Musée de la Résistance à Châteaubriant

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Vue du site de la Sablière. Source : MINDEF/SGA/DMPA - JP Le Padellec

La Sablière fut le témoin d’un évènement de la Seconde Guerre mondiale. Le 22 octobre 1941, 27 otages furent fusillés par les Allemands en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes (Loire-Inférieure) Karl Hotz, tué deux jours plus tôt par de jeunes résistants français. Suite à cette date, La Sablière se fait appeler la « Carrière des fusillés » et des rassemblements rendant hommage aux fusillés de Châteaubriant s’organisent.


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Le 30 septembre 1945, « L’Amicale Des Anciens Internés Politiques de Châteaubriant-Voves » est créée. Dès lors, cette Association a pour but de maintenir le souvenir de ces hommes, objectif intégré dans la démarche du tourisme de mémoire.

Cette ambition passe par l’entretien du mémorial national érigé à Châteaubriant et par l’aménagement de la Carrière des fusillés. Le site fut classé en 1993.

Le monument inauguré le 22 octobre 1950 fut réalisé par Antoine ROHAL, sculpteur.
Depuis 1951, les alvéoles devant le monument contiennent un peu de terre des hauts lieux de la Résistance. Tout autour de la carriére sont installées en 1986 les stéles portant photographie et les indications personnelles de chaque fusillé.

Elle passe également par l’organisation de commémorations et de conférences. Actuellement, le titre est « Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt ».

Pour transmettre cette histoire au public, le Musée de la Résistance à Châteaubriant,implanté dans la ferme qui jouxtait la carrière où ont été fusillés 27 hommes dont Guy Môquet, est inauguré en 2001 par l’Amicale. En 2007, l’Amicale délègue la gestion et l’animation du Musée à l’« Association des Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ». Des expositions permettent de mieux comprendre la vie des internés et la Résistance dans le pays de Châteaubriant. Chaque année, une exposition en lien avec le thème du Concours National de la résistance et de la Déportation.

L’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais propose des visites guidées payantes de la Carrière et du Musée. Le Musée peut également être visité de manière libre et gratuite. Des documents sont mis à la disposition du public.

 

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance à Châteaubriant
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Infos pratiques

Adresse

La Sablière, Carrière des Fusillés 44110
Châteaubriant
02 40 28 60 36 (ou office de tourisme : 02 40 28 20 90)

Tarifs

Gratuité (sauf office de tourisme)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi de 14H à 17H et sur rendez‐vous pour les visites de groupes en téléphonant

Fermetures annuelles

Le Musée est fermé au public du 23 décembre 2015 au mardi 12 janvier 2016 inclus, la réouverture s’effectue le mercredi 13 janvier 2016 à 14h.Office de tourisme de référence - 29 Place Charles de Gaulle ‐ BP 203 ‐ 44146 CHATEAUBRIANT Cedex - Tel. : 02 40 28 20 90

Ecomusée de Saint-Nazaire

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L'Ecomusée de Saint-Nazaire. Source : © Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine

L'Ecomusée, un voyage dans l'histoire de la ville.

L'écomusée de Saint-Nazaire, est situé sur le port face aux Chantiers Navals. Il présente une exposition permanente et des expositions temporaires ou des animations commémoratives sur des thèmes maritimes ou sur l'histoire de Saint-Nazaire.

Le cuirassé Jean Bart

La mise sur cale du cuirassé Jean Bart commence le 12 décembre 1936 dans une nouvelle forme de construction (appelée par la suite la forme Jean Bart) aux Ateliers et Chantier de la Loire à Saint-Nazaire. En mai 1940. les troupes allemandes enfoncent le front français. Bien qu'inachevé, le cuirassé doit quitter précipitamment sa forme de construction le 19 juin 1940 sous les attaques aériennes de trois bombardiers allemands. Sous le commandement du Capitaine de vaisseau Ronarc'h avec à son bord 375 marins et officiers de la Marine, 159 ouvriers et ingénieurs civils des chantiers navals nazairiens, le cuirassé Jean Bart arrive à Casablanca (Maroc) le 22 juin 1940. Le 25 août 1945, il regagne la France pour être achevé à Brest jusqu'en 1950. Il participe à la campagne de Suez en 1956. Il est désarmé et ferraillé en 1970.

 

Le cuirassé Jean Bart. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Principales caractéristiques du navire 1ère version non achevée de 1936 :

Longueur : 248 m

Largeur : 33 m. 08

Tirant d'eau : 9 m 17

Déplacement : 38 450 tonnes

Vitesse moyenne en service: 32 noeuds

Puissance de l'appareil propulsif : 150 000 CV

Nombre de lignes d'arbre d'hélice : 4

Armement :

- 8 canons de 380 mm dans 2 tourelles quadruples

- 15 canons de 152 mm dans 5 tourelles triples

- 12 canons de 100 mm dans 6 tourelles doubles

- 12 canons de 37 mm dans 6 affûts doubles

- 24 mitrailleuses de 13.2 mm dans 6 affûts quadruples

- 3 hydravions Loire-Nieuport et 2 catapultes.

Constructeurs: Ateliers et Chantier de la Loire et Chantier de Penhoët Saint-Nazaire

Armateur : Marine Nationale

 

La guerre de 1940 à 1945

Le port occupé

Pendant la Seconde guerre mondiale, le port de Saint-Nazaire devient un lieu stratégique important. Le 12 juin 1940, le front est enfoncé par les troupes de la Wehrmacht et 40000 soldats britanniques, polonais, tchécoslovaques refluent vers le port de Saint-Nazaire pour tenter d'embarquer vers la Grande-Bretagne. Le 17 juin, trois mille réfugiés, soldats et civils, trouvent la mort à bord du paquebot Lancastria qui quittait Saint-Nazaire et l'estuaire de la Loire, Le 19 juin, le cuirassé Jean Bart, alors en construction à Saint-Nazaire, sort de l'estuaire pour échapper aux troupes allemandes qui pénètrent dans la ville le 21 juin. Dès janvier 1941. l'occupant commence la construction de la base sous-marine, ainsi qu'une série de bunkers le long du littoral et à l'entrée de l'estuaire et du port. Ce port fortifié sera attaqué par un raid surprise d'un commando britannique, le 27 mars 1942, nommé raid Chariot. Le commando britannique réussit à neutraliser des équipements du port dont la grande forme écluse Joubert située entre les deux bassins du port grâce à l'explosion du destroyer Campbeltown.

Le Campbeltown

Longueur : 101 m

Largeur : 9,90 m

Tirant d eau : 3,30 m

vitesse max. : 35 noeuds

Le Campbeltown était un vieux destroyeur américain, appelé Buchanan, et mis en service en 1920, lorsqu'il fut cédé par les Etats-Unis à l'Angleterre en septembre 1940, avec 49 autres unités, en échange de l'utilisation des bases britanniques du Newfoundland et des West Indies. Dès sa sélection pour l'Opération Chariot, le Campbeltown fut envoyé au Chantier naval de Portsmouth pour y être modifié. Il s'agissait non seulement d'y installer à l'avant 5 tonnes d'explosifs noyées dans du ciment, mais aussi de transformer sa silhouette particulièrement reconnaissable, avec sa forme effilée et ses 4 cheminées. Les cheminées arrière furent donc retirées et celles de l'avant taillées en sifflet, de façon à lui donner l'allure d'un torpilleur allemand, type "Möwe-Class". Enfin, iI fut peint aux couleurs habituelles des navires opérant dans la Manche, de manière à passer le plus inaperçu possible. En trois semaines, le navire bélier de l'Opération Chariot était prêt.

 

Prisonniers britanniques du commando Chariot, le 28 mars 1942. Source : collection privée

 

Naufrage du Lancastre le 17 juin 1940. Source : collection privée

 

Les bombardements de la ville et du port

La base sous-marine allemande de Saint-Nazaire constitue un objectif stratégique à atteindre pour les bombardiers alliés. C'est en fait la ville et ses habitants qui vont être les principales victimes de cinquante bombardements provoquant 479 morts, plusieurs centaines de blessés et une ville détruite à 85%. Dès le début de l'occupation, Saint-Nazaire est bombardée par l'aviation britannique. C'est à partir de 1943 que les "forteresses volantes" des Américains vont prendre la relève, déversant des centaines de bombes explosives et incendiaires. Devant l'impossibilité de neutraliser la base sous-marine, les Alliés décident en 1943 de rendre la ville inhabitable et le fonctionnement du port difficile, avec des bombardements à haute altitude.

 

Poste de Défense anti-aérienne allemande surplombant le bassin de Saint-Nazaire. Source : collection privée

 

Le bombardement incendiaire du 28 février 1943 va détruire à lui seul près de la moitié de la ville. Il sera suivi par d'autres, comme celui du 29 mai 1943 regroupant en un seul raid 170 bombardiers sur Saint-Nazaire. A partir du 1er mars 1943, un plan d'évacuation totale des habitants est organisé. Désormais, les Nazairiens se trouvent répartis dans la Brière voisine et dans les différentes communes de la Presqu'île guérandaise.

 

Bombardements du port de Saint-Nazaire par l'armée américaine le 29 mai 1943. Source : collection privée

 

Le port libéré

A partir de juin 1944, l'ensemble du territoire français va être libéré, sauf les poches de résistance allemande autour des bases sous-marines. De septembre 1944 à mai 1945, la région de Saint-Nazaire est encerclée par les troupes alliées américaines et les unités françaises de résistants, sur un rayon de trente kilomètres au Nord et au Sud de l'estuaire de la Loire. Le centre de cette forteresse de Saint-Nazaire étant la base sous-marine.

 

Cérémonie officielle de reddition de la poche de Saint-Nazaire, à Bouvron le 10 mai 1945.
Le général allemand Junck remet symboliquement son arme au général américain Kroemer. Source : ECPAD

 

Le 10 mai 1945, le général allemand Junck accepte la reddition de la poche de Saint-Nazaire et de ses 28000 soldats. Le 11 mai, les troupes alliées pénètrent dans la ville détruite, puis dans la base sous-marine et saisissent un U-Boot, le U-510 type IX, un pétrolier, un navire-hôpital, deux mouilleurs de mines, une douzaine de dragueurs, une dizaine de remorqueurs et une quinzaine de patrouilleurs. Le U-510 sera par la suite intégré dans la marine nationale française sous le nom de "Commandant Bouan". L'état-major allié installe son Q.G. à bord du navire-hôpital allemand, le München.

 

Visite officielle du général de Gaulle à Saint-Nazaire le 23 juillet 1945. Source : collection privée

 

Le 23 juillet, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, visite la ville et les chantiers navals en ruines. Il inscrira sur le livre d'or de la ville cette simple phrase : "A Saint-Nazaire qui est un exemple et un espoir".

Appel à la population

Les autorités allemandes affirment que "les civils français ont participé hier soir à des actes de guerre contre l'armée d'occupation.

 

Appel à la population. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Nous ne pouvons pas croire que cela se soit produit. Nous devons seulement porter immédiatement à la connaissance de nos concitoyens l'avis qui vient de nous être donné : La population entière sera tenue pour responsable de tout nouvel attentat. Si les coupables ne sont pas découverts sur le champ, le dixième des habitants du quartier où le fait se sera produit sera fusillé sans Jugement sans préjudice de mesures plus générales pouvant frapper l'ensemble de la population. Ainsi donc tout coup porté à l'armée allemande sera un coup porté à des Français. Nous faisons à nouveau un appel pressant à la population pour qu'elle conserve son calme et sa dignité. Saint-Nazaire, le 31 Mars 1942, P. TOSCER, Maire. GEORGELIN, GARREC, GAUFFRIAU, GRIMAUD, adjoints.

 

Commerce triangulaire

Depuis toujours, l'estuaire de la Loire est un axe de circulation pour les navires marchands. De nombreux navires négriers ont parcouru dans les deux sens cet estuaire depuis le XVIle siècle jusqu'au début du XIXe siècle.

 

"La vue du Cap Français et du navire la Marie-Séraphique" . aquarelle anonyme XVIIIe siècle. Source : cliché Ville de Nantes-Musée du Château des ducs de Bretagne

 

Les navires négriers étaient armés par les armateurs nantais avec des équipages recrutés jusque dans la Presqu'île guérandaise. Ils partaient avec des produits manufacturés et des objets de pacotilles servant de monnaies d'échange pour charger des esclaves capturés sur la côte Ouest de l'Afrique (Sénégal, Golfe de Guinée.) Ces esclaves transportés jusqu'aux Antilles étaient échangés contre des marchandises tropicales (bois, sucre, café...) acheminées jusqu'à Nantes. Ainsi Nantes, premier port négriers français, a transporté 450.000 Africains vers l'Amérique Centrale soit 40 % de ce trafic maritime.

L'abolition de l'esclavage

Avec la Révolution française, l'Assemblée constituante vote le 26 août 1789, le texte de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen", véritable fondement philosophique et juridique de la République française. La principale innovation de ce texte est résumée dans son article 1er : "Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". En droit seulement car il y a des limites comme pour les esclaves non reconnus au départ comme de vrais citoyens dans les colonies françaises (Antilles). Si les esclaves dans ces colonies sont libérés en 1794, le commerce triangulaire continue jusqu'en 1848 où la Seconde République française impose son abolition définitive.

La sculpture de Mayo

A partir de 1863, un bac assure la traversée régulière de l'estuaire entre Saint-Nazaire et la rive sud à Mindin. Le développement des liaisons entre les deux rives ne cesse d'augmenter, avec des bacs transportant passagers, animaux et véhicules. A partir de 1959, les liaisons se font avec des bacs amphidromes donnant une place importante au fret des véhicules à moteur, jusqu'à la mise en service du pont de Saint-Naraire en 1975. Dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française en 1989, Jean-Claude Mayo, artiste sculpteur, d'origine réunionnaise, réalise une oeuvre à partir des ducs d'Albe de l'ancien embarcadère du bac de Mindin. Son oeuvre se compose de parties en bois pouvant suggérer les membrures d'un vaisseau négrier. Trois personnages en bronze soulignent les étapes de l'abolition de l'esclavage :

 

D'abord l'esclave enchaîné. Source : petit-patrimoine.com

 

Ensuite celui qui lutte pour sa libération. Source : petit-patrimoine.com

 

Enfin l'esclave libéré qui regarde l'avenir.  Source : petit-patrimoine.com

 

La sculture Mayo. Source : Photo Jean-Pierre Le Padellec

 

Renseignements pratiques :

Ecomusée

Avenue de Saint-Hubert 44600 Saint-Nazaire

Tél. : 02 51 10 03 03

Fax : 02 51 10 12 03

E-mail : ecomusee@mairie-saintnazaire.fr

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Saint-Hubert 44600
Saint-Nazaire
02 51 10 03 03

Tarifs

Tarif adulte : 3 € Tarif enfant (de 4 - 17 ans): 2 € Entrée payante du 1er avril au 30 septembre, entrée gratuite pour tous le reste de l'année.

Le Grand Blockhaus (Musée de la Poche de Saint-Nazaire)

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Le Grand Blockhaus est un musée recréant un poste de commandement allemand. ©Andie 2A - GNU Free Documentation License

Le blockhaus de Batz-sur-Mer fait partie de la Festung de Saint-Nazaire du mur de l'Atlantique...


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Le Grand Blockhaus à Batz-sur-Mer

Le blockhaus de Batz-sur-Mer fait partie de la Festung de Saint-Nazaire du mur de l'Atlantique, constituée de plus d'un millier de bunkers autour de la base sous-marine.

Il s'agit du poste de commandement et de direction de tir de la position Tu 301. Relié à tous les blockhaus de la place de Batz-sur-Mer ainsi qu'aux autres postes de commandement de la région et il devait transmettre aux canons sur voie ferrée les coordonnées des navires ennemis pour permettre le tir.

Sa construction commence en octobre 1942 et s'achève en février 1943.

Sa superficie totale est de 300 m2, réparties sur cinq niveaux. Le sous-sol se compose de trois chambrées, d'une salle de ventilation, d'une armurerie, d'un local d'intendance, et d'une petite infirmerie ainsi que la chaufferie.

Au rez-de-chaussée se trouve la salle d'exploitation et de tracé. Elle jouxte une salle de transmissions, la chambre de l'officier de quart, le bloc sanitaire, ainsi qu'une très large entrée protégée par deux créneaux de défense pour arme portative.

À l'étage, a été installé un poste d'observation muni d'une lunette goniométrique. Le dernier niveau abrite un télémètre. La construction était entourée d'un réseau de fil de fer barbelé.

Le Grand Blockhaus était équipé de deux canons de 240 mm, provenant du parc de réserve générale d'artillerie de l'armée française. Le 240 mm mle 93/96 portait le nom de «Colonie».

Le blockhaus a été occupé par vingt-et-un soldats de la marine allemande de la 4e compagnie de la MAA 280 commandée par l'Oberleutnant zur See Wilhelm Kessler, jusqu'en août 1944 où il sera camouflé en hôtel, puis par le Kapitänleutnant Schmidt, jusqu'au 11 mai 1945.

Abandonné à la fin de la guerre, une partie du blockhaus est transformée en sémaphore par la marine nationale dans les années cinquante, puis à nouveau inoccupée.

En 1994, deux frères passionnés d'histoire y créent un musée sur la poche de Saint-Nazaire.

Douze scènes sont reconstituées, à côté de nombre de souvenirs de Résistance, des combats de la poche de Saint-Nazaire et d'objets de la vie quotidienne des populations civiles sous l'Occupation.


Le Grand Blockhaus

Route de la Côte Sauvage - 44740 Batz-sur-Mer

Tel./Fax : 02.40.23.88.29

E-mail: grand-blockhaus@wanadoo.fr

 

Le grand blockhaus

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Infos pratiques

Adresse

44740
Batz-sur-Mer
02 40 23 88 29

Tarifs

Tarifs adultes: 7 €Tarifs enfants (de 5 à 12 ans): 5, 50 € Enfants de - 5 ans: gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h du 1er avril à la mi-novembre et pendant les vacances de février.

Fermetures annuelles

Fermé à partir du 12 novembre et jusqu'à mars, mais ouvert tous les jours pendant les vacances scolaires de février.

Musée municipal de l’imprimerie de Nantes

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Caractères mobiles en bois. ©Musée de l’imprimerie de Nantes

Conservatoire des techniques, le musée municipal de l'imprimerie de Nantes permet de découvrir l'incontournable auxiliaire de l'Histoire et de la Mémoire : l'imprimerie.

Le Traité des fortifications de Blaise Pagan, Le traité de la défense des places de Vauban, l'Exposé sur le système défensif de la France de Séré de Rivière, la Marseillaise, les récits de Poilus, les ordres de mobilisation, l'Appel du 18 juin 1940, les listes nominatives des mémoriaux, etc.

Autant de lieux de mémoire immatériels dont la transmission n'a été possible que par l'imprimerie.

Le musée municipal de l'imprimerie de Nantes propose un voyage dans la galaxie Gutemberg.

 

Historique

On a certainement lieu de s'étonner que Nantes, capitale de la Bretagne au XVe siècle, résidence favorite de François II, prince lettré, ami des arts, n'ait pas eu d'imprimerie pendant le règne de ce duc, d'autant que, sauf les deux dernières années, ce règne fut pour la Bretagne, pour Nantes en particulier, une époque de grande prospérité.

Il y a donc tout lieu de considérer Étienne Larcher comme le premier imprimeur de Nantes et, Les Lunettes des Princes, comme sa première impression en 1493.

Cinq siècles plus tard, on imprime toujours à l'aide de caractères mobiles, mais la typographie manuelle est sur son déclin dans le monde de l'industrie.

La photocomposition, la publication assistée par ordinateur (P.A.O.) et l'évolution constante des autres procédés d'impression ont eu raison du « plomb ».

L'après Gutenberg est en marche...

Tout naturellement, l'idée de préserver ce qui fut cinq cents ans de communication de la pensée, germa dans l'esprit de deux hommes, Sylvain Chiffoleau, maître-imprimeur et Robert Colombeau, compositeur-typographe, relayés en cela par trois municipalités successives, celles d'Alain Chenard, Michel Chauty et Jean-Marc Ayrault.

Une solide équipe de professionnels de l'imprimerie, toutes spécialités confondues, œuvra des semaines durant pour que le projet prenne corps.

C'est ainsi que le 6 décembre 1986 le Musée municipal de l'imprimerie ouvrit ses portes. À juste titre, la ville de Nantes peut s'enorgueillir de posséder à ce jour, un lieu unique en Europe, véritable conservatoire des techniques anciennes et de leurs traditions, transmises avec amour par un personnel passionné et hautement qualifié.

 

Matériel

L'idée qui a prévalu lors de la constitution des collections fut la suivante : capacité à fabriquer un livre (texte, illustrations, reliure) à l'aide des procédés anciens.

C'est ainsi que furent réunis : Poinçons, matrices et machines à fondre pour la fabrication des caractères. Caractères et rangs pour la composition manuelle typographique.

Composeuses-fondeuses Linotype et Typograph pour la composition des lignes-blocs, fondeuses Monotype pour l'obtention de textes justifiés en caractères séparés, Ludlow pour la composition des titres et Elrod pour la fonte des blancs.

Presses à bras, presses à platine, presses à cylindre pour l'impression des textes et gravures sur bois et linoléum. Presses à bras et presses à cylindre pour l'impression des illustrations sur pierre (lithographie), technique de la fin du XVIIIe siècle. Presses à bras pour l'impression des illustrations gravées sur cuivre, en creux (taille-douce), technique du XVe siècle.

Atelier complet de reliure-dorure avec presses à percussion, étaux à endosser, cisailles, massicots, fers à dorer, presses à dorer.

Par ailleurs, de nombreux objets afférents aux matériels et procédés ci-avant énumérés sont exposés sous vitrines dans une salle attenante où figurent aussi des bancs de reproduction (appareils photos employés pour la prise de vue dans le procédé de photogravure) et un atelier de fabrication de papier à la main.

 

Activités Animations extérieures

Des expositions temporaires peuvent être organisées dans le cadre de bibliothèques, librairies, écoles ainsi que des animations sous forme de démonstrations en typographie, sérigraphie, lithographie, fabrication de papier lors de manifestations liées à l'écriture, au livre, à la communication, aux vieux métiers, etc.

 

Stages

Outre les stages de calligraphie, enluminure et reliure bien connus par leur antériorité et leur qualité, le Musée municipal de l'imprimerie organise des stages d'initiation et de perfectionnement en typographie, lithographie, taille-douce et gravure sur linoléum.

 

Ateliers d'artistes

Les moyens techniques du Musée sont mis à la disposition des artistes afin qu'ils aient la possibilité de diversifier et d'étendre l'exercice de leur art par l'intermédiaire de la typographie, de la lithographie ou de la taille-douce.

Chaque artiste intervenant au Musée laisse une œuvre en dépôt. Le Musée municipal de l'imprimerie s'enorgueillit aujourd'hui de posséder un fonds de plus de mille œuvres d'artistes d'audience nationale et internationale.

 

Moulin à papier

En 1997, Pro arte graphica a provoqué la naissance d'une association sœur «Pour les arts graphiques en vallée de Clisson» dont le but est de faire revivre un moulin à papier, à Gorges, baigné par la Sèvre Nantaise dont les rives ont accueilli les premiers moulins au XVe siècle.

Le site retenu est celui du moulin du Liveau qui fabriqua du papier de 1826 à 1860, avant de redevenir ce qu'il était précédemment, moulin à farine. La complémentarité des deux activités offrira un grand intérêt sur le plan du tourisme local et régional.

 

Musée municipal de l'imprimerie de Nantes

24 quai de la Fosse - 44000 Nantes

Tél. 02 40 73 26 55 - Télécopieur : 02 40 73 26 85

 

Musée municipal de l'imprimerie de Nantes


 

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Infos pratiques

Adresse

24 Quai de la Fosse - 44000
Nantes
02 40 73 26 55

Tarifs

Adultes 6 €, scolaires et étudiants 3,50 €.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au samedi inclus (juillet et août, du lundi au vendredi) de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30.Visite guidée avec démonstrationstous les jours à 14 h 30.

Fermetures annuelles

En cours d’année, certains dimanches à thèmes sont animés par des professionnels chevronnés de 14 h à 17 h 30.

Base sous-marine de Saint-Nazaire

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Base sous-marine. Source : http://kordouane.centerblog.net/

La position stratégique de Saint-Nazaire a amené les Allemands à y construire durant la seconde guerre mondiale une base sous marine d'une importance exceptionnelle.

La construction de cette base débuta au début de l'année 1941.

Longue de 300 mètres sur 150 mètres de large, sa construction a nécessité environ 450.000 mètres cubes de béton.

Elle possédait 14 alvéoles : 8 permettant des réparations et 6 plus larges pour que les sous-marins puissent rester à flot.

Elle accueillit deux flottes d'U-Boat. Elle s'étendait sur un ensemble d'une superficie totale de 4 hectares et la dalle supérieure de l'ouvrage était d'une épaisseur de 4 mètres.

L'importance de cette construction et les caractéristiques du port de Saint-Nazaire, qui était l'un des seuls de l'Atlantique à pouvoir accueillir les grands cuirassés, ont obligé les Alliés à effectuer des bombardements particulièrement intenses.

De même en 1942 un raid de commandos britanniques tenta d'endommager la base. La population civile a énormément souffert de cette politique des Alliés puisque la ville fut détruite à 80 %.

La garnison allemande, forte de 24 000 défenseurs, résista jusqu'au bout faisant de Saint-Nazaire l'une des poches de l'Atlantique qui ne capitula que le 11 mai 1945.

Depuis lors, l'installation de cette gigantesque masse bétonnée a constitué l'un des enjeux majeurs de la reconstruction et du développement de la ville . la base existe toujours et domine le port et l'estuaire . des équipements touristiques y ont été installés, notamment le Centre International des Paquebots, la visite du sous-marin Espadon et un écomusée afin de redonner vie à ce lieu de mémoire. La terrasse accessible au public permet une vue panoramique de l'ensemble de la ville.

 

Base sous-marine de Saint-Nazaire

Boulevard de la Légion d'Honneur - 44600 Saint-Nazaire

 

Ville de Saint-Nazaire

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard de la Légion d'Honneur - 44600
Saint-Nazaire

Tarifs

Tarif adulte: 7 € Enfant (de 4 - 17 ans) : 3,50 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mi-juillet à fin août