La nécropole nationale de Villiers-Saint-Georges

Partager :

Nécropole nationale de Villiers-Saint-Georges. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Villiers-Saint-Georges

 

Situé au lieu-dit La Sente de Beauland la nécropole nationale de Villiers-Saint-Georges regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats en septembre 1914. Créé au lendemain des affrontements, ce cimetière est réaménagé en 1918 pour y rassembler d’autres combattants de la seconde bataille de la Marne morts au combat ou décédés dans l’ambulance installée sur la commune. En 1922, les corps de soldats dont les familles n’ont pas réclamé la dépouille y sont également inhumés. Le cimetière abrite 60 corps, 59 Français et un combattant volontaire de l'armée tchèque, Mentl Fransisck.

 

La bataille des Deux Morins, combats majeurs de la bataille de la Marne, 6-9 septembre 1914

Après avoir ordonné le repli, le général Joffre, commandant en chef des forces françaises, décide, pour couvrir Paris, de placer 500 000 hommes sur une ligne de résistance pour couvrir Paris. Celle-ci s'étire sur plus de trois cents kilomètres. L’ennemi est aux portes de Paris. Les 5e et 9e armées françaises, soutenues par les Britanniques, doivent tenir le centre de ce dispositif.

Dans ce secteur du front atteint par les avant-gardes ennemies, au soir du 5 septembre, les éléments français, notamment le 228e régiment d’infanterie (RI) achèvent leur retraite et se préparent comme l’ensemble des autres unités françaises à faire volte-face. En effet, l’élan allemand se brise devant l’offensive de la 6e armée du général Maunoury sur l’Ourcq. Le 6 septembre, Joffre ordonne d'engager une bataille décisive dont dépend le sort de la France. Dans ces circonstances, le général Franchet d'Espérey attaque aux côtés du corps expéditionnaire britannique et s'engage dans la brèche entre les armées allemandes. Sur l'ensemble du front, les troupes françaises, déployées du Grand-Morin à Verdun, exécutent cette manœuvre mais se heurtent à une forte résistance de l’armée allemande qui accentue sa poussée vers l’est en direction de Bar-le-Duc. Le même jour, dans ce secteur de Villiers-Saint-Georges où le général de Maud’huy a installé son poste de commandement au château de Flaie, les Français remontent vers le Nord, pour attaquer l'ennemi qui se trouve à Montceaux-lés-Provins. Dans ce secteur, le 6e RI de Saintes et le 123e RI de La Rochelle reprennent l’offensive mais sont accablés par les tirs de l’artillerie allemande qui cherche à retarder la progression de ces unités. Les combats d’infanterie sont rares mais les duels entre l’artillerie française et les canons ennemis sont intenses. Rapidement Villiers-Saint-Georges est aux mains des Français qui poursuivent leur effort vers le Nord.

Les Allemands se sont retranchés dans chaque village ou se sont enterrés dans des tranchées creusées à la hâte. La vallée des Deux Morins tenue par la 9e armée du général Foch qui se déploie entre Courtacon et Sézanne, devient alors le théâtre de violents combats pour y déloger l’ennemi. En raison du duel d'artillerie que se livrent les deux adversaires, le sort de la bataille est incertain. Plusieurs villages comme Esternay ou Courgivaux sont conquis de haute lutte. Les pertes sont importantes.

Le lendemain, les troupes du général Franchet d’Esperey enfoncent les positions allemandes mais doivent ralentir leur mouvement pour venir en aide à l’armée du général Foch en difficulté dans les marais de Saint-Gond. Quelques unités poursuivent leur progression dans la vallée du Grand Morin en direction de la Marne. Celle-ci est franchie le 9 septembre en dépit des lourdes pertes infligées par l’artillerie allemande entre Château-Thierry et Dormans. Le même jour, à l’ouest de Mondement, pivot des combats du marais de Saint-Gond, la retraite est effective. A l’est, le 12 septembre, l’ennemi décroche. Les Allemands sont contenus dans la région. Rejetés au-delà des marais de Saint-Gond, sous la menace de voir leurs lignes coupées en deux, ils se replient sur des positions fortifiées situées plus au Nord ou sur l’Aisne. L’armée française, faute de moyens humains et de munitions, ne peut poursuivre les troupes ennemies.

Citée à l'ordre de l'armée en 1922, Villiers-Saint-Georges fait partie des positions les plus avancées atteintes par l’ennemi en septembre 1914 et accueille, au cours de la guerre, un hôpital militaire. Les corps des soldats morts dont les familles n’ont pas réclamé la dépouille, sont rassemblés dans le cimetière militaire au sein duquel est érigé le monument aux morts de la commune.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Villiers-Saint-Georges
À l’ouest de Sézanne, D 15, D 403

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts 1914-1918

La nécropole nationale de Montceaux-lès-Provins

Partager :

Nécropole nationale de Montceaux-lès-Provins. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Maroeuil

 

Situé au lieu-dit Derrière les châtaigniers, la nécropole nationale de Montceaux-lès-Provins regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats qui se déroulent sur les Deux Morins en septembre 1914. Créé en 1920, ce cimetière est réaménagé en 1934 pour y réunir d’autres corps de soldats tombés au champ d’honneur au cours des affrontements de septembre 1914 et inhumés initialement dans des carrés militaires des environs de Montceaux-lés-Provins ou dans le cimetière communal de cette commune. La nécropole nationale rassemble 223 corps dont 68 reposent en tombes individuelles. Les restes mortels de 155 soldats ont été déposés dans deux ossuaires.

 

La bataille des Deux Morins, combats majeurs de la bataille de la Marne, 6-9 septembre 1914

Après avoir ordonné un mouvement rétrograde, le général, Joffre, commandant en chef des forces françaises, décide, pour couvrir Paris, de placer 500 000 hommes sur une ligne de résistance pour couvrir Paris. Cette dernière s'étire sur plus de trois cents kilomètres. L’ennemi est aux portes de Paris. Les 5e et 9e armées françaises, soutenues par les Britanniques, doivent tenir le centre de ce dispositif. Le 6 septembre, les troupes françaises, déployées du Grand-Morin à Verdun, font volte-face mais se heurtent à une forte résistance de l’armée allemande qui accentue sa poussée vers l’est en direction de Bar-le-Duc.

Secteur tenu par la 9e armée du général Foch qui se déploie entre Courtacon et Sézanne, la vallée des Deux Morins devient alors le théâtre de violents combats, pour y déloger l’ennemi.

Depuis la veille, l’élan allemand se brise devant l’offensive de la 6e armée du général Maunoury sur l’Ourcq. Le 6 septembre, les observateurs aériens informent le général Franchet d’Esperey que l’ennemi manœuvre vers le nord. Fort de ces informations, il lance son armée en direction du Grand et du Petit Morin. Le terrain perdu est extrêmement compliqué à reconquérir. Les Allemands se sont retranchés dans chaque village ou se sont enterrés dans des tranchées creusées à la hâte.

Villiers-Saint-Georges pris, Franchet d’Esperey y installe son quartier-général depuis lequel il dirige la manœuvre de ses unités et notamment l’artillerie de la 69e division d’infanterie (DI). En raison d’un duel d’artillerie que se livrent les deux adversaires, le sort de la bataille est incertain. Dans la même journée, sous un déluge d’obus, attaques et contre-attaques se multiplient, notamment à Montceaux-lès-Provins.

Plusieurs villages comme Montceaux-lès-Provins sont conquis. Les pertes sont lourdes notamment dans les rangs du 18e corps chargé d’enlever cette position. Ces hommes se heurtent à la ferme des Châtaigniers, transformée en forteresse et dont les mitrailleuses balaient la route de Villiers-Saint-Georges. Une partie des blessés est dirigée vers l’ambulance mise en place au lieu-dit Champcouelle. Au soir du 6 septembre, les fantassins du 18e corps atteignent les décombres de ce village.

Le lendemain, les troupes de Franchet d’Esperey enfoncent les positions allemandes mais doivent ralentir leur mouvement pour venir en aide à l’armée du général Foch en difficulté dans les marais de Saint-Gond. Quelques unités poursuivent leur progression dans la vallée du Grand Morin en direction de la Marne. Celle-ci est franchie le 9 septembre en dépit des lourdes pertes infligées par l’artillerie allemande entre Château-Thierry et Dormans. Le même jour, à l’ouest de Mondement, pivot des combats du marais de Saint-Gond, la retraite est effective. A l’est, le 12 septembre, l’ennemi décroche. Les Allemands sont contenus dans la région. Rejetés au-delà des marais de Saint-Gond, sous la menace de voir leurs lignes coupées en deux, ils se replient sur des positions fortifiées situées plus au Nord ou sur l’Aisne. L’armée française, faute de moyens humains et de munitions, ne peut poursuivre les troupes ennemies.

La nécropole nationale de Montceaux-lès-Provins

Au terme des combats de septembre 1914, les civils sont souvent requis pour enterrer les morts. Les dépouilles des combattants sont alors déposées dans deux ossuaires. Le principe des tombes collectives subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise. Aussi, la loi du 29 décembre 1915 accorde aux soldats morts pour la France le droit à être inhumés en sépulture individuelle. En cela, la nécropole de Montceaux-lès-Provins est typique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale, et du traitement de la mort par les autorités militaires françaises. Quant aux soldats morts à l'hôpital militaire de Villiers-Saint-Georges en 1918, ils sont inhumés dans des tombes individuelles.

Depuis 1922, au centre de la nécropole est érigé le monument aux morts de la commune, citée à l’ordre de l’armée en mars 1922.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Montceaux-lès-Provins
À l’ouest de Sézanne, D 403

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts 1914-1918 et 1939-1945

La nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers

Partager :

Nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Chauconin

 

La nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers réunit les dépouilles de soldats morts pour la France lors des premiers jours de la bataille de l'Ourcq (Septembre 1914). Créée au lendemain des combats, la Grande Tombe de Villeroy est aménagée jusqu'en 1924 et est caractéristique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale. En effet, à cette époque, les hommes de troupe sont généralement inhumés en fosse collective. Ce principe subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise pour tous les combattants. La loi du 29 décembre 1915 accorde aux soldats morts pour la France le droit à être inhumé en sépulture individuelle. Aujourd’hui, la Grande Tombe regroupe en un seul et même lieu les corps de 127 Français dont 32 sont inconnus. En 1932, le Souvenir Français fait ériger le monument de pierre, de marbre et de mosaïque, qui conserve la mémoire des noms des 95 soldats identifiés, issus des 231e, 246e, 276e régiments d’infanterie. Parmi eux, repose l’auteur et poète Charles Péguy tué le 5 septembre 1914.

À l’endroit, où le lieutenant Péguy partit à l'assaut et fut tué 150 mètres plus loin, dans le champ en face de la stèle.

 

La bataille de l’Ourcq, 5-9 septembre 1914

Le 25 août 1914, ne pouvant contenir les armées allemandes, le général Joffre ordonne le repli des troupes françaises sur une nouvelle ligne de résistance. Près de 500 000 hommes entament un mouvement rétrograde pour se replacer sur une nouvelle ligne de défense. Il vise ainsi la marche des Allemands afin de les repousser plus au nord, mais Paris reste menacée. À cet effet, est créée la 6e armée dont le commandement est confié au général Maunoury. Ces hommes stationnent dans la région de Meaux-Senlis où l'on signale déjà des patrouilles ennemies.

Le 5 septembre, observant une brèche entre la Ire et la IIe armées allemandes, la 6e armée Maunoury est alors engagée afin d'attaquer le flanc droit découvert de la Ire armée allemande de von Kluck. C'est la bataille de l'Ourcq, action annonçant la contre-offensive sur la Marne. Dans la vallée de l’Ourcq, la lutte est intense. Chacun des belligérants cherchent à s'emparer de chaque mouvement de terrain afin d'observer et de refluer les mouvements ennemis ou pour faciliter le déploiement de l'artillerie.

La mort de l'écrivain Charles Péguy au cours des combats de Villeroy

Dans cet élan, le 5 septembre 1914, positionné devant Villeroy, et abrité derrière un talus, le 276e régiment d'infanterie (RI) de Coulommiers parvient à établir une ligne de feu. Les hommes du 5e bataillon progressent depuis la route d’Iverny à Chauconin sur un terrain à découvert. Au milieu des champs, ils sont particulièrement exposés aux tirs des fusils et des mitrailleuses ennemies établies derrière le ru de Rutel. Vers 17 h 00 le bataillon reçoit l'ordre de prendre la ligne de crête située entre Monthyon et Penchard. Baïonnette au canon, les Français poursuivent leur mouvement en avant. Dans la 19e compagnie de Péguy, le capitaine Guérin, est tué, le lieutenant de La Cornillère tombe à son tour. Le lieutenant Charles Péguy prend le commandement et harangue les rescapés qui, sous ses ordres, essaient de progresser par bonds successifs. Le feu nourri de l'ennemi décime les rangs français. Quelques instants après, Charles Péguy est atteint d'une balle à la tête et s'effondre.

Glorifié par les autorités politiques et religieuses de l’époque, la disparition de cet écrivain et homme de lettres est devenu aujourd’hui le symbole d'un suicide, celui de l'Europe. A la fin de 1913, ce poète inspiré publie le poème Eve dont les vers semblent annoncer la guerre et le sort de milliers de combattants : "Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, couchés dessus le sol à la face de Dieu".

Durant les jours suivants, au prix de lourdes pertes, le combat est acharné devant Barcy et Chambry, mais le sort de la bataille reste indécis. Dans la nuit du 7 septembre les hommes du 2e Zouaves du lieutenant-colonel Dubujadoux essaient de s'emparer, à la baïonnette, d'Etrépilly, mais, l'ennemi, retranché dans le cimetière, résiste vaillamment. Au terme d'un combat de haute lutte, les Français doivent se replier perdant la moitié de leur effectif. Au cours de cette même nuit, 630 taxis parisiens réquisitionnés par le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, gagnent Nanteuil-le-Haudouin. Près de 4 000 hommes sont ainsi transportés, créant ainsi le mythe des "Taxis de la Marne".

La bataille de la Marne, 6-12 septembre 1914

Plus largement, sur le reste du front, les Français ont fait volte-face sur la Marne. Ils cherchent à contenir, aux côtés des Britanniques du Corps expéditionnaire, les armées allemandes. La marche de l'ennemi s'infléchit. Le 9 septembre, en Champagne, le mouvement allemand s'enraye, notamment dans les Marais de Saint-Gond. À partir du 10 septembre sur l'Ourcq, menacés et risquant d'être coupés de leurs arrières, les Allemands vont se replier sur l'Aisne, sur des positions précédemment fortifiées.

Du 5 au 12 septembre, la bataille de la Marne et plus particulièrement la bataille de l’Ourcq, permet de redresser une situation militaire gravement compromise et d’arrêter le plan allemand d’invasion de la France. Paris est sauvée au prix de terribles pertes. 250 000 Français meurent au cours des mois d’août et septembre 1914.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Chauconin-Neufmontiers
À l’ouest de Meaux, D 129

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Sépulture de Charles Péguy, lieutenant au 276e RI, mort pour la France le 5 septembre 1914

La nécropole nationale de Chambry

Partager :

Nécropole nationale de Chambry. Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Chambry

 

Situé au lieu-dit la Pointe Fourgon, le cimetière national de Chambry regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille de l’Ourcq en septembre 1914. Créé au lendemain des combats, ce cimetière est réaménagé en 1924 pour accueillir d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires des environs de Meaux et de Coulommiers. À partir de 1933, y sont également inhumées les dépouilles se trouvant dans les carrés militaires des cimetières communaux du département. Le cimetière accueille 1 334 corps, 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la Brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés dans le secteur de Meaux en septembre 1914.

La bataille de l’Ourcq, 5 - 9 septembre 1914

Le 25 août 1914, le général Joffre ordonne le repli afin de placer 500 000 hommes sur une ligne de résistance de presque trois cents kilomètres allant de Verdun à la Manche. Son objectif est de couper aux Allemands l’accès à Paris pour les repousser vers le nord. Il crée à cette occasion la 6e armée pour défendre une ligne Meaux – Senlis car on signale des patrouilles ennemies à seulement 13 kilomètres de Paris. En liaison avec les troupes britanniques, les Français font volte-face. La vallée de l’Ourcq est alors le théâtre d'âpres  combats où les quelques buttes constituent des points stratégiques essentielles.

Dès le 5 septembre, à Chambry, malgré les lourdes pertes, les tirailleurs marocains refoulent les troupes allemandes et parviennent à prendre pied sur une ligne de crête. Les combats sont d’une violence extrême, mais le sort de la bataille est indécis. Le champ de bataille fait l’objet d’intenses bombardements, d’incessantes offensives et les soldats se battent, parfois au corps à corps, pour quelques mètres carrés de terrain. Les premières tranchées (abris précaires) apparaissent.

Le 8 septembre, les Français subissent les coups de boutoirs de l’armée allemande. Une armada de taxis parisiens réquisitionnés par l’état-major (les « Taxis de la Marne ») permet de maintenir, in extremis, la ligne de front en y transférant 5 bataillons (5 à 6 000 hommes). Le 9, les Allemands, contenus en Champagne, cèdent sur l’Ourcq et, craignant d’être coupés de leurs arrières, se replient, sur l’Aisne, sur des positions précédemment fortifiées. Chambry constitue l'une des positions ennemies les plus avancées en septembre 1914.

Du 5 au 12 septembre, la bataille de la Marne et plus particulièrement la bataille de l’Ourcq, permet de redresser une situation militaire gravement compromise et d’arrêter le plan allemand d’invasion de la France. Paris est sauvée au prix de terribles pertes. 250 000 jeunes Français meurent au cours des mois d’août et septembre 1914. Les armées anglaise et française, épuisées, ne trouvent pas la force de repousser l’envahisseur au-delà des frontières.

Dans un dernier sursaut, chacun des belligérants se lance dans une course effrénée à la mer afin de prendre l’armée adverse à revers. Sans succès, ils s’échouent sur les rivages de la Mer du Nord. La guerre s’installe alors pour quatre ans au fond des tranchées, jusqu’à la victoire alliée en novembre 1918.


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Chambry
Au nord de Meaux, D97, D 140

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale d’Etrépilly

Partager :

Nécropole nationale d’Etrépilly. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Etrepilly

 

La nécropole nationale d’Etrépilly regroupe les dépouilles de soldats "Morts pour la France" lors de la bataille de l’Ourcq en septembre 1914. Créé à l’issue de ces combats, ce cimetière militaire est aménagé ensuite de 1919 à 1924 afin d'y réunir les corps exhumés de tombes isolées ou de carrés militaires provisoires situés dans la région. Aujourd’hui, la nécropole nationale rassemble les corps de 667 Français dont 534 reposent dans deux ossuaires. Ainsi, la nécropole d’Etrépilly est caractéristique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale, et du traitement de la mort par les autorités militaires françaises et allemandes. En effet, le principe des tombes collectives subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise très vite au sein des deux armées.

À l'entrée du cimetière, les territoriaux du génie avec l'aide de la municipalité d'Etrépilly ont érigé un monument inauguré le 12 septembre 1915 à l’endroit même où les combats ont été les plus violents. Orné d’une citation de Victor Hugo, "Gloire à notre France éternelle, Gloire à ceux qui sont morts pour elle", ce monument honore le souvenir des soldats issus des unités engagées dans ces combats, notamment à ceux du 2e régiment de marche de zouaves.

La bataille de l’Ourcq, 5-9 septembre 1914

Le 25 août 1914, ne pouvant stopper la progression des armées allemandes, le général Joffre ordonne le repli des troupes françaises sur une nouvelle ligne de résistance. Près de 500 000 hommes entament alors un mouvement rétrograde sur une nouvelle ligne allant de Verdun à la Manche. Son objectif est de couper la marche des Allemands pour les repousser plus au nord. Il crée à cette occasion la 6e armée dont le commandement est confié au général Maunoury. Stationnés dans la région de Meaux-Senlis, ces hommes sont chargés de défendre Paris.

Cette opération, prélude du mouvement offensif allié sur la Marne, vise à attaquer le flanc droit découvert de la Ire armée allemande. Le 5 septembre, l’armée Maunoury est au contact de l’ennemi. Dans la vallée de l’Ourcq, chacun des belligérants s'attachent à conquérir les collines car leur contrôle facilite l'observation des mouvements ennemis et le déploiement de l'artillerie. Français et Allemands s'accrochent à leurs positions, notamment sur la ligne de crête située entre Penchard, Monthyon et Montgé-en-Goële. Du côté français, malgré les assauts répétés et l'emploi massif des canons de 75 mm, le sort de la bataille reste indécis.

Pour soutenir au nord de la bataille, l'aile gauche française en difficulté, dans la nuit du 7 au 8 septembre, 630 taxis parisiens réquisitionnés par le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, gagnent Nanteuil-le-Haudouin. Près de 4 000 hommes sont ainsi transportés, créant ainsi le mythe des "Taxis de la Marne".

Cette même nuit débouchant de Barcy, les hommes du 2e Zouaves s'emparent, à la baïonnette, d'Etrépilly. Mais, l'ennemi, retranché dans le cimetière communal, résiste vaillamment. Au terme d'un combat de haute lutte, cette position est enlevée. Mais, cette unité a perdu la moitié de son effectif. Engagés à la tête de leurs hommes et exposés aux tirs ennemis, un grand nombre d'officiers ont disparu. Le Lieutenant-colonel Dubujadoux, commandant ce régiment, est mortellement blessé au cours de l'un de ces assauts.

Plus largement, sur le reste du front, les Français ont fait volte-face sur la Marne et cherchent à contenir, aux côtés des Britanniques du Corps expéditionnaire, les coups de boutoirs de l’armée allemande. Mais le mouvement ennemi s'infléchit. Le 9, l'ennemi est contenu en Champagne, notamment dans les Marais de Saint-Gond. Le 10, le général Maunoury relance son offensive. Sur l'Ourcq, le front est rompu. Menacé et risquant d'être coupés de leurs arrières, les Allemands se replient, sur l'Aisne, sur des positions précédemment fortifiées. Le village de Villeroy reste l’un des points les plus lointains atteints par les Allemands lors de leur avancée en septembre 1914. Etrépilly fait partie avec plusieurs villages, de la ligne de recul et de défense établie dans la nuit du 5 au 6 septembre par les Allemands après les combats de Villeroy, Penchard, Saint-Soupplets.

Du 5 au 12 septembre, la bataille de la Marne et plus particulièrement la bataille de l’Ourcq, permet de redresser une situation militaire gravement compromise et d’arrêter le plan allemand d’invasion de la France. Paris est sauvée au prix de terribles pertes. 250 000 jeunes Français meurent au cours des mois d’août et septembre 1914. Les armées britanniques et françaises, épuisées, ne trouvent pas la force de repousser l’envahisseur au-delà des frontières. Dans un ultime effort, chacun des belligérants se lance dans une course effrénée vers la mer afin de prendre l’armée adverse à revers. Sans succès, ils s’échouent sur les rivages de la Mer du Nord. Le 15 novembre 1914 le front se stabilise définitivement, la guerre de mouvement va faire place à la guerre de position. L'espoir dans chaque camp d'une victoire éclair est désormais perdu. Les armées vont entrer dans la guerre des tranchées et s'enterrer durant 4 ans.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Etrepilly
Au nord de Meaux, D 140

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts de l’armée de Paris, 1914

Musée de la Grande Guerre, Meaux

Partager :

© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Manège de Sénarmont à Fontainebleau

Partager :

Le manège de Senarmont. Source : atome77.com

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er.

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er, ce manège à la charpente remarquable est classé monument historique. Le quartier du Carrousel est une ancienne dépendance du château de Fontainebleau, mise à la disposition des armées en 1871.

Historique

En 1807, l'empereur Napoléon 1er y avait fait construire un manège remarquable par sa charpente en bois en une seule voûte. Classé, avec ses abords, monument historique en 1913 et 1930, ce manège a reçu le nom du général Sénarmont. A la même époque furent construites les écuries qui entourent la cour du "Carrousel", dite cour carrée. Cette dernière est bien plus ancienne puisqu'on retrouve, aux Archives Nationales, la trace de sa construction sous Louis XVI en 1784 et 1785. Elle servait pour la Petite Ecurie du Roi.

De 1815 à 1870

Jusqu'en 1870, ces bâtiments abritèrent les maisons militaires des rois de France, puis celle de l'empereur Napoléon III. De 1871 à 1940, le quartier du Carrousel fut mis à la disposition de l'école d'artillerie. C'est là que les jeunes officiers de cette arme, tel Foch, devenu Maréchal de France et d'Angleterre, se perfectionnèrent dans l'art équestre. Pendant cette période fut construit le manège Drouot, du nom de l'aide de camp de l'empereur, major général de la Garde impériale.

De la Seconde guerre mondiale à nos jours

Pendant la Seconde guerre mondiale, le quartier, d'abord abandonné, abrita l'école nationale d'équitation, formée autour de quelques anciens du Cadre noir dissout. C'est là qu'en 1945 fut recréé ce corps prestigieux d'instructeurs militaires d'équitation. En 1946, le Cadre noir rejoint le sein de l'École d'application de l'arme blindée et de la cavalerie, à Saumur, et les sports équestres militaires sont créés, regroupant les activités équestres dans les armées. Son centre s'installe au quartier du Carrousel. Rattaché passagèrement à l'École interarmées des sports de Fontainebleau, le centre retrouve son autonomie le 1er avril 1973 sous le nom de Centre sportif d'équitation militaire. Corps de l'arme blindée cavalerie, il est subordonné, depuis le 1er septembre 1976, au Commandement des écoles de l'armée de terre devenu Commandement des organismes de formation de l'armée de terre en 1993. En 1977, il se voit confier la garde de l'étendard du 8ème régiment de dragons, dissout, dont il hérite les traditions. Il abrite aujourd'hui le Centre sportif d'équitation militaire, maison mère des sports équestres militaires. Le manège fait l'objet d'un partenariat de mise en valeur entre les ministères de la Culture et de la Défense.

Architecture

Classé monument historique, ce bâtiment a une charpente remarquable à la Philibert Delorme (procédé inventé par cet architecte en 1551), en une seule voûte. Le manège a une longueur de 66 m, et une largeur de 20 m. Sa charpente en châtaigner repose sur une corniche portant une sablière recevant la base des cerces. Une seconde sablière reposant sur le sommet des murs porte les blochets et la partie inférieure des arbalétriers. Au sommet de la courbe, des espèces de clefs pendantes réunissent les arbalétriers et les cerces. Tous ces éléments ont la même section. Ils sont formés chacun de deux planches en sapin de 25 millimètres d'épaisseur et de 0.30 de large. Ces planches chevauchent les unes sur les autres et sont réunies par des clous en fer forgé. Des jambettes constituées par des pièces de 0.05*0.15 s'assemblent dans les sablières de la corniche et sont maintenues au mur par chacune deux colliers en fer scellés. Les éléments sont réunis entre eux par des liernes qui les traversent. Des clavettes en bois placées de chaque côté des cerces les fixent aux liernes. Elles sont assemblées alternativement sur une rive et sur l'autre . quand deux liernes sont en face l'une de l'autre, la même clavette les traverse toutes les deux. Quelques chiffres donnent une idée de l'importance de l'ouvrage : chaque ferme (il y en a une centaine) est traversée de 104 liernes, ce qui donne 312 mortaises pour une ferme. Nous arrivons pour 100 fermes au chiffre fantastique de 31 000 mortaises environ.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Fontainebleau

77300 Fontainebleau

Tél. : 01 60 71 50 70

Fax : 01 60 71 50 71

Mail : resa.chateau-de-fontainebleau@culture.fr


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

boulevard magenta 77300
Fontainebleau
Tél. : 01 60 71 50 70Fax : 01 60 71 50 71

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site