenable. Ces fortifications aideront aux échecs du débarquement anglais, en juin et septembre 1758, lors de la bataille de Saint-Cast.

2) La cité malouine va particulièrement souffrir en août 1944. Obéissant à Hitler, le colonel Von Aulock transforme le glacis de Saint-Malo en une véritable forteresse à partir de 1942.

En août 1944, pendant une semaine, la cité est prise sous les feux croisés des artilleries allemande et américaine. La cité brûle presque entièrement. Elle est détruite à 80 %. La place Chateaubriand et l'hôtel Magon de la Lande sont les seuls quartiers épargnés par les flammes. En fait, lorsque l'incendie est enfin maîtrisé, seule subsiste, quasi intacte, la ceinture des remparts, longue de 2 km.

 

Informations touristiques

Rendez-vous incontournable des grandes compétitions nautiques, telle la fameuse "Route du Rhum" , la Cité Corsaire est également réputée pour ses festivals littéraires comme "Etonnants Voyageurs" et "Quai des Bulles", ou artistiques tel "Si tous les ports du Monde".

En dehors de ces grands événements, Saint-Malo a, pour qui la découvre, une ambiance particulière dans laquelle chacun joue le rôle qui lui plait : spectateur, acteur ou simple promeneur.

Renseignements pratiques

Office du tourisme de Saint-Malo

Esplanade Saint-vincent, 35400 Saint-Malo

Tel : 08 25 16 02 00

Fax : 02 99 56 67 00

email :info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

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Vue de l'exposition. Source : Musée des Transmissions

Dernier né des musées de l'armée de terre, il a ouvert ses portes au public le 12 janvier 2005.

Agenda culturel des musées Défense

Après une nécessaire période d'adaptation consacrée essentiellement au rodage des structures d'accueil du public, l'équipe repart en création, qu'elle complète l'illustration de l'exposition permanente - manipulations interactives, maquettes de satellites et de lanceurs - où qu'elle amorce son cycle de production d'expositions temporaires au sein de la chaîne des établissements de culture scientifique, technique et industrielle : la radio diffusion en partenariat avec TDF.

Espace Ferrié : pourquoi ce nom de baptême, celui d'un personnage pour le moins oublié ? Pourtant, au premier rang des Français les plus remerciés et donc les plus décorés par l'étranger, figure le maréchal Foch qui a conduit les Alliés à la victoire et le général Ferrié qui en a forgé les outils : les postes radio qui ont permis de rependre l'avantage dans une guerre de mouvement. Il a mené la recherche française en télécoms durant le premier tiers du 20ème siècle, son héritage est encore présent dans notre quotidien à travers le plan de radio diffusion. La Tour Eiffel qu'il a sauvée de la démolition en lui trouvant son utilité est devenue une pièce essentielle de notre identité culturelle et participe ainsi au sentiment national.

C'est un musée d'histoire en premier lieu, de technique ensuite. C'est un musée pour l'homme, qu'il amène à réfléchir sur les usages d'une fonction essentielle: la communication à distance, de l'influence des systèmes d'informations et de communications sur la lente agrégation territoriale ayant conduit à notre hexagone à la structuration de nos rapports sociaux, tout est proposé à qui veut bien voir, entendre, toucher et même sentir. Ce musée, rappelons-le, a été bâti selon trois axes. La nécessaire conservation du patrimoine s'est rapidement vue renforcée par le besoin essentiel de disposer d'un outil de formation dans le domaine des systèmes d'information et de communication et de la guerre électronique. L'école Supérieure et d'Application des Transmissions forme des stagiaires des trois armées et de la gendarmerie. 136 formations différentes et complémentaires allant d'un stage de quelques jours sur un logiciel, au diplôme d'ingénieur en passant par des masters, sont dispensées selon le niveau d'emploi dans un domaine en constante évolution. Le conseil scientifique a donc voulu répondre au besoin de compréhension de la cohérence de l'ensemble et de la complémentarité des acteurs.

Situé sur un haut lieu à la fois historique, contemporain et d'avenir de la recherche et des applications en ce domaine, c'est tout naturellement que la problématique c'est ouverte à l'ensemble des approches pour mieux montrer au final la spécificité d'emploi des systèmes militaires. L'intérêt de multiples acteurs s'est concrétisé par le co-financement du projet par la région Bretagne, le département d'Ille et Vilaine et Rennes Métropole. Le conseil scientifique a pu travailler selon une méthodologie appliquée sous l'expertise de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Rassemblant des historiens, des professionnels civils et militaires, il a pu enrichir sa réflexion par l'apport d'élèves de l'école d'architecture de Bretagne et de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes. Au total près d'une centaine de personnes aux expériences diverses ont participé au projet. Au final, l'exposition permanente, bien que très dense, aux multiples approches, permet à l'enfant ou la personne n'ayant pas de formation scientifique de bien percevoir un domaine qui touche tous les aspects d'une société. La scénographie utilise la profondeur des espaces conçus comme des plateaux modulables. Les fonctionnalités ont permis un éclairage précis et la diffusion de multiples sources sonores sans interférence.

Plus d'une centaine d'éléments (tests et iconographie, objets authentiques, maquettes, manipulations interactives, vidéogrammes, sons, dioramas et bientôt un théatroscope) sont articulés en 15 parties qui relèvent de deux approches complémentaires : évolution des techniques (les systèmes archaïques, Chappe, l'électricité, la triode, les faisceaux hertziens, le transistor, le microprocesseur, satellites et fibres optiques, les usages d'aujourd'hui et de demain) ou thématiques (communiquer, la guerre électronique, le Chiffre, le traitement des données, la télématique, l'interopérabilité). Des maquettes de satellites et de lanceurs complètent la partie "satellites et fibres optiques" de l'exposition permanente.

La France est le troisième pays à avoir eu accès à l'Espace. Ariane Espace (57% de capitaux français) lance un satellite sur deux dans le monde. Le lancement de Télécom I en 1984 ouvre la voie des télécommunications satellitaires pour la France, une partie du satellite est réservée au domaine militaire. Depuis 2005 le programme Syracuse III permet à la France de disposer des télécommunications par satellites répondant spécifiquement aux besoins militaires par leur degré de sécurité. Hélios (le conservateur militaire de SPOT) permet dès 1995 à notre Défense de disposer d'un moyen propre d'observation par satellite. Le programme Galiléo, en cours de développement, va permettre de disposer de moyens de géopositionnement et compléter ainsi les champs des applications des télécommunications par satellite.

C'est donc tout naturellement que le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) a bien voulu mettre à disposition une dizaine de maquettes liées au développement des télécommunications par satellites au rang desquelles celle du pas de Tir d'Ariane IV, Ariane IV à l'échelle 1/20ème soit plus de 3 mètres, SPOT, Hélios, Télécom V... Le fleuron est une maquette d'Ariane V au 1/10ème soit plus de 5,5 mètres de haut. Afin de renforcer l'attractivité pour le jeune public, des maquettes interactives ont été mises en place (leurres électroniques de dirigeables allemands, amplification d'une onde radio par le transistor, chiffrement de la voix). D'autres sont en cours d'installation (transport d'une information par la lumière, le guidage d'un drône, avion sans pilote, qui envoie ses observations via satellite, le géopositionnement d'un véhicule au moyen de trois satellites ...).

Il s'agit de permettre au visiteur d'effectuer son propre parcours, d'agir sur des maquettes électroniques et mécaniques afin de comprendre "comment cela marche". Les expositions temporaires L'activité d'un musée consiste à créer des événements sur la base d'expositions nouvelles. Ces expositions sont prolongées par des conférences, des colloques. Ces expositions temporaires ont vocation à devenir itinérantes, elles seront alors les témoins de cette activité auprès d'un public plus éloigné. Elles pourront donner lieu à des échanges qui viendront nourrir le flot de ces activités. L'Espace Ferrié s'engage résolument dans cette voie. Le musée des Transmissions a déjà réalisé deux expositions "

Les télécoms en Bretagne " et la " sécurité des systèmes d'informations ". La première a permis de garder à l'esprit l'importance de la Région en ce domaine qui a induit de grandes découvertes en première mondiale (Commutation temporelle en 1970, réseau numérisé à intégration de services en 1987...) et qui aujourd'hui a été choisie pour développer le pôle de compétitivité " Image et réseau ". La seconde : " la sécurité des systèmes d'information" est très proche des préoccupations de la Défense puisque le chiffre est resté monopole d'Etat jusqu'au 1er janvier 1999. Le musée expose la seule collection de matériel français en ce domaine. Il bénéficie en cela du dépôt de la collection et des archives de l'association des réservistes du chiffre et des systèmes d'information (ARCSI). L'Association du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique souhaite promouvoir ce patrimoine à travers une exposition temporaire au sein de l'Espace Ferrié.
 

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

6 Avenue de la Boulais,

35510, Cesson-Sévigné

Tél. : 02 99 84 32 87

Mail : espaceferrie@yahoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 Avenue de la Boulais 35510
Cesson-Sévigné
Tél. : 02 99 84 32 87

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 / Samedi et dimanche de 14h à 18h / Fermé le lundi

Fermetures annuelles

Contacter le musée des Transmissions

Hôtel de Châteaugiron

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Le château de Châteaugiron. Source : © Thomas Béline - License Creative Commons - Libre de droit.

Bâti vers 1610, le corps de logis double fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs...

André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, bâtit vers 1610 un corps de logis double. Cet édifice, rénové, transformé, modelé par ses différents propriétaires, traversera les époques pour devenir l'actuel Hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.

Jusqu'à sa vente en décembre 1702 par la fille d'André Barrin, l'hôtel demeure la propriété de cette riche famille. René Le Prestre, seigneur de Lézonnet, en devient le propriétaire et l'hôtel prend alors le nom de Lézonnet en 1731, puis celui d'hôtel de Châteaugiron en 1733, car René Le Prestre avait acquis, entre autres terres, la seigneurie de Châteaugiron. Il transforme la structure originelle et lui donne l'apparence actuelle.

En 1797, l'hôtel est vendu lorsque la famille de Lézonnet quitte Rennes. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'hôtel est la propriété de la comtesse de Martel et de son gendre Alexandre Rosnyvinen de Piré, qui l'habitent en partie, le reste étant occupé par plusieurs locataires.

En 1860, la princesse Napoléone Élisa Baciocchi, nièce de Napoléon 1er, achète l'hôtel et redonne à celui-ci son unité et sa splendeur en le restaurant. C'est à elle que l'on doit les somptueux planchers marquetés, les lustres ainsi que la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade. Avant de mourir en 1869, elle lègue l'hôtel de la rue de Corbin au prince impérial.

Une résidence militaire

Sous Napoléon III, le Département de la guerre achète l'hôtel de Châteaugiron le 31 juillet 1869.

À la chute du Second empire, l'hôtel devient le quartier général de la 16ème division d'infanterie, puis du Xème Corps d'armée et de la 10ème Région militaire.

Depuis 1871, l'hôtel est le siège du quartier général et la résidence des généraux qui se succèdent sans interruption jusqu'à nos jours, à l'exception de la période où l'hôtel est occupé par l'autorité allemande (20 juin 1940-4 août 1944).

Après la Libération, l'hôtel est le quartier général de la 3ème Région militaire puis de la Circonscription militaire de défense de Rennes.

En 2000, il devient hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Hôtel de Châteaugiron (35)

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Infos pratiques

Adresse

Quartier Foch 35000
Rennes

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

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Peinture de Garneray, Abordage du kent (vers 1850). Source : http://www.ville-saint-malo.fr

Le musée d'histoire de la ville de Saint-Malo, installé dans le château, retrace cinq cents ans d'histoire maritime française.

L'actuel musée d'histoire de la ville de Saint-Malo a été créé après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la reconstruction de la cité historique malouine, détruite à 80 % en 1944, à l'intérieur du Grand-Donjon du château, imposante tour au plan en fer à cheval commencée en 1424, sur ordre du duc Jean V de Bretagne.

Ce musée avait pour mission initiale de commémorer le riche passé maritime du célèbre port corsaire breton mais sans omettre d'évoquer les grandes figures intellectuelles qui en sont natives comme Chateaubriand, Lamennais ou Maupertuis.

En complément, des sections plus spécialisées dans les aspects ethnographiques comme la pêche à la morue à Terre-Neuve ou les souvenirs des capitaines au long-cours cap hornier se sont aussi constituées, les premières étant présentées dans la tour Générale, voisine du Grand-Donjon et les secondes dans la tour Solidor, à Saint-Servan sous l'appellation de Musée international du long-cours cap hornier.

Les collections relatives à la pêche à la morue à Terre-Neuve sont regroupées au rez-de-chaussée de la tour Générale autour d'un doris grandeur nature avec tout son équipement.

A l'étage suivant, outre quelques modèles de terre-neuviers intéressants, est esquissée une séquence sur la vie dans le pays malouin au temps des terre-neuvas avec quelques éléments de mobilier (buffet, commode, lit-clos) et les coiffes traditionnelles.

Au second étage curieusement voûté en coupole, sont présentés à côté de quelques oeuvres plus anciennes des tableaux du premier tiers du XXe siècle. de Nozal, Signac Le Pardon des Terre-Neuvas, Guillaumin, Saint-Servan, la tour Solidor, Friesz, Frank-Will, etc.

Le visiteur ne manquera pas de s'arrêter devant une évocation du commandant Charcot (1867-1936), au travers notamment d'un portrait par R.-Y. Creston, d'une grande toile d'E. Blandin et de l'échelle de coupée qui permit lors du naufrage du "Pourquoi-Pas ?" le sauvetage du maître timonier du célèbre navire d'exploration.

Parmi les pièces les plus remarquables, il faut signaler au premier étage une imposante figure de proue du premier tiers du XIXe siècle représentant un marin non identifié des XVIIe-XVIIIe siècles, une tapisserie sur le thème de l'eau par Gromaire.

De l'ancienne chapelle, reconnaissable à l'extérieur par son petit campanile, il n'est parvenu que le tableau qui ornait son retable avant la Révolution : La déploration du Christ par Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), considérée par les spécialistes comme l'oeuvre majeure de la peinture religieuse de l'artiste.

Des pièces liées à l'histoire religieuse de Saint-Malo ont été regroupées par ailleurs dans cette ancienne chapelle dont la torche de procession des canonniers malouins dite La Sainte-Barbe, un portrait de Mgr Duchesne (1843-1922) par L. Lambert, une cloche de 1645, un chandelier en bois sculpté du XVIIe siècle.

A noter, en vitrine, une esquisse du peintre local Doutreleau pour le grand tableau - détruit en 1944 - des funérailles de Chateaubriand en 1848 sur l'îlot du Grand-Bé, ainsi qu'un ex-voto d'un canonnier corsaire.

Le portrait de Chateaubriand par Girodet, sauvé en 1944, est exposé au deuxième étage avec un autre portrait de Chateaubriand jeune, portant perruque, réalisé dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Mais la plus grande partie de cette salle est consacrée à l'évocation de la guerre de course et de son plus célèbre représentant local, Robert Surcouf (1773-1827) dont le tableau de l'Abordage du Kent par la Confiance par Garneray (1850).

A noter aussi, une statuette du P. Santemier, dont la savoureuse légende précise que " de Surcouf estant aumônier, A l'ennemi à sa façon savait bailler l'Extrême-Onction "... et un buste en marbre de Lamennais par Cougny.

Le troisième étage met en vedette le portrait de Duguay-Trouin (1673-1736) et une grande toile représentant la prise de Rio de Janeiro en 1711 sous les ordres de ce grand marin, oeuvre de Gudin (1802-1880). II faut également signaler un globe terrestre de Desnos (1768) et deux modèles-réduits anciens dont celui d'un vaisseau de 3e rang par un contremaître de Marine, un très beau porte-voix polychrome, une sphère armillaire par Delamarche, un portrait de Maupertuis (1698-1759), etc.

Cette section est appelée à se développer grâce aux apports des fouilles sous-marines. Le quatrième étage du donjon, dédié au Saint-Malo du temps de la duchesse Anne, de Jacques Cartier et de ses voyages de découverte en Amérique du Nord, est actuellement en cours de réaménagement.

 

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

Château - 35400 Saint-Malo

Tél. 02 99 40 71 57

e-mail : musee@ville-saint-malo.fr

 

Ouvert :

(du 1er avril au 30 septembre) Tous les jours sauf le 1er mai 10h00 - 12h30 / 14h00 - 18h00

Hors saison Tous les jours sauf les lundis et jours fériés 10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00

 

Tarifs

Billet simple

Adultes : 5,40 € Groupes de plus de 10 adultes : 4,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 2,70 € Scolaires, étudiants : 2,70 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Billet groupé

(3 musées - Musées du Château, de Solidor et du Mémorial 39/45) Adultes : 12,70 € Groupes de plus de 10 adultes : 9,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 9,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 6,30 € Scolaires, étudiants : 6,30 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

 

Ville de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Château 35400
Saint-Malo
02 99 40 71 57

Tarifs

Plein tarif : 5,40 €Groupes de plus de 10 adultes et groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 €Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04), Scolaires, étudiants : 2,70 €Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo, militaires, accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à Pôle Emploie, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: 10h-12h30/14h-18hHors saison: 10h-12h/14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai, les lundi et jours fériés entre le 1er Octobre et le 31 mars

Le fort de la Conchée

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Le fort de la Conchée. Source : www.hubert35.net

Ancré sur le rocher de Quincé,  c'est l'ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine, il doit permettre de prendre à revers les navires ennemis, protéger St-Malo.

A la fin du XVIIe siècle, la France est opposée à la ligue d'Augsbourg. Avec ses alliés hollandais, le Prince d'Orange, devenu Guillaume III, Roi d'Angleterre, impose un blocus maritime au royaume de Louis XIV.

Au départ du port de Saint-Malo, les corsaires réalisent des prises spectaculaires en rompant l'encerclement anglo-hollandais. Devant la menace ennemie, le Roi Soleil décide d'aménager les îlots au large et charge Vauban, dès 1689, d'aménager un mur d'artillerie autour de cette position stratégique, l'entrée de la Manche.

Les îlots des Conchées s'étendent à deux miles nautiques au nord-ouest de Saint-Malo. Battu par les vents et courants, le fort de la Conchée est ancré sur le rocher de Quincé. Ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine le plus éloigné du port, ce petit fort doit permettre de prendre à revers les navires ennemis tentés de bombarder Saint-Malo, en verrouillant une passe d'accès à la rade hors de portée des canons de Cézembre : " la passe aux Normands".

La construction de l'édifice débute en 1692 à partir de plans que Vauban confie à Siméon de Garangeau, nommé directeur des fortifications à Saint-Malo.

Le 27 novembre 1693, les Anglais s'emparent du fort en cours d'édification, mais échouent dans leur tentative de détruire la cité malouine à l'aide de la célèbre machine infernale, vaisseau bardé d'explosifs qui s'échoue sur les récifs avant d'atteindre les remparts de la ville. Considéré comme achevé en 1695, le fort résiste la même année à un nouvel assaut de la flotte anglaise, commandée par l'amiral Berkeley.

Sur une superficie de 1 600 m2, l'ouvrage se présente sous la forme d'un vaisseau de pierre aux formes arrondies, dissimulant des voûtes intérieures en virage. Les maçonneries des épais remparts ont été renforcées, pour consolider l'ouvrage face aux tirs ennemis, mais aussi de manière à protéger des assauts des vagues le modeste rocher soutenant l'édifice. Au niveau inférieur, une monumentale porte d'entrée, taillée dans la roche aux armes du Roi, offre un accès direct à une des salles basses du fort. Au niveau supérieur, des terrasses d'artillerie ont abrité des canons tirant à barbette (au-dessus du parapet grâce à la surélévation du terre-plein de l'ouvrage), ce qui permettait
aux artilleurs d'atteindre les navires ennemis à hauteur des coques.

A la fin du XVIIIe siècle est aménagé à l'intérieur de l'ouvrage un four à rougir les boulets de type Meusnier. Protégé des projectiles des assaillants par un soubassement en maçonnerie, disposant d'une voûte semi-circulaire assurant le chauffage des boulets par réverbération, ce four permettait de chauffer en continu plusieurs dizaines de boulets en une seule heure de temps. Il assurait également un rôle dissuasif à une époque qui ne connaissait pas encore les vaisseaux à coque blindée. En effet, la fumée d'un tel four, perçue par un navire ennemi, suffisait souvent à convaincre l'agresseur de reprendre le large.

Lors du second conflit mondial, le fort de la Conchée est investi par les troupes d'occupation, et utilisé comme cible d'entraînement par les batteries lourdes allemandes. Il subit de nombreux dégâts, notamment en 1943, lorsqu'un réglage de tir d'une de ces batteries endommage gravement le pignon sud de l'ouvrage et détruit les logements des officiers sur la terrasse.

En 1944, Saint-Malo est occupée par la garnison allemande du colonel von Aulok et abondamment bombardée par l'armée alliée à partir du 6 août. La ville est en grande partie détruite, les remparts du fort gravement endommagés, et tous les logis de l'ouvrage réduits à néant. Lorsque les troupes alliées reprennent possession du fort de la Conchée, l'ancienne machine de guerre désormais en ruine a perdu toute vocation défensive.

 

Le fort de la Conchée

Office de tourisme de Saint-Malo

Esplanade St-Vincent - 35400 Saint-Malo

Tél. 08 25 16 02 00

Fax. 02.99.56.67.00

e-mail : info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

Le fort de la Conchée

 

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Esplanade St-Vincent - 35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00