Musée des Plans-Reliefs

Partager :

Escalade par temps de neige d'une ville fortifiée à l'antique. © musée des Plans-reliefs - Bruno Arrigoni

Ce Musée présente une collection inégalée de maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées réparties sur les anciennes frontières françaises.

La collection de plans-reliefs témoigne de plus de deux siècles d'histoire militaire de siège, de sa création en 1668, sous Louis XIV, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle quand les bastions fortifiés furent abandonnés.

Le Musée des Plans-Reliefs présente, aux Invalides à Paris et au musée des Beaux-Arts de Lille, une collection inégalée de cent maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées qui étaient réparties sur les anciennes frontières françaises. La fabrication de plans-reliefs, maquettes de villes fortifiées à vocation stratégique, est née d'une initiative de Louvois.

Le ministre de Louis XIV donna naissance en 1668 à une collection qui ne cessa de s'enrichir durant plus de deux siècles. Les ingénieurs du roi réalisèrent ainsi des plans-reliefs des places françaises situées aux frontières du royaume, mais aussi des villes étrangères prises à l'ennemi.

Outre leur intérêt militaire, ils constituaient des objets de prestige, témoignages de la puissance de la monarchie et du royaume, ainsi que des oeuvres commémoratives, illustrant les grandes batailles et les grands sièges. Leur production ne cessa que vers 1870, avec la disparition des fortifications bastionnées.

Utilisé pour l'enseignement militaire, le fonds de plans-reliefs représente désormais une exceptionnelle source de renseignements pour l'histoire de l'architecture, l'urbanisme et les modifications du paysage.

Les maquettes furent réalisées avec une grande attention portée aux détails, sous la direction d'ingénieurs militaires et à l'aide d'une grande quantité de documentation écrite et graphique.

La collection, soit 111 modèles au 1/600ème pour la plupart (26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans- Reliefs), d'abord conservée aux Tuileries, fut transférée au Louvre en 1700, puis en 1770 à l'hôtel des Invalides.

En raison de son intérêt historique éminent, elle a été classée monument historique en 1927.

Elle est aujourd'hui conservée par le musée des plans-reliefs (dans l'hôtel des Invalides), créé en 1943, qui présente une centaine de maquettes de villes françaises et étrangères. Seize plans-reliefs ont été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Lille.

 

Musée des Plans-Reliefs

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

6 boulevard Invalides 75007
Paris
01 45 51 92 45

Tarifs

11 euros tarif plein / 9,50 euros tarif réduit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 17h du 1er octobre au 31 mars10h à 18h du 1er avril au 30 septembre

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.Le 1er lundi de chaque mois sauf en juillet, août et septembre.

La Tour Eiffel

Partager :

Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

La Cascade du Bois de Boulogne

Partager :

Monument de la Cascade du Bois de Boulogne. Source : GNU Free Documentation License

>> Cérémonie le 18 août 2019 - Hommage aux jeunes résistants, combattants de la liberté et de l'espoir, massacrés par les Allemands moins de dix jours avant la Libération de Paris.

Le 16 août 1944, trente cinq jeunes gens âgés de 18 à 22 ans furent fusillés derrière l'étang du Réservoir après être tombés dans un traquenard qui aboutit à leur arrestation.

 

Membres des Forces françaises de l'intérieur, francs-tireurs et partisans de la ville de Chelles, membres de l'Organisation civile et militaire de la jeunesse, Jeunes Chrétiens Combattants et membres du réseau Turma Vengeance, ils appartenaient à cinq organisations différentes.

 

Mais tous voulaient participer à la libération de Paris (25-26 août) et acceptèrent une mission de transport d'armes proposée par un soi-disant agent de l'Intelligence Service. C'est sans armes qu'ils se rassemblèrent à un rendez-vous place des Ternes.

 

À peine rassemblés, ils furent encerclés par la Gestapo puis conduits au siège de celle-ci où ils furent gardés et interrogés jusque vers 22 heures, avant d'être emmenés à la Cascade et fusillés.

 

Tous les ans, ce tragique événement est commémoré sur les lieux du drame où les vieux chênes "conservent en leur coeur les balles qui tuèrent ces adolescents".

 

Le bois fut bombardé à plusieurs reprises au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais l'épisode le plus tragique se produisit le 4 avril 1943 où, sur les 38 bombes s'abattant sur le 16e arrondissement, 6 tombèrent sur l'hippodrome de Longchamp dont c'était la réouverture, entraînant la mort de nombreux promeneurs.

 

En souvenir de ce jour tragique, des résineux furent replantés dans les trouées occasionnées dans le massif forestier tout proche, mais beaucoup de ces arbres furent déracinés par la tempête de décembre 1999.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Carrefour de Longchamp - 75016
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Hôtel de Brienne

Partager :

L'hôtel de Brienne vue des jardins. ©SGA/DMPA - J. Robert

Construit au XVIIIème siècle, l'hôtel de Brienne connut de nombreux propriétaires jusqu'à son rachat par l'État en 1817. Il abrite aujourd'hui le Ministère de la Défense.

En 1725, François Duret, entrepreneur réputé, achète un terrain situé entre les actuelles rue Saint-Dominique et rue de l'Université, pour le compte de la marquise de Prie, maîtresse du duc de Bourbon, qui souhaite y faire construire une grande demeure.

Après la disgrâce du duc de Bourbon survenue en 1726, la marquise de Prie renonce à s'installer dans l'hôtel en construction, qui est alors vendu à Françoise de Mailly, veuve du marquis de La Vrillière.

Dès 1733, celle-ci cède l'édifice à Louise-Elisabeth de Bourbon, princesse de Conti, qui y fait exécuter d'importantes transformations de décoration sous la direction de l'architecte Simonnet.

Juste avant sa mort, en 1775, la princesse de Conti fait donation de l'hôtel à son petit-fils, Louis-François-Joseph de Bourbon, comte de La Marche.

Ce dernier le cède dès l'année suivante à Louis-Marie-Athanase de Loménie, comte de Brienne, qui est nommé secrétaire d'Etat à la guerre en 1787.

L'hôtel de Conti prend alors le nom d'hôtel de Brienne, qu'il conserve encore de nos jours, et abrite pour la première fois de son histoire un ministre de la guerre.

Au lendemain de la mort du comte de Brienne, guillotiné en mai 1794, l'édifice est confisqué par l'administration révolutionnaire, qui y installe la commission du commerce et de l'approvisionnement.

Restitué à la comtesse de Brienne en 1795, l'hôtel est vendu dès 1798 à l'épouse de François Séguy, entrepreneur général des subsistances militaires, qui y fait exécuter de nombreux travaux de réfection sous la direction de l'architecte Lavoyepierre. Victime de difficultés financières, le couple Séguy doit rapidement se séparer de sa nouvelle acquisition.

En 1800, l'hôtel est adjugé par le tribunal civil de première instance du département de la Seine à Joseph Lanfrey, employé du bureau des subsistances militaires, qui le loue à Lucien Bonaparte, alors ministre de l'intérieur. Dès 1802, Lucien Bonaparte, frère de Napoléon, en fait l'acquisition, puis réorganise l'intérieur de l'édifice et la disposition du mobilier, avant de le revendre en 1805 à sa mère, Laetizia Bonaparte, née Ramolino. L'édifice devient alors «le Palais de Madame, Mère de l'Empereur».

Racheté à Madame Mère par l'Etat en 1817, l'hôtel de Brienne devient, à partir de cette date, la demeure habituelle du ministre de la guerre. A ce titre, l'édifice a été le témoin de grands événements politiques. C'est en ce lieu que Clémenceau organisa la victoire en 1917.

C'est encore en ce lieu que siégea le général de Gaulle, d'abord comme secrétaire d'Etat à la guerre en juin 1940, puis comme chef du gouvernement provisoire du 25 août 1944 au 26 janvier 1946.

 

Ce site n'est pas ouvert au public sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.
 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.


Ministère de la défense

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

14 rue Saint-Dominique 75007
Paris

L'abbaye de Penthemont

Partager :

L'abbaye de Pentemont. © SGA/DMPA - J. Robert

Du XVIIème siècle à nos jours, cette abbaye a connu une histoire riche et mouvementée. Elle abrite aujourd'hui des services du ministère de la défense.

Historique

L'abbaye de Pentemont est fondée à Beauvais, en 1217, par Philippe de Dreux. Transférée à Paris, en 1672, par la volonté du roi Louis XIV, l'abbaye s'établit ensuite dans les anciens bâtiments de la congrégation du Verbe Incarné, à la hauteur de l'actuel 104 rue de Grenelle. En 1745, l'abbesse Marie-Catherine Béthisy de Mézières confie la reconstruction de l'abbaye à l'architecte du duc d'Orléans, Constant d'Ivry, connu pour avoir travaillé à la construction du Palais-Royal. Les bâtiments sont achevés en 1783, mais le manque de finances empêche d'achever leur décoration. Plus tard, en 1835, le percement du prolongement de la rue de Bellechasse entraîne la démolition d'une partie des bâtiments. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Pentemont sert de couvent pour religieuses, ainsi que de maison d'éducation pour jeunes filles de la noblesse. Quelques appartements sont également réservés aux dames de la bonne société en quête de repos. C'est ainsi que Joséphine de Beauharnais séjourna dans les lieux, alors qu'elle plaidait en séparation contre son mari.

Après la Révolution, l'édifice est utilisé à des fins militaires. Les bâtiments de l'abbaye servent ainsi à abriter la Garde nationale, puis la Garde impériale sous le Premier Empire, avant de devenir la caserne des Cent Gardes sous le Second Empire. En 1915, l'abbaye de Pentemont est mise à la disposition du service des pensions du ministère de la guerre, qui devient le ministère des pensions, des primes et allocations de guerre en 1920.
Aujourd'hui encore, l'édifice abrite des services du ministère de la défense. La cour d'honneur Les bâtiments qui se trouvent à gauche et au fond de la cour d'honneur ont été construits au XIXème siècle, à des fins militaires. Ils abritent aujourd'hui des services du ministère de la défense. Le bâtiment de droite, qui date du XVIIème siècle, est le bâtiment principal de l'abbaye de Pentemont. Les fenêtres situées au centre de la façade, à l'étage, s'ouvraient autrefois sur le salon de l'abbesse. L'entrée monumentale qui, au rez-de-chaussée, communiquait directement avec la chapelle de l'abbaye, a été aménagée entre les deux guerres pour devenir le grand salon.

Le monument aux morts et les plaques commémoratives

Le monument aux morts porte la dédicace "les anciens combattants à leurs camarades tombés au champ d'honneur in memoriam". Une stèle est venue le compléter, dédiée aux personnels du ministère des anciens combattants et victimes de guerre morts pour la France. Quatre plaques commémoratives à la mémoire de députés et de ministres anciens combattants (André Maginot, Robert Lasalle, Albert Aubry et Henri Frenay) sont apposées sur le bâtiment du fond de la cour d'honneur.

Une plaque aux victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA le 19 septembre 1989 y est également apposée. Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Abbaye de Pentemont

37 rue de Bellechasse 75007 Paris

 

Ministère de la défense
Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Bureau des actions culturelles et muséographiques
14 rue Saint-Dominique 00450 Armées 
E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

37 rue de Bellechasse 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.

Mémorial des Martyrs de la Déportation

Partager :

®Jacques ROBERT

Le mémorial des martyrs de la Déportation, sur l'île de la Cité à Paris, voulu par l'association "le Réseau du Souvenir" et confié à l'architecte Georges-Henri Pingusson, a été inaugurée le 12 avril 1962 par le général de Gaulle.


- Télécharger la plaquette -


 

Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial déportation


Oeuvre singulière, le mémorial suggère certains aspects caractéristiques du monde concentrationnaire : l'emprisonnement, l'oppression, l'évasion impossible. Impliquant le visiteur, le mémorial suscite le recueillement vers une crypte conservant la dépouille d'un déporté inconnu.

Afin de renforcer la portée du mémorial et son impact auprès d'un large public, notamment les plus jeunes, un parcours pédagogique complémentaire fut inauguré en avril 1975 dans les salles supérieures, pour faire face à la montée du négationnisme. Rénové au printemps 2016, il a été finalisé en janvier 2022. Cette nouvelle muséographie, issue des derniers travaux historiques, permet de saisir les singularités des différentes déportations, d'étudier la politique répressive allemande sur le territoire français, la collaboration et d'évoquer les processus de protection des mémoires de la Seconde Guerre mondiale.


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

5 quai de l'Archevêché 75004
Paris
06 14 67 54 98

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs / La réservation est obligatoire pour les groupes à partir de 10 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, selon ces horaires - Haute saison (du 1er avril au 30 septembre) : de 10h à 19h / Basse saison (1er octobre au 31 mars) : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Site Web : www.onac-vg.fr

Hôtel national des Invalides - Musée de l'Armée

Partager :

Le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France.

 

- Vidéo : #350ansInvalides Les Invalides, 350 ans d'Histoire de France -

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée armée

Consulter l'offre pédagogique du musée (Seconde Guerre mondiale) >>>  musée armée


Né en 1905 de la fusion du musée de l'artillerie et du musée historique de l'armée, le musée de l'armée forme aujourd'hui le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France et l'un des tout premiers au monde.

Implanté dans l'hôtel national des Invalides, prestigieux édifice du 17ème siècle qui fut fondé par le roi Louis XIV pour recueillir les soldats blessés, les convalescents et les invalides, le musée de l'armée rassemble de nombreux chefs-d'oeuvre de l'art militaire de la période médiévale à nos jours, notamment une collection d'armes et d'armures, des modèles réduits d'artillerie, un riche fonds de portraits et de scènes de batailles, ainsi que les souvenirs historiques et les uniformes des armées de l'ancien régime jusqu'aux deux conflits mondiaux du 20ème siècle.

Deux monuments religieux sont rattachés au musée de l'armée :

  • l'église Saint Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France,
  • l'église du dôme qui abrite le tombeau de l'empereur Napoléon Ier.

 

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire,
fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. 

 

Musée de l'Armée

Hôtel national des Invalides

129, rue de Grenelle - 75007 Paris

Téléphone : 01.44.42.38.77

E-mail : accueil-ma@invalides.org

 

Entrées du musée


Côté Esplanade des Invalides, 129 rue de Grenelle

 

Côté Place Vauban

 

Les visiteurs en situation de handicap moteur sont invités par le 6 boulevard des Invalides.

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris
01.44.42.38.77

Tarifs

Tarif plein : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 €Un billet Musée vous donne accès : aux collections permanentes du musée de l'Armée à l'Eglise du Dôme, tombeau de Napoléon Ier à l'Historial Charles de Gaulle au musée des Plans-Reliefs au musée de l'Ordre de la Libération(fermé pour travaux jusqu'en juin 2015)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre : de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars : de 10h à 17hClôture des caisses 30 mn avant la fermeture.

Fermetures annuelles

les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Site Web : www.musee-armee.fr

Musée de la Libération de Paris – Musée du général Leclerc – Musée Jean Moulin

Partager :

© Photo Pierre Antoine, Paris musées

Implanté dans un site porteur des traces de la Libération de Paris, place Denfert-Rochereau, le musée est dédié à une page fondamentale de l’Histoire. Il porte les voix et les récits de celles et ceux qui ont résisté, et pose la question centrale de l’engagement, au cœur d’un monde en guerre.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Leclerc


Implanté dans un site porteur des traces de la Libération de Paris, place Denfert-Rochereau, le musée permet de comprendre une page fondamentale de l’histoire de France au travers du parcours de deux hommes très différents : Jean Moulin et Philippe de Hauteclocque. Leur objectif commun ? La libération de la France dont la Libération de Paris est le symbole le plus fort. Leurs histoires accompagnent le visiteur au long d’un parcours ponctué de rencontres et de face à face avec plus de 300 objets, documents originaux, photographies, vidéos d’archives ou de témoignages qui évoquent la résistance, les combats, la répression, la clandestinité et la liberté retrouvée.

La visite du musée est également l’occasion d’une immersion souterraine dans l’emblématique poste de commandement du colonel Rol (futur Rol-Tanguy), chef des FFI de la région parisienne, lors des journées de la libération de la capitale. Visite en immersion sonore, en réalité mixte ou serious game en famille y sont proposées et invitent les visiteurs à une plongée historique.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

4, avenue du colonel Henri Rol-Tanguy 75014
Paris
01 71 28 34 70

Tarifs

Collections permanentes gratuites / Expositions temporaires et activités payantes, détail sur le site

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier et le 25 décembre

Courriel : museeML@paris.fr

Les sites du Musée national de la Marine,

Partager :

Collection - Palais de Chaillot. © MnM/A.Fux

Établissement public national placé sous la tutelle du ministre des Armées. Site officiel : www.musee-marine.fr

Partager le film institutionnel
Réouverture du musée national de la Marine | Paris

OBJECTIF MER : L’OCÉAN FILMÉ
Exposition du 13 décembre 2023 au 5 mai 2024

- Article -
Le musée de la Marine reprend la haute mer

Consulter l'offre pédagogique des musées (Première Guerre mondiale) >>>  musée marine

Consulter l'offre pédagogique des musées (Première Guerre mondiale) >>> musée marine


Histoire et vocation

Héritier des salles historiques des arsenaux, des grandes collections de Paris, de Versailles et de la salle des travaux pratiques de l’école des ingénieurs constructeurs, le musée national de la Marine est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines.

Avec le musée de la Flotte de Saint-Pétersbourg, il partage le privilège d’être l’un des deux plus anciens musées maritimes du monde par l’importance et la diversité de ses collections.

Conscient du rôle pédagogique essentiel qu’il doit jouer pour accueillir les générations futures, il envisage une présentation totalement renouvelée de ses galeries permanentes d’ici quelques années.

Diffusion et partage des connaissances maritimes

Autour de ses collections permanentes, grands modèles d’arsenaux, tableaux dont la série des ports de Vernet, d’objets témoins des activités maritimes, et par ses expositions temporaires, le musée national de la Marine sensibilise le public au fait maritime.

Fort de deux bibliothèques à Paris et à Rochefort (50 000 ouvrages), d’un fonds documentaire et d’une photothèque, il est aussi un lieu de recherche. Le musée est en liaison étroite avec des universités, avec des centres de recherche dont le CNRS avec lequel un département d’Archéologie navale a été créé en 1983. Il est membre de l’ICOM et aussi de l’International Congress of Maritime Museums ICMM.

Une collection, cinq sites

Constitué en réseau, le musée national de la Marine est présent à Paris mais aussi sur le littoral atlantique : à Brest, Port-Louis et Rochefort ainsi que sur le littoral méditerranéen, à Toulon. Cela lui permet d’entretenir des liens forts avec les cultures maritimes locales et de promouvoir une politique active d’expositions.

Paris, palais de Chaillot, Trocadéro

Dominant l’un des plus vastes panoramas de Paris, le musée national de la Marine est installé sur l’emplacement du Palais du Trocadéro (1878) dans le nouveau Palais de Chaillot construit pour l’Exposition Universelle de 1937, au cœur d’un quartier touristique de première importance.

Brest, château

À l’extrême ouest de la France, le château de Brest témoigne de son importance stratégique dans l’histoire maritime du pays. Les collections du musée retracent l’histoire de la marine et atteste des liens étroits avec la ville de Brest. La visite du château-musée permet de traverser tours et courtines, et de découvrir les magnifiques vues sur la rade, les ports de commerce et de guerre et la Penfeld.

Port-Louis, citadelle

Située sur l’Atlantique à l’entrée du goulet qui commande le port de Lorient, la citadelle de Port-Louis est un site fascinant. Le musée national de la Marine y présente une belle collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques. Le parcours et ses deux espaces thématiques : sauvetage en mer et trésors d’océans en font un pôle muséal de premier ordre.

Rochefort, hôtel de Cheusses et ancienne école de médecine navale

Situé dans l’hôtel de Cheusses, le musée national de la Marine est un élément clé de la compréhension de la vie maritime, témoin de l’aventure historique de l’arsenal de Rochefort.

L’École de médecine navale de Rochefort fut la première au monde et reste l’un des rares cabinets de sciences et de curiosités en Europe.

Toulon, place Monsenergue

Créé à la fin du Premier Empire, le musée national de la Marine de Toulon est installé à côté de la Tour de l’Horloge de l’arsenal. Véritable mémoire de l'arsenal de Toulon dont il conserve la majestueuse porte monumentale (1738), le musée illustre la tradition maritime en Méditerranée par une exceptionnelle collection de modèles de vaisseaux et galères.

 


Musée national de la Marine, Paris
Palais de Chaillot
17 place du Trocadéro
75016 Paris
01 53 65 69 48
contact@musee-marine.fr

 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Palais de Chaillot - 75116
Paris

Tarifs

Réserver un billet : https://billetterie.musee-marine.fr/content#

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 11h à 19h - Nocturne le jeudi jusqu'à 22h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 25 décembre - Fermeture à 17h les 24 et 31 décembre - Fermé le mardi

Hôtel de la Marine

Partager :

Hôtel de la Marine. ©MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU

Construit au XVIIIe siècle, l'hôtel de la Marine abrite aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine.

L'hôtel de la Marine, de style néo-classique, constitue une des deux colonnades monumentales de la place de la Concorde, séparées par la rue Royale. Chacune des colonnades, inspirée de celle de la façade orientale du Louvre par Perrault comprend, au-dessus d'un rez-de-chaussée en arcades, douze colonnes à chapiteaux corinthiens qui délimitent la loggia centrale. Celle-ci est encadrée par deux pavillons d'angle à quatre colonnes corinthiennes, surmontés d'un fronton dont la décoration est confiée aux sculpteurs Slodtz et Coustou. Les frontons sont reliés entre eux par une balustrade.

L'édifice s'organise autour d'une cour d'honneur, rebaptisée "cour d'Estienne d'Orves". Au fond de celle-ci s'ouvre un hall d'où part le "Grand degré" par lequel on accède aux salons et galeries du premier étage. La construction de l'hôtel de la marine s'opéra entre 1757 et 1774, selon les plans d'Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi Louis XV.

Sa réalisation s'inscrivait dans le cadre d'une vaste opération d'aménagement du site de la Fondrière, aujourd'hui place de la Concorde, dont la statue de Louis XV était l'élément central. A l'origine, l'hôtel de la marine était utilisé comme "garde-meuble" royal.

Ouvert au public, il abritait le mobilier, les tapisseries, les luminaires et les objets décoratifs les plus précieux des demeures royales, soigneusement entretenus et restaurés. Plus qu'un "garde-meuble" au sens actuel du terme, l'hôtel de la marine s'apparentait à un musée. Une partie des biens de la Couronne y sera d'ailleurs dérobée en 1792.

L'installation du ministre de la marine dans l'édifice remonte à 1789. Depuis cette date, les plus hautes autorités de la marine, sous des appellations qui ont varié au gré de l'organisation politique et militaire du pays, ont pris l'habitude d'y résider. L'hôtel de la marine abrite aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Hôtel de la Marine

Place de la Concorde - 75008 Paris

Bureau des actions culturelles et muséographiques

e-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ministère de la culture

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place de la Concorde 75008
Paris