Batterie de Longues-sur-Mer

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Bunker du Mur de l'Atlantique à Longues-sur-Mer. Source : GNU Free Documentation License

Elément du dispositif défensif allemand du Mur de l'Atlantique à 8 km au nord de Bayeux.

Elément du dispositif défensif allemand du Mur de l'Atlantique, la batterie de Longues-sur-Mer se trouve à 8 km au nord de Bayeux, dans le Calvados.

Située à l'ouest d'Arromanches-les-Bains en Normandie, Longues-sur-Mer domine l'océan du haut d'une falaise de soixante-cinq mètres, position idéale où les Allemands ont installé une batterie de quatre canons de 150 mm. Elle est des rares vestiges encore intact du Mur de l'Atlantique.

Le 6 juin 1944, dès 5 h 30, plusieurs croiseurs et un cuirassé pilonnent la position. Mais quand la flotte de débarquement se présente au large, la batterie ouvre le feu à son tour. Le HMS Ajax réplique à un kilomètre de distance au large.

Les canons allemands cessent de tirer un moment, puis recommencent . la dernière pièce tirera jusqu'à 17 heures

La batterie de Longues-sur-Mer se rend aux Britanniques le lendemain avec les 184 hommes de la garnison. Quatre canons de 150 mm d'une portée de 19,5 kilomètres équipaient cette batterie. Un poste de tir, à peine achevé le 6 juin 1944, était installé au bord de la falaise.

 

Batterie de Longues-sur-Mer

14400 Longues-sur-Mer

Tél. : 02 31 06 06 45

Fax : 02 31 06 01 66

 

Accès à partir de la D514

Ouvert toute l'année Visites guidées de Pâques à septembre

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

14400
Longues-sur-Mer
02 31 06 06 45

Tarifs

Plein tarif: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h

Musée des épaves sous-marines

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Char amphibie. Source : Blog de easycompagny-59

Ce musée présente des vestiges du débarquement retirés des fonds marins. Résultat de plus 25 années d’exploration sous-marine des côtes, où le débarquement s’est déroulé.

Grâce à une initiative privée, le musée de Port-en-Bessin, dans le Calvados, a ouvert ses portes en 1990.

À la fin de la seconde guerre mondiale, des quantités d'épaves jonchent les fonds marins et dépassent de la surface de la mer tout au long des côtes Normandes, représentant un danger permanent pour la navigation.

Toutes ces épaves sont abandonnées par les alliés au gouvernement français qui s'engage à en assurer l'enlèvement. À cet effet, contrats et actes de vente sont légués par les Domaines à de nombreuses entreprises. 

De gigantesques chantiers de démolition s'installent sur le littoral et ainsi des millions de tonnes de ferraille sont extraites de la mer durant les vingt années qui suivent le débarquement.

C'est en 1970, que Jacques Lemonchois est chargé par l'État d'araser un certain nombre d'épaves restées très dangereuses et gênantes pour la navigation.

Exploitation difficile et périlleuse qui a permis à Jacques Lemonchois et son équipe de mener à bien, jour après jour cette grande aventure.

L'histoire rejoignant la passion, il fut ainsi possible de sauver de la démolition, puis de préserver par un traitement particulier tous ces vestiges aujourd'hui présentés. Ils sont dédiés à la mémoire de tous ces hommes qui au prix de leur vie, mirent en œuvre cette gigantesque opération appelée : « Opération Neptune ».

Des centaines d’épaves, et un innombrable matériel liés au Débarquement allié en Normandie, du char d’assaut au tube de dentifrice. Vestiges du débarquement remontés du fond de la mer, objets personnels trouvés dans les grands navires de guerre coulés autour du 6 juin. 25 années d’exploitation sous-marine sont retracées au travers de photos et de films.

 


Musée des épaves sous-marines

Route de Bayeux - Commes

14520 Port-en-Bessin

Tél : 02 31 21 17 06

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Infos pratiques

Adresse

Route de Bayeux - Commes - 14520
Port-en-Bessin
02 31 21 17 06

Tarifs

Tarif à partir de : 6 €Tarif de base - Adulte Plein tarif : 6 €Tarif enfant : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 01 juin au 30 septembre de 10h à 13h et de 14h à 19h.Ouvert tous les joursEn mai ouvert le week-end et les jours fériés.

Fermetures annuelles

D'octobre à avril

Musée Mémorial d'Omaha Beach

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Crédits photos : ©Musée Mémorial d'Omaha Beach

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée Mémorial d'Omaha Beach (Calvados), conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Choisie lors de la Conférence de Téhéran en 1943, l'ouverture d'un second front à l'ouest, en complément de l'offensive de l'Armée Rouge, prend corps par le débarquement Allié sur les plages normandes entre le lieu dit La Madelaine (Manche) et Ouistreham (Calvados).

L'assaut se déroule le mardi 6 juin 1944, à l'aube, sur cinq plages aux noms de codes Utah Beach et Omaha Beach (où débarquent les Américains), Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach (où débarquent les anglo-canadiens).

Après un bombardement sur le Mur de l'Atlantique, les troupes alliées débarquent vers huit heure du matin. Toutes les plages sont prises dans la matinée, exceptée Omaha, enlevée dans l'après-midi où l'on dénombre 2 500 pertes sur les 3 000 relevées pour l'ensemble des opérations.

Le musée se situe à 200 mètres de la plage d' Omaha, cœur des plus âpres combats du "Jour J", dans le secteur du débarquement des troupes américaines, près du cimetière américain de Saint-Laurent / Colleville. Sur 1200 m2, le musée présente une collection de véhicules militaires, d'armes, de costumes et d'insignes utilisés par les soldats américains et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il retrace les évènements et la vie économique sous l'occupation allemande.

Un panorama grandeur nature accompagné de mannequins en situation de combat retrace le débarquement sur Omaha.

A l'extérieur, il a été donné au musée par l'armée américaine, un canon "Long Tom" de 155mm unique en Normandie. Un char américain de type Sherman est également exposé sur ce parking. Des documents sur la résistance et la déportation y sont exposés sur des panneaux thématiques.


Musée Mémorial d'Omaha Beach "Les Moulins"

Avenue de la Libération - 14710 Saint-Laurent-sur-Mer

Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Email : contact@musee-memorial-omaha.com

Musée Mémorial d'Omaha Beach

Normandie Mémoire

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Libération 14710
Saint-Laurent-sur-Mer
Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Tarifs

Tarifs individuels 2019 : ADULTE : 7.00 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 4.00€ ETUDIANT avec carte valide ( 16 à 25 ans inclus): 5.60€ Moyens de paiements acceptés: Espèces, Cartes Bancaires, chèques Tarifs groupes 2019 à partir de 10 personnes : ADULTE : 4.60 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 2.90€ ETUDIANT avec carte ( 16 à 25 ans inclus): 3.80€ Le musée est accessible aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes. Le musée est adapté aux enfants. Seul les chiens guides sont admis dans le musée. Nous acceptons également les petits chiens s’ils sont transportés dans un sac ou dans les bras.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 y compris les jours fériés FEVRIER (à partir du 9) 10H00 à 17H00 MARS 10H00 à 18H00 AVRIL ET MAI 9H30 à 18H30 JUIN 9H30 à 19H00 JUILLET ET AOÛT 9H30 à 19H30 SEPTEMBRE 9H30 à 18H30 OCTOBRE 9H30 à 18H00 NOVEMBRE (jusqu’au 20 inclus) 9H30 à 18H00 Dernière entrée 1 heure avant fermeture.

Fermetures annuelles

mi-novembre à mi-février.

Musée international des Ballons - Château de Balleroy

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Une vitrine du musée. Source : Portail touristique Terre de Trésors

Ce musée international des ballons de Balleroy dans le Calvados est installé, depuis son inauguration en 1975 par son fondateur Malcolm S. Forbes, dans les anciennes écuries du site. Il présente l'histoire de l'aérostation de la Révolution à l'Entre-deux Guerres.

Le château de Balleroy, dont le plan a inspiré celui de Versailles, a été construit ex-nihilo, en 1631, par l'architecte François Mansart (1598-1666), à la demande du duc de Choisy. 

L'ingénieur a doté l'édifice du premier escalier suspendu de France. D'autres œuvres de maîtres tels Baudry, Delaroche, Géricault, Gros, Van Loo, ajoutent au brio des lieux qui tirent leur nom du comte Albert de Balleroy, un peintre animalier de talent, élève de Schmitz, qui a exposé au Salon de 1853 à 1870.

Le salon d'honneur comporte une série de portraits royaux de Juste d'Egmont couronnés par un plafond peint en trompe-l'œil réalisé par Charles de la Fosse.

Au cours de la rénovation intérieure, la salle à manger est pourvue de boiserie Régence provenant d'un hôtel particulier parisien.

La Bibliothèque de style anglais, installée vers 1850, comporte plus de 3600 ouvrages.

Le parc se partage entre des jardins romantiques réalisés en 1856 et des parterres à la française conçus d'après les plans d'André Le Nôtre et remaniés par Henri Duchêne au XIXe siècle.

La propriété est acquise en 1970 par le magnat de la presse, Malcolm S. Forbes (1919-1990).

L'homme est aérostier de réputation mondiale qui a établit six records du monde homologués de ballon gonflé à l'air chaud, et qui a été le premier à réussir la traversée des États-Unis d'est en ouest avec un seul ballon à air chaud. Il est, entre autre, membre du Conseil consultatif du Collège de la Marine de Guerre.

Il décide de créer le musée international des ballons dans sa nouvelle propriété. Le riche passionné constitue progressivement la collection, rassemblant des photographies, des maquettes, des dioramas, de véritables objets insolites et des documents uniques sur l'histoire de l'aérostation, en particulier sur leur rôle pendant

les sièges lors de la guerre de 1870.

 

Château de Balleroy - Musée des Ballons

F-14490 Balleroy

Tél. : 02.31.21.60.61 - Fax : 02.31.21.51.77

E-mail : reservation@chateau-balleroy.com

Château de Balleroy

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Infos pratiques

Adresse

14490
Balleroy
Tél. : 02.31.21.60.61Fax : 02.31.21.51.77

Tarifs

Individuel Musée-adultes : 4.27 € Enfants : 3.81 €Château-adultes : 5.35 €Enfants : 4.57 €Parc-adultes : 3.00 € Musée&Château-adultes : 6.86 €Enfants : 5.35 €Parc avec billet combiné : gratuit Groupe (20 personnes au minimum)Musée-adultes : 3.81 €Enfants : 3.35 €Château-adultes : 4.90 € Enfants : 4.12 €Parc-adultes : 3 €Musée&Château-adultes : 6.40 € Enfants : 4.90 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

- du 15 mars au 30 juin : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 1er juillet au 31 août : Tous les jours de 10h à 18h- du 1er septembre au 15 octobre : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 15 octobre au 24 décembreOuvert toute l'année sur réservation pour les groupes de 20 personnes mini.

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Le cimetière américain de Normandie

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©Licence Creative Commons. Libre de droit

 

D'une superficie de soixante-dix hectares, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial.

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial accueilli en terre étrangère, et est géré par la commission américaine des monuments de guerre (ABMC, american battle monuments commission).

Sur ce vaste espace de forme rectangulaire sont alignées 9 386 tombes, surmontées d'une stèle de marbre blanc d'Italie en forme de croix latine, ou d'une étoile de David. A droite de l'entrée se trouve une capsule qui ne sera ouverte que le 6 juin 2044, un siècle après le D-day : elle contient des articles de presse parus à l'époque, et un message d'Eisenhower adressé aux générations futures.

Le mémorial du cimetière est constitué d'une colonnade au centre de laquelle s'élève une statue de bronze haute de sept mètres, symbole de la jeunesse américaine. Face aux carrés des tombes, on peut lire sur le socle de l'oeuvre crée par Donald De Lue l'inscription suivante : "Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord" ("de mes yeux j'ai vu venir la gloire divine").

Chacune des deux extrémités de la colonnade semi-circulaire donne sur des loggias gardées par deux grandes urnes ornées de statues. Les murs exposent des cartes gravées dans la pierre représentant les phases successives de la bataille : l'action des commandos aéroportés, le plan naval du débarquement, et les combats sur les quatre plages.

À l'est du mémorial, l'arc de cercle formé par le jardin des disparus recueille les dépouilles mortelles de 1 557 soldats américains noyés ou non identifiables. Une chapelle se dresse au milieu des tombes, et accueille une mosaïque colorée symbolisant l'Amérique bénissant ses enfants lors de leur départ vers le combat pour la Liberté. Une volée de marches conduit à la mer, d'où le visiteur bénéficie d'un large panorama sur Omaha Beach, illustré par des tables d'orientation.

À douze kilomètres se dresse le monument de la Pointe du Hoc élevé par les Français, qu'on aperçoit "par erreur" dans une des scènes du film de 1962 le Jour le plus long.

Les corps des héros de la campagne de Normandie reposent en paix depuis l'inauguration officielle du cimetière le 18 juillet 1956. Le lieu de leur dernière demeure a été concédé à perpétuité par la République française aux Etats-Unis d'Amérique.

 

Visites

Face au mémorial, le drapeau américain flotte tous les jours au-dessus du grand bassin du site, fermé les 25 décembre et 1er janvier.

 

Accès

A dix-sept kilomètres au nord-ouest de Bayeux via Surrain.

 

Cimetière américain de Normandie "Omaha Beach" 14170 Colleville-sur-Mer

tél. 02.31.51.62.00

fax. 02.31.51.62.09

 

Commission américaine des monuments de guerre (American battle monuments commission)

Courthouse Plaza II, Suite 500 2300 Clarendon Boulevard Arlington, VA 22201 United States Of America

tél. (00 1) (703) 696-6897

 

Site du comité régional du tourisme de Normandie

Site de l'american battle monuments commission


 

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Infos pratiques

Adresse

Omaha beach 14170
Colleville-sur-Mer
02 31 51 62 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Courriel : info@abmc.gov

Pegasus Bridge

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Pegasus Bridge. Photo : ©Yannick LE NEVE

Sur le circuit touristique consacré au Jour "J", ne pas manquer la visite du site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge".

Parce que la richesse des lieux de mémoire du débarquement de Normandie vaut bien tous les détours, un circuit touristique consacré au Jour J ne peut faire l'économie d'un passage par le site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge". Installé en 1934, ce pont levant d'un peu plus de trente mètres pour presque sept mètres de large est à la pointe de la modernité de l'époque, car mû par un moteur électrique dont la tâche est facilitée par un imposant contrepoids en béton.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, trois planeurs Horsa de la 6ème division aéroportée britannique, placés sous les ordres du major Howard, atterrissent dans le plus grand silence à quelques mètres du pont de Bénouville. Leur insigne, un Pégase, donne depuis son nom à l'ouvrage.

La mission des hommes de la British 6th Airbone glider infantry consiste à s'emparer du pont, dont la prise, avec celle de l'ouvrage voisin de Ranville, doit empêcher les renforts allemands de frapper le flanc oriental du débarquement imminent.

Couper l'artère entre Caen et la mer doit en outre permettre de préserver un passage pour l'expansion ultérieure de la tête de pont alliée. Forte d'environ une cinquantaine d'hommes appuyés par un canon de 50 mm et un petit bunker abritant une mitrailleuse, la garnison allemande défendant l'ouvrage stratégique est rapidement maîtrisée par les premiers libérateurs du sol normand.

"Ham & jam, ham & jam" ("jambon et confiture") " Ham & jam, ham & jam" : quelques heures après l'arrivée des planeurs, le signal radio par lequel l'opérateur annonce à son commandement le succès de la mission du major Howard est émis. Le commando doit toutefois repousser les contre-attaques ennemies, notamment menées par des éléments de la XXIème Panzer. Il parvient à maintenir sa position, et conserve le pont intact jusqu'à l'arrivée des renforts débarquant à Sword Beach.

La jonction est enfin réalisée aux alentours de treize heures, avec en fond sonore la célèbre cornemuse de Bill Millin, piper (sonneur) personnel de Lord Lovat. S'étant rendus maîtres des seuls points de franchissement des deux cours d'eau entre Caen et la Manche, les parachutistes du Major Howard ont réalisé le premier coup d'éclat du Jour J, qui a garanti aux troupes alliées le contrôle des communications entre l'est et l'ouest de l'Orne et de son canal.

Un site à haute valeur symbolique

Immortalisé à l'écran en 1962 lors du tournage du film Le jour le plus long, le premier site normand sous contrôle allié conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces du fait d'armes héroïque qui a précédé le débarquement du 6 juin 1944.

En 1960, le Pegasus Bridge est allongé de cinq mètres suite à l'élargissement du canal, puis est remplacé en 1993 par un nouvel ouvrage plus large et plus moderne. Le nouveau pont est élevé à l'image de son glorieux prédécesseur, et reproduit les anciennes rambardes et les trottoirs en bois de l'époque. Sur le terre-plein du site, on découvre encore dans son encuvement le canon antichar allemand chargé de défendre l'accès au pont. Près des berges du canal qu'enjambe l'ouvrage, un parcours jalonné d'un buste en bronze du Major Howard et de trois plots de pierre marque l'emplacement exact où s'immobilisèrent les trois planeurs. Sur la rive opposée se tient la première maison normande libérée par les troupes alliées qui se révèle être un débit de boissons, le célèbre Café Gondrée. Lors de la saison estivale, le site accueille un spectacle son et lumière qui permet de revivre les destins croisés du pont de Bénouville et des hommes du Major Howard.

Installé entre l'Orne et le canal, le mémorial Pegasus a été inauguré le 4 juin 2000 par le Prince de Galles et le ministre de la défense français. Outre le véritable pont de Bénouville, remonté après son démantèlement en 1993, le mémorial présente un pont "Bailey" datant de 1944 : baptisés du nom d'un ingénieur britannique, ces ouvrages pouvaient être assemblés par une quarantaine de sapeurs en moins de trois heures, et permettaient d'assurer le passage de véhicules militaires lourds.

Récemment, le ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration. direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) a contribué financièrement à l'installation au coeur du parc entourant le mémorial d'une réplique grandeur nature d'un planeur Horsa.

Au sein de ces espaces d'exposition permanente, le mémorial offre au visiteur de découvrir des films d'archives et des vitrines thématiques rassemblant une impressionnante collection d'objets et de documents à la gloire des hommes de la 6ème division aéroportée britannique : fragments des planeurs de 1944, matériels des soldats, objets personnels du Major Howard, et cornemuse de Bill Millin !

Le mémorial Pegasus propose gracieusement aux jeunes visiteurs et à leurs enseignants un dossier pédagogique qui retrace un parcours riche en émotions, soulignant ainsi la nécessaire orientation des actions de mémoire vers les jeunes générations.

 

Mémorial de Pegasus Bridge

Avenue du Major Howard 14860 Ranville

Tél. 02.31.78.19.44.

fax. 02.31.78.19.42.

e-mail : memorial.pegasus@wanadoo.fr

 

Visites

Le mémorial Pegasus est ouvert tous les jours sauf en décembre et en janvier. Les visites guidées (en français ou en anglais) sont organisées sur réservation.

 

Accès

A cinq kilomètres d'Ouistreham, par la bretelle Ranville/Cabourg. 

 

Site du mémorial de Pegasus Bridge

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Place du commandant Kieffer 14860
ranville
02 31 78 19 44 01 43 25 29 67

Tarifs

Adultes: 6.00 € Enfants et étudiants: 4.50 € Groupes (à partir de 20 personnes) : 4,50 € Gratuit : Chauffeurs et guides accompagnant les groupes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les jours de février à novembre, de 10h à 17h

Cimetière allemand de La Cambe

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Le cimetière de La Cambe, vue générale. Photo DMPA Régis Hidalgo

Le cimetière allemand de La Cambe et le jardin de la paix...

Le cimetière militaire allemand de La Cambe fut inauguré le 21 septembre 1961.

21 222 soldats y reposent et chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus que mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur, forment avec le cimetière voisin un ensemble unique au monde.

La plupart des victimes de guerre qui reposent ici sont tombées entre le 6 juin et le 20 août 1944.

Beaucoup de ces soldats étaient encore très jeunes - ils n'avaient que 18,19 ou 20 ans. Ils sont morts lors du débarquement des Alliés et des combats qui lui ont succédé. Le Service Americain des Sépultures Militaires inhuma les soldats allemands et américains dans deux grands terrains adjacents.

En 1945, conformément aux voeux des familles, les Américains transfèrent dans leur patrie environ deux tiers de leurs soldats morts au combat. Pour les autres, on créa, à 15 kilomètres environ de la Cambe, le cimetière américain de St Laurent-sur-Mer (Colleville). En 1954, il a été décidé dans l'accord franco-allemand relatif aux tombes de guerre, d'aménager le site de La Cambe pour en faire l'un des six cimetières de regroupement allemand en Normandie. Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service pour l'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes) s'est chargé de cette tâche. À La Cambe, les collaborateurs du Volksbund ont regroupé plus de 12 000 morts provenant des cimetières provisoires des champs de batailles dans plus de 1 400 communes des départements du Calvados et de l'Orne.

Aujourd'hui encore, on y trouve des morts - plus de 700 jusqu'ici. 207 soldats inconnus ainsi que 89 morts ayant pu être identifiés y reposent sous le tumulus central de la Cambe couronné de sa croix de granit de plus de 5 mètres de haut. En 1958, La Cambe a été le site du premier camp de jeunes organisé par le Volksbund en France. Depuis lors, les jeunes participants, plus tard soutenus par les soldats de la Bundeswehr (l'armee de la R.F.A.) aident à entretenir et rénover le cimetière.

Sur la grande carte de la Normandie à l'intérieur du centre d'information, on peut repérer les emplacements des six cimetières militaires allemands ainsi que tous les cimetières des autres nations. L'exposition trilingue (allemand, anglais, français) montre la souffrance humaine que la guerre a engendrée ici en Normandie. Des photos, des documents d'origine et des textes évoquent les destins américains, britanniques, français et allemands. Un ordinateur installé dans le bâtiment permet de se renseigner sur les noms et les tombes de tous les soldats américains, britanniques et allemands enterrés en Normandie. Sont également répertoriés les noms et les lieux de décès de toutes les victimes civiles françaises.

 

Site du comité régional du tourisme de Normandie

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

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Infos pratiques

Adresse

14230
La Cambe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars et octobre: de 10h à 18h.

Cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers

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Le cimetière canadien. Photo DMPA

Dans le cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers, reposent les 335 soldats de la IIIème Division Canadienne...

 

Dans le cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers, reposent les 335 soldats de la IIIème Division Canadienne qui a débarqué le 6 juin 1944 dans le secteur de Juno Beach et qui furent tués lors des combats du Débarquement. Reposent également 1694 soldats canadiens et 15 aviateurs qui sont tombés lors des combats de l'avancée vers l'intérieur, ainsi qu' un aviateur, trois soldat britanniques et un soldat français.

Les autres canadiens qui ont perdu la vie lors de la bataille de Normandie reposent au cimetière militaire Canadien de Bretteville-sur-Laize.

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Infos pratiques

Adresse

14440
Beny sur mer

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février, novembre et décembre: de 10h à 17h.

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

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La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

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Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

hdp_radardouvres
 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
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Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr