Musée Mémoire 39-45 de Calais

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© Musée mémoire 39-45

Le Musée Mémoire de Calais est situé au cœur de la ville, dans un authentique bunker datant de la Seconde Guerre Mondiale. Le bâtiment construit en 1941 a servi de poste de commandement à la marine de guerre allemande durant le conflit. Epargné par les nombreux bombardements qui ont touché la ville, le site est resté extrêmement bien conservé. C’est en 1962 que le bâtiment a été converti en musée d’histoire locale.

La visite du site s’effectue au niveau du couloir central du bâtiment, construit en béton armé, qui représente une imposante longueur totale de 94 mètres. Cette particularité fait du bâtiment le plus long bunker construit par les Allemands en Europe. Cette partie du site extrêmement bien conservée pour l’époque, servait de salles de travail et de chambres pour les occupants du bunker à l’origine. On estime à une quarantaine, le nombre de marins qui vécurent dans ce lieu entre juillet 1941 et septembre 1944, date de libération de la ville par les troupes canadiennes.

Composé de 22 salles d’exposition, le Musée Mémoire de Calais, relate la vie de la Cité des Six Bourgeois et de ses habitants durant cette douloureuse période de l’histoire. Plusieurs thèmes sont abordés au cours de la visite : la Résistance, les prisonniers de guerre, l’aviation, les batteries côtières… De nombreux documents d’époques illustres les sujets mis à l’honneur. Le musée dispose aussi de plus de 60 uniformes de différentes armées, de nombreuses armes, d’objets de la vie quotidienne, et d’une impressionnante collection d’affiches et de photographies sur Calais. En effet, depuis son ouverture en 1962, le Musée a pu recueillir de nombreux objets de cette époque et enrichir ses collections.

Véritable témoin de la vie sous l’Occupation, la visite du Musée vous permettra de comprendre la vie de la population locale durant le conflit et aussi de comprendre la position stratégique de Calais dans la stratégie allemande. Au regard de la richesse des collections exposées, la visite du site nécessite 1h15 à 1h30 pour permettre au visiteur d’avoir une vue d’ensemble des faits relatés.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Parc Saint-Pierre 62100
Calais
03 21 34 21 57

Tarifs

Adulte : 8€ / Famille : 16€ / Etudiants-enfants : 6€ / Groupes : 6€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 01/02 au 30/04 et du 01/10 au 11/11, ouverture de 11h à 17h (dernière admission 16h15) - Fermeture mardi et dimanche / Du 01/05 au 30/09, ouverture tous les jours de 10h à 18h (dernière admission 17h15)

The CWGC Experience

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>> Venez découvrir les coulisses du travail de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC), qui honore la mémoire des soldats tombés au cours des deux guerres mondiales partout dans le monde.

La Commonwealth War Graves Commission a plus de 100 ans. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent découvrir les coulisses du travail nécessaire à la commémoration des 1.7 millions de victimes issues du Commonwealth tombées lors des deux conflits mondiaux.

The CWGC Experience est un nouveau centre de visiteurs unique qui met en lumière le travail d’une organisation remarquable au cœur du souvenir des victimes de guerre.

Notre audioguide gratuit vous accompagnera à travers chaque aspect du travail que nous faisons : de comment nous exhumons et réinhumons toujours des dépouilles de soldats aujourd’hui, au travail des artisans qualifiés qui entretiennent les monuments et mémoriaux parmi les plus impressionnants dans le monde. La visite de The CWGC Experience est indispensable pour compléter toute visite des champs de bataille du front ouest.

Sources : ©The CWGC Experience
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Infos pratiques

Adresse

5-7 rue Angèle Richard - 62217
Beaurains
03 21 21 52 75

Tarifs

- Gratuité - Tarif réservation parking pour véhicules de plus de 12 places : 20€ / plus de 20 places : 50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

9H – 16H

Fermetures annuelles

Décembre et Janvier

Site Web : www.cwgc.org

Loos en Gohelle

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Mémorial de Loos et cimetière du Dud Corner. Source :Office du tourisme et du patrimoine de Lens-Liévin

Envahie en octobre 1914, Loos en Gohelle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes.

La ville de Loos en Gohelle a beaucoup souffert de la guerre 14-18. Envahie dès le 10 octobre 1914, elle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes. Français, Anglais, Ecossais, Gallois et Canadiens ont péri sur le sol loossois d'où la présence de nombreuses empreintes et traces sur le territoire.

L'association "Sur les Traces de la grande Guerre", dont le rôle est de conserver, sauvegarder et raconter ce patrimoine, accueille des personnes pour visiter le musée Alexandre Villedieu où tous les objets exposés proviennent des champs de bataille loossois. Il y a eu trois grandes batailles à Loos en Gohelle, dans le triangle territorial des collines de l'Artois (Vimy et Lorette) et de la plaine de Douai.

La ville de Loos en Gohelle a beaucoup souffert de la guerre 14-18. Envahie dès le 10 octobre 1914, elle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes. Français, Anglais, Ecossais, Gallois et Canadiens ont péri sur le sol loossois d'où la présence de nombreuses empreintes et traces sur le territoire.

L'association "Sur les Traces de la grande Guerre", dont le rôle est de conserver, sauvegarder et raconter ce patrimoine, accueille des personnes pour visiter le musée Alexandre Villedieu où tous les objets exposés proviennent des champs de bataille loossois. Il y a eu trois grandes batailles à Loos en Gohelle, dans le triangle territorial des collines de l'Artois (Vimy et Lorette) et de la plaine de Douai.

La première bataille se déroula le 9 mai 1915. Diversion pour la bataille de la colline de Lorette, elle fut un vrai massacre pour les deux régiments français.

La deuxième bataille commença le 25 septembre 1915, plus connue comme "La Bataille de Loos" chez les Britanniques. Cette bataille fit de nombreuses victimes (15 800 morts et 34 580 blessés du côté britannique et 20 000 tués ou blessés du côté allemand.) Cette bataille est très importante dans le coeur des Britanniques qui viennent très nombreux se recueillir dans les 3 cimetières britanniques de Loos en Gohelle. Cette bataille libéra les 2/3 de Loos jusqu'à la cote 70 qui resta allemande pendant 2 ans.

La troisième bataille eu lieu le 15 août 1917. Après la libération de la cote 145 à Vimy, les soldats Canadiens arrivent à Loos mi-juillet pour s'emparer de la dernière partie de Loos occupée par les Allemands. Jusqu'au 15 août 1917, 12 000 canadiens circuleront sous terre dans un réseau de souterrains, préparant la libération de la cote 70.

Les sentiers loossois sont des sentiers pédestres qui permettront à l'avenir de faire découvrir à d'autres personnes que les passionnés de la Grande Guerre le passé de Loos à travers les anciens champs de bataille 14-18. - le sentier des "Sépultures" - le sentier du "Lone Tree".

 


Musée 14/18 Alexandre Villedieu

Association "Sur les Traces de la Grande Foyer Omer Caron"

1er étage Place de la République 62750 Loos en Gohelle

Tél. 03 21 70 59 75 ou 03 21 28 99 82

E-mail : a.villedieu@wanadoo.fr

 

Mairie de Loos en Gohelle

Place de la République 62750 Loos en Gohelle

Tél. 03 21 69 88 77

Fax : 03 21 69 88 79

E-mail : contact@loos-en-gohelle.fr

 

Horaires d'ouverture : de 9h00 à 11h00 et de 14h00 à 17h00

A noter : l'aprés-midi sur réservation

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Infos pratiques

Adresse

Place de la République 62750
Loos en Gohelle
Tél. 03 21 69 88 77 Fax : 03 21 69 88 79 Musée 14/18 Alexandre Villedieu Association Tél. 03 21 70 59 75 ou 03 21 28 99 82

Horaires d'ouverture hebdomadaires

d'ouverture : de 9h00 à 11h00 et de 14h00 à 17h00 ('après-midi sur réservation)

Lens’ 14-18

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Ouvert gratuitement, Lens' 14 - 18 est un centre d’interprétation présentant les batailles et les événements de la Grande Guerre sur les 90 kilomètres de front 1914 - 1918 du Nord — Pas-de-Calais.

Il a pour ambition d'aider à la compréhension de tous les publics ce que fut le quotidien des soldats de toutes les nationalités durant la Première Guerre mondiale.

Situé au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, Lens’ 14-18 – Centre d’Histoire Guerre et Paix présente la Grande Guerre sur le sol du Nord-Pas-de-Calais.

Le bâtiment contemporain, dessiné par l’architecte Pierre-Louis Faloci, se structure autour de cubes de béton noir appelés « chapelles ».

A l’aide de techniques muséographiques innovantes, le centre d’interprétation international met en scène une collection exceptionnelle de documents iconographiques (cartes, photographies d’archives, films d’époque) et d’objets emblématiques. En provenance du monde entier, ces documents reflètent le point de vue de tous les protagonistes (Français, Allemands, Britanniques…). Près de 400 photos sont exposées en grand format. Des cartographies dynamiques illustrent les différentes offensives et une vingtaine de films d’archives immergent le visiteur dans le premier conflit mondial.

L'exposition permanente, conçue par un comité scientifique international et dirigé par l'historien français Yves Le Maner, donne les clés de lecture et d'appropriation des thèmes et de la chronologie du premier conflit mondial. Elle établit un récit cohérent des événements qui ont frappé la région Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. Les grandes étapes du conflit présentées sont : la guerre de mouvement et le système des tranchées, les offensives meurtrières et l’occupation du Nord, les offensives de 1918 et la mort au front, les ruines et la grande reconstruction.

L'exposition du Lens 14-18 rend accessible au grand public l'histoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord et le Pas de Calais. Les événements sont présentés de manière synthétique, la visite dure environ deux heures. Les photos de haute qualité, les objets de collection et les cartes dynamiques sont disponibles uniquement sur place et ils aident à cette compréhension rapide

La ligne de front d’une centaine de kilomètres sur les Flandres françaises et l’Artois a vu tomber près de 580 000 soldats d’une quarantaine de nationalités. Leurs noms sont commémorés sur l’Anneau de la Mémoire : Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette localisé à 1500 mètres et leurs fiches militaires sont consultables gratuitement sur des tablettes numériques dans l’espace mémoriel du musée Lens’ 14 - 18.

Situé au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, Lens’ 14-18 – Centre d’Histoire Guerre et Paix présente la Grande Guerre sur le sol du Nord-Pas-de-Calais.

Le bâtiment contemporain, dessiné par l’architecte Pierre-Louis Faloci, se structure autour de cubes de béton noir appelés « chapelles ».

A l’aide de techniques muséographiques innovantes, le centre d’interprétation international met en scène une collection exceptionnelle de documents iconographiques (cartes, photographies d’archives, films d’époque) et d’objets emblématiques. En provenance du monde entier, ces documents reflètent le point de vue de tous les protagonistes (Français, Allemands, Britanniques…). Près de 400 photos sont exposées en grand format. Des cartographies dynamiques illustrent les différentes offensives et une vingtaine de films d’archives immergent le visiteur dans le premier conflit mondial.

L'exposition permanente, conçue par un comité scientifique international et dirigé par l'historien français Yves Le Maner, donne les clés de lecture et d'appropriation des thèmes et de la chronologie du premier conflit mondial. Elle établit un récit cohérent des événements qui ont frappé la région Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. Les grandes étapes du conflit présentées sont : la guerre de mouvement et le système des tranchées, les offensives meurtrières et l’occupation du Nord, les offensives de 1918 et la mort au front, les ruines et la grande reconstruction.

L'exposition du Lens 14-18 rend accessible au grand public l'histoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord et le Pas de Calais. Les événements sont présentés de manière synthétique, la visite dure environ deux heures. Les photos de haute qualité, les objets de collection et les cartes dynamiques sont disponibles uniquement sur place et ils aident à cette compréhension rapide

La ligne de front d’une centaine de kilomètres sur les Flandres françaises et l’Artois a vu tomber près de 580 000 soldats d’une quarantaine de nationalités. Leurs noms sont commémorés sur l’Anneau de la Mémoire : Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette localisé à 1500 mètres et leurs fiches militaires sont consultables gratuitement sur des tablettes numériques dans l’espace mémoriel du musée Lens’ 14 - 18.

 

Sources : ©Lens’ 14-18 - Centre d’Histoire Guerre et Paix
 
Office de Tourisme et du Patrimoine de Lens-Liévin - 58 rue de la gare - 62300 LENS
Tél : 03 21 67 66 66
 info@tourisme-lenslievin.fr
www.tourisme-lenslievin.fr
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Infos pratiques

Adresse

102 rue Pasteur 62153
SOUCHEZ
03 21 74 83 15

Tarifs

Site en accès libre - Prestations de visites guidées à consulter sur le site www.lens14-18.com Visite gratuite : Oui Audioguide 3€ visite guidée tous les dimanches à 15h00 au prix de 6€ TP et de 0 à 3€ TR

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du Mardi au Dimanche de 10h à 18h d’Avril à mi-Novembre Ouvert du Mardi au Dimanche de 10h à 17h de mi-Novembre à Mars

Fermetures annuelles

Fermé en Janvier

Site Web : www.lens14-18.com

Musée d’Histoire et d’Archéologie

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Façade du « Château Deprez »

L’association «Les Amis du Vieil Harnes»  gère des collections historiques à caractères militaire et patriotique rassemblées par les anciens combattants.

Exposées depuis 1927 à l’étage de la salle des fêtes., elles ont permis la création, à partir de 1972, de quatre salles au Musée d’Histoire et d’Archéologie, avec une présentation modernisée à caractère didactique.

En 1925, les anciens combattants harnésiens de la première guerre mondiale créent la salle du souvenir. Ces vétérans, soucieux du devoir de mémoire, décident de rassembler dans une salle municipale des objets à caractère militaire (casques, médailles, armes, photographies...), qu'ils présentent uniquement le jour du 11 novembre.

Au fil des années, de véritables collections sur la Première et la Seconde Guerre mondiale, se constituent. Au début des années 1970, le maire de Harnes met à la disposition des anciens combattants une demeure bourgeoise du XIXe siècle, afin que ces derniers y présentent les objets militaires de la salle du souvenir. D’autre part, l'association des Amis Du Vieil Harnes est créée pour gérer les collections et animer le musée, qui ouvre ses portes en 1972.

Devenu « Musée de France » en 2003, le Musée d’Histoire et d’Archéologie de Harnes bénéficie depuis 2013 de nouvelles salles d’exposition.

Le musée présente les objets trouvés lors de fouilles sur le territoire de la commune de Harnes (époques gallo-romaines et Moyen-Age). Puis, à partir de l'exemple d'une commune de la Gohelle, il met en scène les deux conflits mondiaux. Un accent particulier mis sur la résistance et la déportation. Enfin, il présente l'évolution d'une ville (de 1900 à 1930) par le biais d'une exposition de cartes postales.           

À travers la vie des Harnésiens, le Musée d’Histoire et d’Archéologie permet notamment aux visiteurs de revivre les deux conflits mondiaux :

  • La Grande Guerre – 1914.1918.

Durant 4 ans, Harnes est à 12 km du front d’Artois (section Wotan-Stellung de la « ligne Hidenbourg »). Harnes est une base arrière pour les troupes allemandes.

  • La Seconde Guerre mondiale.

Durant le deuxième conflit mondial, Harnes est en zone rattachée au commandement allemand de Bruxelles. Elle est sous l’autorité de l’Ober Feld Kommandantur 670 de Lille.

Un accent particulier est mis sur la Résistance et la Déportation.

Harnes est un foyer de Résistance illustré par Charles Debarge, enfant de Harnes, sans doute la figure  emblématique de la Résistance communiste dans le département du Pas-de-Calais.                            

Harnes est  notamment concerné par trois convois de déportation :

  • le « convoi des mineurs » du 22 juin 1941, premier convoi de répression parti du sol français,
  • le convoi X, suite à la rafle des juifs de Lens, du 11 septembre 1942,
  • le « train de Loos », du 1er septembre 1944, dernier convoi de la déportation.

Le musée présente une importante collection d’affiches (plus de 200)  placardées sur les murs de la zone rattachée durant ces années.

 

Sources : ©Musée d’Histoire et d’Archéologie - Association « Les Amis du Vieil Harnes »
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Infos pratiques

Adresse

50 rue André Deprez 62440
Harnes
03 21 49 02 29

Tarifs

Gratuité totale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Chaque mercredi de 10 à 12 h et de 15 à 18 h – Chaque samedi de 15 à 18 h Pour les groupes, des visites sont possibles tous les jours, sur rendez-vous (Courrier 15 jours à l’avance)

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle en août. Office de Tourisme et du Patrimoine de Lens-Liévin - 50 rue de la gare – 62300 LENS - Tel : +33 (0)2 21 67 66 66

Musée Jean & Denise Letaille - Bullecourt 1917

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Le musée Jean et Denise LETAILLE à Bullecourt, situé sur la ligne de front pendant la Grande Guerre, abrite l’histoire de milliers de soldats venus défendre le secteur d’Arras en 1917.

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont rassemblé une impressionnante collection d’objets trouvés dans leurs champs et dans la campagne alentour. Des armes, mais aussi des rasoirs, des peignes, des étuis de cigarettes et d’autres effets personnels venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, ont été retrouvés sur l’ancienne ligne de front au côté des hommes à qui ils appartenaient, tombés au cours des deux batailles de Bullecourt, lors de l’offensive d’Arras en avril et en mai 1917. 10 771 soldats australiens et 7 000 soldats britanniques furent tués ou blessés lors de ces combats destinés à percer la ligne de front allemande. Rassemblés dans le musée Letaille, ces vestiges de tranchées mettent en lumière un épisode souvent méconnu de la Grande Guerre, pourtant des plus meurtriers. Ils racontent surtout l’histoire des « Diggers », ces valeureux soldats du bout du monde.

Cet espace de 210 m² flambant neuf est prêt à accueillir les milliers d'Australiens qui viennent chaque année, les passionnés d'histoire ou encore de simples curieux qui, sans nul doute, se laisseront surprendre par ce musée.

La construction de ce musée s'inscrit dans un programme conduit par le Ministère australien pour la revalorisation de 7 sites le long de l'ancien Front occidental témoignant de l'intervention des forces australiennes au cours de la Grande Guerre. Sont ainsi concernés les sites d'Ypres et Passchendaele en Belgique, Fromelles, Bullecourt, Mont-Saint-Quentin, Pozières et Villers-Bretonneux.

Bullecourt est désormais reconnu comme "Village Patrimoine".

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 bis rue d’Arras 62128
Bullecourt
+33 (0)3 21 55 33 20

Tarifs

Tarifs individuel incluant l’audio-guide Plein tarif : 5 € Tarif réduit (12-17 ans, étudiant, demandeur d’emploi) : 3 € Moins de 12 ans, personne en situation de handicap : gratuit Tarifs groupe incluant l’audioguide ou visite guidée Groupe adultes (plus de 10 personnes, max 50) : 4 €/pers Groupe scolaires (primaire, collège, lycée)- accueil de loisirs (maximum 35) : 2 €/enfant La réservation est obligatoire, au plus tard trois semaines avant la visite Moyen de paiement : espèce et chèques.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’avril à septembre : Individuel : Mardi - mercredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Vendredi, samedi, dimanche de 13h30 à 18h Groupe : Du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sur réservation Horaires de mi-février à mars et d’octobre à mi-décembre : Individuel : Mercredi, vendredi et samedi de 13h30 à 17h30 1er et 3ème dimanche du mois Groupe : Du mardi au dimanche (1er et 3ème dimanche) du mois, de 13h30 à 18h sur réservation

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis / Fermeture annuelle de mi-décembre à mi-février et jours fériés sauf le 8 mai et 11 novembre

La nécropole nationale de Barly

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Nécropole nationale de Barly. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Barly

 

La nécropole nationale de Barly regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles d’Artois de 1914 à 1918. Créé en 1915 à proximité de l’ambulance installée dans le château de Barly, ce cimetière militaire est aménagé de 1934 à 1935 afin d'y rassembler les corps exhumés de plusieurs carrés militaires de la région. Aujourd’hui, cette nécropole réunit les corps de 323 Français et de 28 Britanniques.

 

Les batailles d’Artois en 1914-1918

Après le sursaut allié sur la Marne, au début de septembre 1914, les troupes anglaises et françaises ne peuvent repousser l’ennemi aux frontières. Dans un ultime effort, chacun des belligérants essaie de prendre l’armée adverse à revers. Sans succès, le front se fixe jusqu’aux les rivages de la Mer du Nord à la fin octobre.

Après avoir brièvement occupé la ville d'Arras, les Allemands s’installent sur les crêtes qui dominent le pays minier. Au cours de l'hiver 1915, quelques tentatives françaises sont lancées contre ces positions solidement fortifiées. Au printemps, le général Joffre y prépare une importante opération en vue de rompre les lignes ennemies.

Disposant de 1 000 canons, la 10e armée du général d'Urbal attaque sur un front de dix kilomètres entre Lens et Arras. Après une préparation d'artillerie de quelques heures, l'offensive est déclenchée le 9 mai 1915. Six corps d'armées français s'élancent. Cette action se prolonge dans la région de Lens-Liévin où combattent les Britanniques. Les Français avancent, s'emparant de notamment de La Targette. Mais rapidement l'ennemi riposte. Les pertes sont importantes notamment au sein du 146e, 156e et 160e régiments d'infanterie (RI). Au centre du dispositif, le 33e corps d'armée progresse aussi. En quelques heures, les tirailleurs algériens et les légionnaires de la division marocaine atteignent la cote 119, sur la crête de Vimy. La percée est réussie mais elle ne peut être exploitée. Très vite, les renforts allemands referment la brèche.

Le 10 mai, à Carency, à Neuville-Saint-Vaast (Le Labyrinthe) à la Targette et à Ablain-Saint-Nazaire les combats perdurent. Dans ces bourgs en ruines, chaque cave devient une solide redoute, qu’il faut enlever l’une après l’autre. Au cours de ces corps-à-corps, les Français subissent des pertes importantes. Ce jour-là, le général Barbot, commandant la 77e division de chasseurs, est tué par un éclat d’obus. Faute de résultats probants, l'offensive est interrompue en juin. Du 9 mai au 25 juin 1915, pour conquérir 20 km², les Français ont perdu 102 500 hommes, tués, disparus, blessés et prisonniers. A lui seul, le 156e RI perd 1 336 soldats et officiers durant ces combats.

Durant l’été 1915, l'artillerie de chaque camp se déchaîne. Le 25 septembre, Joffre relance les opérations appuyées par la 1re armée britannique. En mars 1916, pour soulager les Français menacés à Verdun, les Britanniques relèvent la 10e armée. Le 9 avril 1917, les Canadiens s’emparent de la crête de Vimy. Le 3 octobre 1918, les ruines de Lens sont libérées par les Britanniques.

 

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Infos pratiques

Adresse

Barly
20 km au sud-ouest d’Arras, D 8

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Saint-Pol-sur-Ternoise

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Nécropole nationale de Saint-Pol-sur-Ternoise. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Saint-Pol-sur-Ternoise

 

La nécropole nationale de Saint-Pol-sur-Ternoise regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles d’Artois de 1914 à 1918. Créé à proximité de plusieurs hôpitaux temporaires, ce cimetière militaire est réaménagé en 1924 pour réunir d'autres restes mortels exhumés en Artois. Aujourd’hui, cette nécropole rassemble les corps de 724 Français et celui d’un combattant belge.

 

Les batailles d’Artois en 1914-1918

Après le sursaut allié sur la Marne, au début de septembre 1914, les troupes anglaises et françaises ne peuvent repousser l’ennemi aux frontières. Dans un ultime effort, chacun des belligérants essaie de prendre l’armée adverse à revers. Sans succès, le front se fixe jusqu’aux les rivages de la Mer du Nord à la fin octobre.

Après avoir brièvement occupé la ville d'Arras, les Allemands s’installent sur les crêtes qui dominent le pays minier. Au cours de l'hiver 1915, quelques tentatives françaises sont lancées contre ces positions solidement fortifiées. Au printemps, le général Joffre y prépare une importante opération en vue de rompre les lignes ennemies.

Disposant de 1 000 canons, la 10e armée du général d'Urbal attaque sur un front de dix kilomètres, entre Lens et Arras. Après une préparation d'artillerie de quelques heures, l'offensive est déclenchée le 9 mai 1915. Six corps d'armées français s'élancent. Cette action se prolonge dans la région de Lens-Liévin où combattent les Britanniques. Les Français avancent, s'emparant de notamment de La Targette. Mais rapidement l'ennemi riposte. Les pertes sont importantes notamment au sein du 146e, 156e et 160e régiments d'infanterie (RI). Au centre du dispositif, le 33e corps d'armée progresse aussi. En quelques heures, les tirailleurs algériens et les légionnaires de la division marocaine atteignent la cote 119, sur la crête de Vimy. La percée est réussie mais elle ne peut être exploitée. Très vite, les renforts allemands referment la brèche.

Le 10 mai, à Carency, à Neuville-Saint-Vaast (Le Labyrinthe) à la Targette et à Ablain-Saint-Nazaire les combats perdurent. Dans ces bourgs en ruines, chaque cave devient une solide redoute, qu’il faut enlever l’une après l’autre. Au cours de ces corps-à-corps, les Français subissent des pertes importantes. Ce jour-là, le général Barbot, commandant la 77e division de chasseurs, est tué par un éclat d’obus. Faute de résultats probants, l'offensive est interrompue en juin. Du 9 mai au 25 juin 1915, pour conquérir 20 km², les Français ont perdu 102 500 hommes, tués, disparus, blessés et prisonniers. À lui seul, le 156e RI perd 1 336 soldats et officiers durant ces combats.

Durant l’été 1915, l'artillerie de chaque camp se déchaîne. Le 25 septembre, Joffre relance les opérations appuyées par la 1re armée britannique. En mars 1916, pour soulager les Français menacés à Verdun, les Britanniques relèvent la 10e armée. Le 9 avril 1917, les Canadiens s’emparent de la crête de Vimy. Le 3 octobre 1918, les ruines de Lens sont libérées par les Britanniques.

 

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Infos pratiques

Adresse

Saint-Pol-sur-Ternoise
À l’ouest d’Arras, D 39

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année