CERCIL - Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

Partager :

©CERCIL - Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

Située dans le centre-ville d’Orléans, le CERCIL - Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et des camps d’internement de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau abrite un musée qui permet aux visiteurs d’être informés et sensibilisés à l’histoire de ces trois camps et en particulier sur l’internement puis l’assassinat de 16 000 internés juifs.

Le CERCIL, Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv est un centre d’histoire et de mémoire à Orléans, ouvert à tous les publics. Son exposition permanente retrace l’histoire des camps d’internement dans le Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale : Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau. Un Mémorial est dédié aux milliers d’enfants qui y furent détenus. Le CERCIL propose des expositions temporaires, des visites guidées ainsi qu'une riche programmation culturelle (rencontres, conférences, ateliers pour les enfants...).

  • Beaune-la-Rolande et Pithiviers

Entre 1941 et 1943, 16 000 juifs dont 4 700 enfants sont internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers. D’abord des hommes, arrêtés lors de la première grande rafle de juifs étrangers, la rafle du « billet vert », le 14 mai 1941. Puis des femmes et des enfants, à partir de l’été 1942. Placés sous l’autorité de la préfecture du Loiret à Orléans, les camps sont surveillés par des gendarmes et douaniers français. Après la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris, 8000 juifs, principalement des femmes et des enfants, y ont été internés. Les mères sont déportées les premières, puis les enfants. 4 400 enfants sont assassinés à Auschwitz après avoir été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Huit convois sont partis directement du Loiret vers Auschwitz-Birkenau.

  • Jargeau

Dans ce camp ont été enfermées, de mars 1941 au 31 décembre 1945, 1 700 personnes dont 1 200 nomades. Par le nombre de personnes internées et sa durée de fonctionnement, Jargeau est l’un des plus importants camps d’internement de nomades en France.

 


 

 
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

45, rue du Bourdon Blanc 45000
Orléans
02 38 42 02 91

Tarifs

Visite du musée-mémorial : 4€ – Tarif réduit : 2€ / Gratuité pour les moins de 18 ans / Pour les groupes à partir de 10 personnes : visite guidée : 30€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h (en juillet et en août de 11h à 18h) / Mardi nocturne jusqu’à 20h / Dimanche de 14h à 18h / Fermé le samedi

Fermetures annuelles

1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 11 novembre, 25 décembre / Fermetures certains jours de fêtes juives

Site Web : www.cercil.fr

La nécropole nationale de la Ferté Saint-Aubin

Partager :

Nécropole nationale de la Ferté Saint-Aubin. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Ferte_Saint_Aubin

 

Située au hameau de Bellefontaine, la nécropole nationale de la Ferté Saint-Aubin regroupe 75 tombes de résistants, victimes, en 1944, de la répression nazie en Sologne. Créé en 1946, ce cimetière rassemble ainsi les restes mortels de 23 maquisards exécutés dans les bois de la Ferté Saint-Aubin, le 10 juin 1944. Par ailleurs, dans la mesure où certains corps ont été restitués aux familles ou ont été déclarés disparus, 52 tombes In Memoriam conservent le souvenir de ces combattants de l’Ombre.

Au sein de cette nécropole a été érigé un monument commémoratif qui rappelle le souvenir du combat de ces soldats de l’Ombre, victimes de la répression allemande en Sologne.

Le 6 juin 1944, les troupes anglo-américaines débarquent en Normandie. Sur l’ensemble du territoire national, les résistants se rassemblent. Quittant Paris, des étudiants des grandes écoles, membres du réseau Thermopyles, veulent gagner le maquis du Centre, disséminé dans le Loiret, en Corrèze ou encore dans les Deux-Sèvres. Après s’être investis dans la réalisation et la diffusion de journaux clandestins, ils sont décidés à prendre part à la lutte ouverte contre l’occupant. Pour beaucoup, la route fut difficile. Certains axes sont détruits par les bombardements alliés. D’autres sont empruntés par les troupes allemandes qui refluent vers la Normandie. Les gares et les voies ferrées sont particulièrement prises pour cibles. Tous ces jeunes gagnent La Ferté - Saint-Aubin, ultime étape avant de rejoindre le maquis.

Les fusillés de la ferme du By, 10 juin 1944

Arrivée le 9 juin au soir, une cinquantaine de ces jeunes atteint la ferme du By. Avant de poursuivre leur route, ils peuvent s’y reposer. Si une trentaine d’entre eux y passe la nuit, les autres sont envoyés pour des raisons de sécurité aux châteaux du Cerfbois à Marcilly-en-Villette, et des Grands-Bois à Ménestreau-en-Villette. Certains se réfugient dans les bois de la Bohardières et à Ligny le Ribault.

Dénoncés, les résistants de la ferme du By sont appréhendés par la Gestapo, renforcée par trois auxiliaires français. Dix-sept sont fusillés tandis que treize autres sont déportés. Un seul parvient à s’échapper.

A midi, le Château du Cerfbois est investi. Seize jeunes sont arrêtés. Douze sont passés par les armes tandis que quatre autres parviennent à s’échapper. Poursuivant sa traque, la Gestapo atteint le château des Grands-Bois. Ses occupants parviennent à s’enfuir mais ils se perdent dans les bois. Un à un, ils sont arrêtés. Seuls, deux y réchappent. Le propriétaire du château et les douze étudiants sont déportés vers Dachau dont huit y trouveront la mort. Seuls les étudiants cachés à Ligny-le-Ribault réussissent à échapper à l’étau de la Gestapo. En représailles, six habitants sont déportés en Allemagne.

Aujourd’hui, un monument en forme de Croix de Lorraine, érigé en bordure de la route de Vienne-en-Val, conserve leur souvenir. Un autre monument, situé dans la clairière du Cerfbois, rappelle, sur les lieux mêmes, cette tragédie. Chaque année, un hommage solennel leur est rendu. Parmi les victimes de ces fusillades, douze reposent actuellement dans le cimetière communal de Marcilly-en-Villette et dix-huit ont été inhumés au sein de la nécropole nationale de la Ferté - Saint-Aubin. Les autres ont été inhumés dans leur caveau familial. L’ensemble de ces fusillés ont reçu, à titre posthume, la Légion d'honneur, la médaille de la Résistance et la Croix de guerre 39-45.

Les fusillés du bois de Chevaux, 26 août 1944

Le 14 août 1944, à la suite d’un violent accrochage avec les troupes d’occupation, le maquis de Lorris doit abandonner son campement dans la forêt d’Orléans. Le 16, alors que les éléments de l’avant-garde américaine atteignent Orléans, les maquisards du Colonel O’Neill se rassemblent au gué Girault, entre Vitry et Châteauneuf-sur-Loire, afin de prendre part aux combats de libération du Loiret.

Le 25 août, après de durs combats sur les rives du Loiret, le Colonel O’Neill envoie un petit groupe pour recevoir la reddition de l’unité allemande retranchée à Marcilly-en-Villette. En effet, selon leurs informations, l’ennemi est prêt à se rendre. Sans arme et munis seulement d’un drapeau blanc, quatre résistants conduits par le lieutenant Bernard de Percin se présentent à l’officier allemand. Finalement, ces cinq hommes sont arrêtés.

Le lendemain, ils sont transférés à la Ferté - Saint-Aubin afin d’y être interrogés. Ils sont ensuite emmenés dans le bois de Chevaux où ils sont fusillés. Laissés à l’abandon, leurs corps sont découverts par une bergère, puis inhumés provisoirement dans une clairière voisine. Inhumés au sein de la nécropole nationale, ces cinq hommes s’appelaient Bernard de Percin, Louis Bareille, Lucien Bennetot, Maurice Legesne et Gilbert Rousset.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

La Ferté - Saint-Aubin
Au sud d’Orléans, N 20, D 18

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument commémoratif

La nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais

Partager :

Nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Fleury les Aubrais

 

Créée en 1951, la nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais regroupe 3 540 corps de soldats morts pour la France lors des deux conflits mondiaux mais aussi deux combattants français dont l’identité est inconnue, décédés respectivement en Indochine (1946-1954) et en Afrique du Nord (1954-1962). 3 402 de ces hommes ont été inhumés en tombes individuelles, tandis que 138 reposent dans un ossuaire.

Aménagé jusqu’en 1965, ce cimetière réunit les restes mortels des soldats décédés dans les anciennes structures sanitaires de Bourges (Cher) et du Loiret qui ont été ouvertes en 1914-1918. De même, les corps des soldats inhumés initialement dans les cimetières militaires communaux de l’Eure, l’Eure-et-Loir, le Loiret, le Loir-et-Cher, le Cher, la Nièvre, la Seine-et-Marne et l’Oise y ont été aussi rassemblés.

 

1914-1918, la Première Guerre mondiale

Au cours de ce conflit, le Loiret, éloigné de la ligne de front, permet d'accueillir des blessés français et étrangers. Soignés dans des hôpitaux temporaires, implantés dans ce département mais aussi à Bourges, certains succombent des suites de leurs blessures ou de maladies. Inhumés dans des cimetières provisoires rattachés à ces structures sanitaires, les dépouilles ont été rassemblées au sein de la nécropole de Fleury-les-Aubrais.

A proximité de Bourges, la base d’aviation d’Avord devient, au cours du conflit, l’un des plus grands centres de formation militaire pour l’aviation. Au total, près de 1 000 élèves pilotes dont les "As" français tels Fonck ou Guynemer et 3 000 mécaniciens y furent formés. Au cours de ces stages, avant même de rejoindre le front, certains y trouvent la mort, avant même de rejoindre le front. Leurs corps sont enterrés aujourd’hui à Fleury-les-Aubrais. Parmi eux repose le caporal Eugène Larmet (tombe 65). Victime d’un accident, il décède à l'hôpital n°100 de Bourges, à l’âge de vingt ans¸ le 6 décembre 1918.

Au titre de ce conflit, la nécropole de Fleury-les-Aubrais rassemble 637 Français et un Polonais.

 

1939-1945, la Seconde Guerre mondiale

Pour la Seconde Guerre mondiale, 2 850 soldats français pour la plupart tués lors de la campagne de France (mai-juin 1940), trois Polonais, deux Tchécoslovaques et un Belge reposent dans ce cimetière national.

Parmi eux, repose notamment Marcel Beau (tombe 69). Né en 1908 à Tunis, ce pilote disparaît, le 12 mai 1940, lors d’un combat aérien à l'issue duquel son avion s’écrase à Ouzouer-le-Marché (Loir-et-Cher). Cité à titre posthume, son nom a été donné à l’ancienne base aérienne 279 de Châteaudun en 1990.

Parmi ces nombreux soldats français tombés au cours de la campagne de France en 1940 et inhumés dans cette nécropole, reposent des combattants issus des troupes coloniales, victimes de la barbarie nazie. En effet, au sein de l’ossuaire, ont été déposés les restes mortels de 44 tirailleurs exécutés, à Clamecy (Nièvre), en juin 1940.

Au terme de brefs combats, la ville de Clamecy est occupée, par l’armée allemande le 16 juin 1940. Dans cette cité de Bourgogne, la situation est, depuis quelques jours, des plus assez confuse. Nombre de civils ou soldats isolés s’y réfugient, rendant le quotidien difficile. Les militaires sont alors capturés et internés dans trois camps. Le 18 juin, prenant prétexte d’une altercation entre un tirailleur sénégalais et un officier allemand, l’occupant entraîne 44 prisonniers africains vers le petit bois de la Pépinière. Quarante-trois y sont abattus. Un seul parvient à s’échapper. Quelques jours plus tard, il est rattrapé puis exécuté. Dès le 11 novembre 1940, les résistants honorent la mémoire de ces soldats français africains morts pour la France, en plantant clandestinement les drapeaux des forces alliées dans la fosse où ils ont été hâtivement enterrés. Depuis lors, à Clamecy, un monument rappelle leur mémoire. Aujourd’hui, les corps de ces victimes reposent dans l’ossuaire de Fleury-les-Aubrais. Parmi ces 44 victimes dont l’identité a été récemment découverte, on dénombre onze Algériens, six Guinéens, cinq Ivoiriens, quatre Marocains et deux Sénégalais.

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fleury-les-Aubrais
Au nord d’Orléans, D 97

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

Partager :

© Hachem El Yamani

Implanté à proximité du Maquis de Lorris, lieu de mémoire fondamental de la Résistance loirétaine, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris retrace, dans un parcours de dix salles thématiques, une fresque des années 1939 à 1945 dans le Loiret. Rendant hommage aux victimes et combattants de la Seconde Guerre mondiale, il contribue à transmettre les valeurs de la Résistance.

> Toutes les actualités - Visite virtuelle à 360° du musée


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Lorris


Fondé en 1988 à l’initiative d’anciens résistants et passé sous gestion du Département du Loiret en 2008, le Musée se compose de deux bâtiments de plain–pied, pleinement accessibles à tous les publics. Le premier se consacre aux espaces d’exposition permanente, tandis que le second accueille conférences, expositions temporaires et ateliers pédagogiques. Une salle de consultation des archives et de la bibliothèque du Musée est également accessible sur demande. Attenant au Musée, un paisible jardin propose au visiteur un espace mémoriel en hommage aux résistants–déportés du Loiret.

Formées principalement à partir de dons, les collections exposées explorent différentes perspectives de la Seconde Guerre mondiale. De la montée du nazisme à la Libération de l’Europe, des objets d’époque immergent le visiteur au cœur de la période. Pour approfondir l’expérience, des dispositifs audiovisuels favorisent la rencontre du visiteur avec les voix précieuses et irremplaçables des témoins.

Après une chronologie de la guerre présentée en introduction dans le Couloir du Temps, un premier espace expose les difficultés de la vie quotidienne sous l’Occupation. Tickets de rationnement, souliers à semelle de bois ou photographies de bombardements soulignent les privations et la violence du quotidien, rappelant les conséquences funestes de la guerre sur les civils. Plus loin, une zone de présentation du Régime de Vichy et de sa propagande invite le visiteur à méditer sur les menaces qui pèsent continuellement sur les valeurs démocratiques.

Le parcours se poursuit sur un espace de découverte et de commémoration de la Résistance, explorant notamment l’histoire du Maquis de Lorris. Remémorant la diversité des femmes et des hommes ayant forgé la Résistance, une série de portrait honore plusieurs figures locales, comme l’Abbé Thomas, l’agente britannique du SOE Lilian Rolfe ou encore le lieutenant–colonel Marc O’Neill, dont les engagements restent des sources d’inspiration pour toutes les générations.

Dans une salle dédiée à l’histoire des déportations et des camps d’internement de Beaune–la–Rolande, de Pithiviers et de Jargeau, un hommage est rendu aux victimes de la barbarie nazie. La statue du martyr de Jean Joudiou au KL de Mauthausen, la dernière lettre de Joseph Biegeleisen, déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, ou encore la tenue de déportée de Renée Montembault au KL de Ravensbrück transmettent l’histoire et la mémoire des pans les plus sombres du vingtième siècle, retraçant les rouages des camps de la mort nazis.

La visite se termine par les combats de la Libération, la reconstruction de la France et le retour à la légalité républicaine, soulignant par exemple le rôle du Maquis de Lorris dans la Libération de Paris et du Loiret. En guise d’épilogue, un remarquable corsage en toile de parachute témoigne de l’atmosphère euphorique accueillant les soldats alliés et révèle les marques imprimées par la guerre sur la société française : mémoires collectives, objets conservés, récits partagés.

 


 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Esplanade Charles-de-Gaulle 45260
Lorris
02 38 94 84 19

Tarifs

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Musée de la marine de Loire

Partager :

Façade du musée. Source : Musée de la marine de Loire

Le musée retrace l'histoire des mariniers, de ses origines à son extinction, fin du XIXe siècle.

Durant des siècles, la Loire, le plus long fleuve de France (1 012 km), a représenté une importante voie de circulation et d'échanges entre Roanne et Nantes.

En dépit des obstacles de la nature (sécheresses, crues, embâcles) et des hommes (péages, moulins-bateaux), la Loire a permis le transport des marchandises et des voyageurs.

Bateaux à fond plat et à voile carrée, les chalands (ou gabares), à l'instar des toues, sapines ou futreaux, ont été construits pour s'adapter aux conditions particulières du fleuve.

Châteauneuf-sur-Loire, important port de Loire, a abrité une nombreuse communauté de mariniers.

Hommes vifs et volontiers provocateurs, les bateliers de Loire n'en étaient pas moins unis en une société soudée, hiérarchisée et codifiée.

La spécificité de ce groupe, à la vie rythmée par le fleuve, se manifestait par des traditions particulières dans lesquelles prédominait l'image de saint Nicolas, un des saints patrons et protecteurs mariniers ligériens.

La ville de Châteauneuf-sur-Loire a gardé dans le paysage architectural, comme dans sa mémoire collective, les traces toujours vivaces de ce passé.

Le rez-de-chaussée est consacré aux techniques de construction et de navigation des bateaux de Loire. Différentes maquettes sont présentées ainsi que le moulage d'un chaland pourvu de son accastillage : ancres, cordages, bâtons de marine, etc.

Sur la mezzanine, les visiteurs empruntent les routes commerciales de la marine de Loire. Cartes, gravures et objets témoins (pierres d'Apremont, faïences de Nevers, sucre d'Amérique, vins d'Anjou) rappellent l'intensité et la variété des échanges ligériens. Le premier étage est consacré à la vie à terre des mariniers : habitat, pratiques sociales et religieuses et au quotidien des autres riverains du fleuve : pêcheurs, passeurs et lavandières.

Au XIXe siècle, l'ère industrielle perturbe les habitudes des mariniers de Loire. L'adaptation, avec la mise en service des bateaux à vapeur, ne se fait pas sans heurt. Cependant, la concurrence du chemin de fer entraîne le déclin inexorable de la marine de Loire.

En redescendant à l'entresol, une salle est évoque le patrimoine de Châteauneuf-sur-Loire. Un espace est dédié à l'écrivain Maurice Genevoix ainsi qu'à deux artistes Odilon et Camille Roche. Un centre de documentation est accessible aux chercheurs sur rendez-vous.

 

Musée de la marine de Loire

Place Aristide Briand - 45110 Châteauneuf-sur-Loire

Tél.: 02.38.46.84.46 Fax : 02.38.46.41.01

 

http://www.musee-marinedeloire.fr/

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place Aristide Briand 45110
Châteauneuf-sur-Loire
02 38 46 84 46

Tarifs

Plein tarif : 3,50 €Tarif réduit : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le mardi