Musée Départemental de la Résistance du Vercors

Partager :

©MRV

Vercors…un nom empreint d’imaginaire, symbole d’héroïsme, de drames et qui, aujourd’hui encore, résonne.

A Vassieux, commune Compagnon de la Libération, au cœur de ce massif véritable « forteresse naturelle », dans un musée fondé en 1973 par un ancien maquisard, Joseph La Picirella, et rénové en 2010, découvrez l’histoire du Vercors Résistant du maquis aux combats de 1944, et plus largement l’histoire du Vercors au 20e siècle de la naissance du tourisme aux commémorations.

Retrouvez :

- Les témoignage du fondateur et d’anciens maquisards.

- Un parcours varié avec une riche collection d’objets (plus de 1 000 objets), des supports interactifs (bornes   tactiles, écran vidéo…) et une organisation en trois temps : 

1. « Le Vercors avant le Vercors » : contexte local et international de 1918 à 1942

2. « Le maquis du Vercors » : histoire mise en contexte du maquis fin 1942 à août 1944

3. « Le Vercors après le Vercors » : l’après-guerre, la reconstruction du Vercors, les commémorations et les constructions mémorielles.

 

Des activités pour tous :

- Des manipulations d’objets d’époque dans le cadre de visites guidées familiales.

- Des visites « Hors les murs » dans le village de Vassieux, à la découverte d’un paysage histoire.

- Des activités ludiques pour les jeunes : escape game, jeux de piste dans le village, jeux en autonomie, ateliers…

- Des activités culturelles : projection de films, rencontres, concerts, causeries, pièces de théâtre, des week-ends reconstitution…

- Des expositions temporaires

- Des accueils de nombreux scolaires de tout niveau avec des prestations variées permettant notamment de manipuler des objets issus des collections.


> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

40 rue fourna 26420
Vassieux-en-Vercors
04 75 48 28 46

Tarifs

Individuels : 4€ plein tarif adulte - 2,5€ : tarif réduit (enfant de 8 à 18 ans, étudiant, RSA, Handicap’, ancien combattant) - 10 euros : tarif famille - Possibilité de billets communs avec le Mémorial de la Résistance / Groupes - Libre scolaire : 1,5€ par élève - Guidée scolaire : 2,5€ par élève - Hors les murs (scolaire) : 3,5€ par élève - Libre adulte : 3€ par pers. - Guidée adulte : 4€ par pers. - Hors les murs (adulte) : 5€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril, Mai, Juin, Septembre et Octobre : tous les jours de 10h à 12h – 14h à 18h / Juillet et Août : tous les jours de 10h à 12h30 – 13h30 à 18h30 / De Novembre à Mars : du mercredi au dimanche de 14h à 17h sauf pour les groupes sur réservation

Fermetures annuelles

Fermeture entre la fin des vacances de Noël et le début des vacances de Février + le 24, 25, 31 décembre et 1er janvier

Site Web : www.ladrome.fr

Musée de la Résistance et de la Déportation de la Drôme (26)

Partager :

DE LA MONTÉE DU NAZISME À LA LIBÉRATION


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Romans


En 1972, l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (A.N.A.C.R.), l'Association Nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors et la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistant s et Patriotes (F.N.D.I.R.P.), se réunissent en comité dans le but de créer un musée de la Résistance et de la Déportation.

Installé dans l'ancien couvent de la Visitation de Romans, il sera inauguré le 22 Juin 1974, en présence de Monsieur Jacques Debû-Bridel, membre fondateur du conseil National de la Résistance. Devant l’intérêt croissant du public, des étudiants et des chercheurs, le musée s’agrandit et évolue en 1994 pour devenir Centre historique.

Le Musée s'est donné pour mission d'informer et de transmettre afin que les événements qui ont noirci notre histoire ne se reproduisent pas. Il propose, dans une présentation sobre et claire, une exposition permanente : " De la montée du nazisme à la Libération".

Il dispose de différents outils :

- les salles d'exposition : outil de sensibilisation grand public, vitrine à la fois émotionnelle, informative et éducative.

- Le centre de documentation spécialisé à la disposition des étudiants, chercheurs et historiens (installé aux Archives communales, n°3 rue des Clercs).

- Les actions pédagogiques, destinées plus particulièrement aux jeunes générations qui n'ont pas connu cette période de l'histoire, pour leur montrer ce que peut devenir l'homme pour l'homme, dans certaines circonstances, sous certaines influences, et pour éveiller leur attention et leur vigilance aux répétitions de l'histoire.

- Le site web : https://www.resistance- drome.org

Ce site, bilingue, a pour objectif immédiat de faire découvrir aux jeunes générations le Musée et sa base de documentation.

Il veut également susciter des contacts et des échanges avec toute personne française ou étrangère intéressée par cette page d'histoire de notre région.

A terme, son objectif est de mettre en ligne la documentation bibliographique, au travers d'une base de données à critères de recherche multiples, un formidable outil de recherche de documentation.

 

Info utile :

Le Musée de la Résistance est installé dans une aile du bâtiment abritant le Musée international de la chaussure. L'entrée des deux Musées est commune.

 

Sources : ©MUSEE DE LA RESISTANCE EN DROME ET DE LA DEPORTATION
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Espace Visitation rue Sainte Marie et Bistour 26100
Romans-sur-Isère
04 75 05 51 81

Tarifs

Plein tarif 6 € (le billet d'entrée donne droit, en visite libre, au Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation, au Musée International de la Chaus sure, aux expositions temporaires) - Jeunes : 3 € (étudiants à partir de 18 ans, personnes en situation de handicap, bénéficiaires des minima sociaux. Sur Justificatif). - Groupes : 4 € (à partir de 15 personnes, une gratuité par tranche de 20 personnes) - Gratuité : jusqu'à 18 ans, groupes scolaires et groupes jeune public, bénéficiaires du pas s éducation, journalistes, 1er dimanche du mois et certaines manifestations...

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’ouverture Opening hours D'octobre à avril Du mardi au samedi : d e 10 h 00 à 17 h 00 De mai à septembre Du mardi au samedi : d e 10 h 00 à 18 h 00 Juillet - août Du lu n d i a u sa m e d i d e 10 h 0 0 à 18 h 0 0

Fermetures annuelles

Toute l'année : le s dim a n c h e s et jo u r s féri é s : d e 14 h 3 0 à 18 h 0 0 Fermeture : 1e r janvier, 1er ma i, 1er novembre et 25 décembre, et 15 jours suivants les vacances de Noël. Offices de tourisme de référence - PAVILLON DE ROMANS- SUR- ISÈRE - 62 Avenue Gambetta 26100 Romans-sur-Isère - ma i l : contact@romans- tourisme.com - Tel 04 75 02 28 72 - PAVILLON DE BOURG DE PÉAGE - 30 allée de Provence 26300 Bourg de Péage

La nécropole nationale d’Eygalayes

Partager :

Nécropole nationale d’Eygalayes. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Eygalayes

 

La nécropole nationale d’Eygalayes regroupe les tombes des maquisards morts pour la France lors des représailles contre le maquis Ventoux, le 22 février 1944. Ce cimetière créé à l’initiative de l’abbé Roux, dans les jours qui ont suivi la tragédie, est situé à quelques kilomètres du principal lieu d’exécution. Il a été réaménagé en 1949 et 1984. Cette nécropole rassemble 35 tombes de maquisards.  Vingt d’entre elles, in memoriam, conservent le souvenir de résistants dont les dépouilles ont été exhumées puis inhumées en d’autres endroits.

Au sein de cette nécropole est planté un tilleul du souvenir au pied duquel ont été dispersées, en 2008, les cendres de Maxime Fischer, avocat radié du barreau de Paris en tant que juif. Réfugié à Carpentras, il avait créé avec Philippe Beyne le maquis Ventoux en accueillant de nombreux réfractaires au Service du Travail Obligatoire. Chef respecté, ce résistant est décédé en 2008.

À l’automne 1943, le maquis Ventoux, l’un des grands maquis de Provence s’installe à Izon-la-Bruisse. Malgré les dangers permanents, les 90 maquisards, trop confiants sans doute, ne respectent pas les règles les plus élémentaires de la vie clandestine. Le nombre élevé de résistants rassemblés au même endroit et les déplacements réguliers vers le village de Séderon, tout proche, mettent en péril la sécurité du maquis.

La tragédie du maquis d’Izon-la-Bruisse

Le lundi 21 février 1944, bien que prévenu, par des résistants de Montbrun-les-Bains et de Barret-de-Lioure, du passage de véhicules allemands en direction du Col de Macuégne, l’état-major du maquis rassemblé à Séderon se fait surprendre. En fin d’après-midi, un détachement de la Feldgendarmerie et de la SS contrôle ce village. Un couvre-feu est immédiatement instauré. Le lendemain tous les hommes valides sont rassemblés. Le gendarme Gamonet reconnu comme soutien du maquis d’Izon est exécuté par la Gestapo. Au terme de cette opération, les autres otages sont libérés.

Minutieusement préparée, elle se prolonge le 22 février.  Une unité de la division Brandburg avec en son sein des Français engagés dans l’armée allemande est chargée de l’opération contre le Maquis d’Izon. La réussite de la manœuvre, repose sur l’effet de surprise grâce aux renseignements fournis par un espion français infiltré. Dès 4h30, 60 hommes dont 40 Français se positionnent aux abords d’Izon-la-Bruisse et d’Eygalayes.

Simultanément, à 7h00, les deux campements d’Izon-la-Bruisse (école et ferme Jullien) et le poste de garde à la ferme Monteau en bas à Eygalayes sont attaqués. Les résistants installés dans l’école sont capturés sans qu’ils aient le temps de réagir. Ceux de la ferme Jullien se défendent et beaucoup parviennent à s’enfuir. A la Ferme Monteau, quatre hommes tombent les armes à la main, un autre en réchappe. Le plan d’attaque allemand, semble avoir voulu éviter la section installée à La Forestière dont le système de surveillance est mieux organisé. Ces hommes sont les seuls à échapper au massacre non sans avoir tenté de secourir leurs compagnons de l’école. Les assaillants incendient la mairie, l’église et la ferme Jullien. À l’école, la sentinelle, Maurice Coutand, Gabriel Mistral, le chef de section, et un blessé, Maurice Mauméjean, sont abattus. Les autres compagnons sont exécutés à la Ferme Monteau après avoir été contraints de transporter le butin rassemblé jusqu’à Eygalayes.

La neutralisation du maquis du Ventoux se solde par 40 victimes. À la mort des 34 maquisards dans l’attaque et du gendarme Gamonet, s’ajoute celle de Bruno Razzoli, de l’état-major du maquis. Arrêté à Villefranche-le-Château, il est emmené à Orange pour y être torturé, avant d’être ramené pour être exécuté le 28 février, devant la bergerie de La Geneste à Izon-la-Bruisse. Les Allemands, quittent Séderon dans l’après-midi du 22 février. En traversant Barret-de-Lioure, trois jeunes croisant leur route et sont abattus sur place. Ce même jour, la Feldgendarmerie, arrête sur dénonciation, quatre jeunes maquisards près du Col du Négron. Ils sont tous des réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et inscrits au maquis d’Izon-la-Bruisse. Ils sont déportés en Allemagne. Deux ne reviendront pas, Louis de Bougrenet de la Tocnaye et Jean Sidéri.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Eygalayes
À l’est de Sisteron, D 170

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Croix de Lorraine monumentale

La nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors

Partager :

Nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors. © ECPAD


En 360°, partez à la découverte des nécropoles du Vercors (Drôme/Isère)


Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette necropole_Vassieux

 

La nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors regroupe les tombes de 187 maquisards et civils morts pour la France lors des combats qui se déroulèrent sur le plateau du Vercors en juillet 1944. Créée en 1948 à l'initiative de l'Amicale nationale des Pionniers et Combattants volontaires du Vercors, cette nécropole rassemble les dépouilles des victimes des combats de 1944 dont les corps avaient été inhumés dans un cimetière provisoire situé aux Pouyettes, au nord du village de Vassieux. Ce cimetière, est devenu propriété de l'État.

À l'extérieur de l’enceinte, sont conservées les structures métalliques d’un DFS 230 et d’un Gotha 242, planeurs utilisés par la Luftwaffe, au cours d’opérations aéroportées notamment à Vassieux. Attenante à la nécropole, une salle du Souvenir conserve la mémoire de toutes les victimes du Vercors ; une plaque y rappelle que le corps du sergent Raymond Anne, maquisard de Vassieux, repose dans la crypte du Mont-Valérien, symbole du sacrifice de tous les morts des maquis de France. Une autre inscription affirme : "Ils ne veulent pas de nos regrets. Ils veulent survivre par notre courage et notre foi".

Le plateau du Vercors

Le Vercors, qui culmine à plus de 2 300 m d’altitude, représente une véritable forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Ce site devint un lieu de refuge pour toutes les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales de l’occupant et du régime de Vichy. Avec l’occupation de la zone sud, en novembre 1942, le Vercors devint aussi un lieu de résistance pour ceux qui refusaient l’idée d’une France soumise. Les réfractaires au Service de travail obligatoire vinrent grossir les rangs des maquis. Après la dissolution de l'armée d'armistice, des éléments du 11e régiment de cuirassiers, conduits par le lieutenant Geyer, s'installèrent dans la forêt de Chambarand. De son côté, le 6e bataillon de chasseurs alpins gagna les maquis de l'Isère. Ces deux unités participeront aux combats du Vercors.

En 1942, Pierre Dalloz et Jean Prévost eurent l’idée de transformer le massif en "Cheval de Troie pour commandos aéroportés", afin que le Vercors, situé sur les arrières de l’ennemi, appuie un débarquement allié attendu en Provence. Accepté par Jean Moulin et le général Delestraint, commandant de l’Armée Secrète, ce projet fut approuvé par la France Libre et devint le "plan Montagnards". Sa mise en œuvre fut confiée à Alain Le Ray puis, après Narcisse Geyer,  à François Huet, chefs militaires successifs du Vercors en liaison avec Eugène Chavant, chef civil du maquis. Au début 1944, le Vercors rassemblait près de 500 personnes, souvent très jeunes, ravitaillées par une population généralement favorable, approvisionnés en armes et en médicaments par de rares parachutages alliés.

Le 8 juin 1944, le Vercors répondit à l’ordre de mobilisation générale. Au fil des jours, plus de 3000 volontaires rejoignirent le Vercors. Le 3 juillet, Yves Farge et Eugène Chavant, rétablirent la République sur le massif. Les parachutages permirent progressivement d’équiper le maquis mais seulement en armes légères peu adaptées au combat en montagne. Les principales voies d’accès furent verrouillées et le massif devint pour l’ennemi un enjeu militaire symbolique.

Les combats du 21 au 27 juillet 1944

Le 21 juillet 1944, au travers de l’opération "Bettina", le général Karl Pfaum, commandant la 157ème division d’infanterie de réserve, engage plus de 10 000 hommes avec un appui aérien. Le massif montagneux est encerclé de toutes parts. Pendant que l’ennemi s’élance à l’assaut sur trois axes, la Luftwaffe largue une vingtaine de planeurs au-dessus de Vassieux et des hameaux environnants. La Résistance est prise au dépourvu d’autant que les maquisards, s’affairent à terminer l'aménagement d’un terrain d'atterrissage pour des avions de transport lourd, comme le Douglas DC3/C47/Dakota. Certains croient voir arriver les renforts alliés tant espérés. Les maquisards réagissent au mieux. Cependant, Vassieux tombe aux mains des commandos aéroportés. Ils abattent sans distinction résistants et civils. Au soir de cette intervention, 11 villageois ont été fusillés et 101 résistants tués. Face cette offensive générale, les groupes de résistants voisins alertés par les évènements à Vassieux, notamment des éléments du 11ème régiment de cuirassiers, contre attaquent et contraignent les Allemands à se retrancher dans les ruines du  village.

Dès l'après midi du 22 juillet, les conditions météorologiques sont mauvaises, interdisant tout renfort aérien en hommes et en matériel. Le 23, un nouveau raid aérien permet aux Allemands de recevoir des renforts. Les combats s’intensifient. Durant trois jours dans le village et aux alentours, les Allemands exécutent l’ordre reçu de "tout détruire". Sans distinction, combattants ou civils, hommes, femmes, enfants ou vieillards sont assassinés. Sur les 150 maisons du village, 140 sont complètement démolies. L'église, la mairie et l'école connaissent le même sort. Ce même 23 juillet, le verrou de Valchevrière au nord cède après d’âpres combats où tombe le lieutenant Chabal. Dans l’après-midi le commandement militaire donne l’ordre de dispersion et le retour au maquis. Cet ordre a sauvé un grand nombre de maquisards. Cependant, ceux qui tentèrent de franchir les lignes allemandes ont subit de lourdes pertes.

Le 24, les Pas de l’Est sont franchis par l’ennemi (Pré-Grandu) qui atteint d’autre part le col du Rousset. Les maquisards blessés mais valides évacuent la Grotte de la Luire, transformée en hôpital. Le 25, les différents détachements allemands font leur jonction. La Chapelle-en-Vercors est pillée, 16 otages exécutés. Le 27, les Alliés bombardent le terrain d'aviation de Chabeuil au sud du plateau, mais il est trop tard. Ce même jour, à la Grotte de la Luire, les grands blessés sont achevés par des éléments de la 157e DI qui conduit, partout, des actions répressives.

Après 56 heures de combats acharnés et inégaux, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d’Allemands sont tués. La population civile paie un lourd tribut : 201 personnes sont tuées, 41 autres sont déportées, 573 maisons sont détruites. Cependant, le Vercors se relèvera : plus de 1500 maquisards reprirent le combat au sein des 6ème BCA et 11ème cuirassiers, unités du Vercors, tandis que la reconstruction du plateau sera engagée.

Pour le prix de son martyre, Vassieux-en-Vercors devient par décret du 4 août 1945, "ville compagnon de la Libération". Un honneur rare qui n'a échu qu'à quatre autres villes : Paris, Nantes, Grenoble et l'île de Sein.

 


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Vassieux-en-vercors
Au nord de Die D 178

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Mémorial de la Résistance du Vercors

Partager :

Vue panoramique. Source : Mémorial de la Résistance du Vercors

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement.

En 360°, partez à la découverte des nécropoles du Vercors (Drôme/Isère)


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial vercors


Entrez dans la forteresse et plongez dans le quotidien des maquisards. Un parcours symbolique de l'ombre à la lumière... Vassieux "Ici commence le Pays de la Liberté" L'histoire du premier et du plus important maquis de France.

A la différence d'un musée d'objets, le Mémorial recourt à la mise en scène, image, son et lumière.

Une architecture intégrée

Respectant le site naturel environnant exceptionnel, cette citadelle enchassée dans la montagne, laisse libre et intact le creux d'une combe. Le bâtiment camouflé, recouvert par la végétation, rappelle la clandestinité des maquisards.

Oeuvre d'une grande puissance évocatrice

1 200m2 recréent l'atmosphère d'époque à travers un ensemble de codes à décrypter. Tout est conçu pour comprendre et ressentir ce que furent l'espoir et les drames d'alors.

Un message universel de vigilance et de solidarité

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement. Il entretient le souvenir des évènements tragiques de juillet 1944 et rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour la liberté. La visite incite à la réflexion grâce aux documentaires et aux témoignages : analyse et compréhension des comportements humains dans leurs actes de grandeur comme dans la barbarie. L'objectif est de souligner la valeur universelle du témoignage du Vercors. Il s'agit de faire entendre le message de la résistance, de toute résistance, au plus grand nombre. Toutes les résistances ne conduisent pas à la victoire, mais toutes mènent à la dignité. Le Mémorial accueille 37 000 visiteurs par an (dont 50% d'enfants).

 

Au programme de la visite, devenez tour à tour acteur et spectateur :

De l'ombre... Vivre le quotidien des Français sous l'occupation

Ressentir la peur des Français pendant les Années noires (ambiance visuelle et sonore), comprendre les motivations des réfractaires

La forteresse sacrifiée

Assistez à l'invasion de la forteresse Vercors - maquette animée, images originales

"Ici commence le Pays de la Liberté"

Montée symbolique dans le Vercors

Le Corridor des témoignages

Mémoires des anciens du maquis et habitants du Vercors - salon audio et vidéo

La vie quotidienne dans les camps du maquis

...et l'engagement dans la lutte - exposition

"Le plateau déchiré"

Quel sens donner aujourd'hui aux sacrifices de ces combattants de l'ombre?

Documentaire à la lumière... Résister encore !

Se questionner sur les formes de résistance contemporaines dans le monde - film de Franck Pavloff.

Le corridor des feuilles de plomb

Un hommage silencieux aux 840 victimes civiles et militaires du Vercors - lieu de recueillement

Le Belvédère

Instant de confrontation entre un paysage et son histoire, le belvédère offre une vue imprenable sur l'ensemble du massif face à la splendeur des paysages du Vercors qui furent les champs de bataille de 1944

"Ici souffle le vent de la Liberté"

Table d'orientation.

 

Au-delà de l'analyse historique de la Résistance en vercors, le Mémorial rappelle les deux faces les plus contradictoires de notre humanité, l'ombre et la lumière.

Scénographie renouvelée en 2007 Durée de la visite : 1h30

 

Les + du Mémorial Pour les enfants

Nouveau! Jeu "Sur la piste d'Antoine" Une enquête historique permet de remporter le diplôme du jeune reporter.

visites commentées pour tous - Le RDV du Belvédère chaque lundi à 11h durant les vacances scolaires, une médiatrice culturelle décrypte les codes de la visite - gratuit1 pour les groupes jeune public et adulte (à partir de 15 personnes) tous les jours sur réservation - demandez notre brochure groupe (en ligne sur www.memorial-vercors.fr)

Documents d'aide à la visite

pour les Français (adultes et jeunes), pour les visiteurs non francophones, guide de visite et traduction simultanée en anglais, allemand, néerlandais.

Espace boutique

La librairie du Mémorial propose un choix extrêmement diversifié : ouvrages sur le Vercors, sur la Seconde Guerre Mondiale, et les conflits contemporains - jeunesse, romans, essais, BD, cadeaux souvenirs, cartes postales, objets.

La programmation culturelle du Mémorial délivre un message universel de paix, de solidarité, de tolérance et d'engagement pour la liberté.

 

Mémorial de la Résistance en Vercors

Col de La Chau 26420 Vassieux-en-Vercors

Tél. : 33 (0)4 75 48 26 00 Fax. : 33 (0)4 75 48 28 67

Mail : info@memorial-vercors.fr

 

Ouvert

ts les j 10h-18h de mai à sept 7j sur 7 Non stop ts les j 10h-17h d'oct au 11 nov vacances scolaires ts les j 10h-17h

Fermé

du 12 nov aux vacs de noël, 25 déc et 1er janvier Ouvert tous les jours pour les groupes janvier à avril : nous contacter

 

Droits d'entrée

Adultes 5€

Enfants 8-15 ans (gratuit - 8 ans) : 2€50

Tarifs réduits lycéens, étudiants, anciens combattants, demandeurs d'emploi, personnes handicapées, Vertacopass : 4.00 € Forfait famille ( 2 adultes + 2 enfants) : 12€50 (2€/enfant supp)

groupes (15p) sur réservation : tarif nous consulter

 

Accès

De Valence par le tunnel des grands goulets, le col de la bataille, le col de la chau

De Die par le col de rousset

De Grenoble par Villard de Lans

 

Boutique spécialisée, parking gratuit, accès aux personnes à mobilité réduite

 

Mémorial de la Résistance en Vercors

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Col de La Chau 26420
Vassieux-en-Vercors
Tél. : 04 75 48 26 00Fax. : 04 75 48 28 67

Tarifs

Adultes: 5,50 €Tarifs réduits: 4,50 € Enfants (+ 8ans) et étudiants: 3,00 € Gratuit : Membres de l'Association nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du VercorsEnfants (- de 7 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet à septembre: tout les jours de 10h à 18h. Mai et juin: de 12h à 18h la semaine, de 10h à 18h le weekend et jours fériés. Avril et octobre: de 12h à 17 en semaine, de 10h à 18h le weekend et jours fériés. Novembre à mars: ouvert du mercredi au dimanche

Fermetures annuelles

Du 12 novembre au début des vacances scolaires de Noël